Perles au chalumeau: questions
techniques et pratiques
Dernière
mise
à jour: octobre
2016
Photo
ci-dessous c'est moi:
Laurent D'APOLITO, j'habite à Lille:
Index des questions développées ci-dessous:
1/ Existe-t'il des expos ou des
démonstrations?
2/ Peut-on mélanger le verre et
d'autres matières ?
3/ Où peut-on
bénéficier d'une initiation ou d'un stage pour
fabriquer ses perles?
4/ Quel est l'investissement pour le
matériel?
5/ Que veut dire "recuire" le verre et
est-ce indispensable d'utiliser un four pour cela?
6/ Peut-on éviter d'utiliser les
lourdes bouteilles d'oxygène sous pression?
7/ Qui vend le verre pour faire des perles?
8/ Combien de temps met-on pour
réaliser une perle. Est-ce difficile?
9/ Existe-t'il des livres sur le sujet ?
10/ Existe-t'il une association d'artiste,
ou des organismes qui les aident et les soutiennent ?
11/ Comment dépolir le verre
pour lui donner un aspect feutré, mat, ou rustique ?
12/ Doit-on aérer le local
pendant son travail au chalumeau ?
13/ Quel verre utiliser pour faire des
perles, des petits sujets, ou des pendentifs ?
14/ Comment savoir si deux verres sont
compatibles pour le travail au chalumeau ?
15/ Comment faire pour travailler avec des
lunettes correctrices en plus?
16/ Est-ce utile d’acheter un
économiseur ?
17/ Comme vendre légalement ses
créations (en France)?
18/ Les perles creuses &
soufflées:
19/ Que veut dire "travailler en oxydation
ou en réduction" (à propos de la flamme) :
20/ Construire son four de recuisson
21/ Plus d'info: voir "La compli du forum"
22/
Résumé de la Conférence "Formuler les
couleur dans le verre" (en 2013)
Textes ®, photos ® : Laurent DAPOLITO
http://ceraverre.free.fr
1/
Existe-t'il des expos ou des démonstrations?
Quelques adresses que
je connais sur le verre à la flamme, (donc pas uniquement
sur les perles de verre):
-
Musée de
Berck sur Mer (dans
le Pas-de-Calais):
Exposition permanente
de perles de verre contemporaines (photos ici à droie).
Adresse :
60, rue de
l'Impératrice, 62600,
BERCK
SUR MER Tél : 03
21 84 07 80
- Galerie Verre Mer (expo-vente-démo) Gare basse du
funiculaire, 21 rue de l'amiral Courbet 76470 Le Tréport
Tél. : 06.70.89.04.31 Ouvert tous les jours de 10h00
à 19h00 en saison et pendant les vacances scolaires.
Fermé les lundi et mardi hors saison.
- Démonstration mensuelle au Musée du Verre et de
ses Métiers
12 avenue de Lyon, 45 680 Dordives Tel : 02 38 92 79 06 http://www.musee-dordives.com/
- MusVerre
76, rue du Général de Gaulle - Sars-Poteries http://musverre.lenord.fr
- Pour les expo-vente-démo: voyez la page
Calendrier
du Forum, ou
bien Perle
l'Art: l'Association des
Perliers d'Art de France,
ou éventuellement les actualités de IDVERRE:http://www.idverre.net/voir/actuculture.php,
ainsi que sa page expositions et salons (thème du
verre en général): http://www.idverre.net/voir/actusalon.php
- Autre idée: allez visiter les ateliers d'artistes (voir
plus
loin) qui font parfois atelier-expo-vente-démonstration,
quand
ils le proposent...
Exemple: - Phil
de verre à Les Grottes de La Balme (près
dez Lyon) http://www.phildeverre.com
2/
Peut-on mélanger le verre et d'autres matières ?
Non pas facilement: le verre casse immanquablement en refroidissant si
on essaye de le souder à du fer ou de la
céramique ou de
la roche. Ces matériaux n'ont pas le même
coéfitient de dilatation que le verre. Pour l'explication :
voir
le chapitre N°5
Pourtant on peut "tricher" dans certain cas: les inclutions d'autres
matières dans le verre sont possibles si une bonne
épaisseur de verre les entoures complètement, ou
bien,
pour le métal: si il est d'une épaisseur
très
fine, dans ce cas le verre peu éventuellement supporter sa
contraction au refroidissemùent. Exception: le Pyrex et le
tungstène ils sont compatibles. Certains verres ont
été élaborés pour
être
spécialement compatible avec des métaux, mais
sont
réservés à un usage technologique.
Pour une
aliance des matériaux dans un but artistique, mieux vaut
s'orienter vers le collage à la colle UV: elle sera
invisible,
d'une résistance et d'une longévité
maximum
comparé aux autres colles.
3/
Où peut-on bénéficier d'une initiation
ou d'un stage pour fabriquer ses perles?:
Adresses dont j'ai connaissance:
Vous
pourriez commencer avec un chalumeau de type air-gaz (en
photo ici à gauche), mais je vous le déconseille
(chauffe
diffuse, faible chaleur, il abime certaines couleurs du verre, non
réglable). Donc passons aux conseils sérieux:
Liste du
matériel de base:
- Chalumeau (à mélange de surface, comme le Minor
par exemple ici à droite):
- Bouteille d'oxygène 4 ou 10 m3. Ou bien un concentrateur
d'oxygène
(voir plus bas...)
- Détendeur d'oxygège si vous utilisez des
bouteilles
- Bouteille de propane ou butane standart + détendeur (de
type
gazinière), sauf si vous pouvez utiliser le gaz de
ville
- Tuyaux fait pour ces gaz (ils résistent à un
bout
de verre chaud qui tombe dessus)
- Collier de serrage (la norme française exige des colliers
à sertir ou "collier à oreille", mais ce n'est
pas très pratique)
- Lunettes spéciales (verres en
Didymium, voir chapitre plus bas)
- Lot de mandrins (qui sont en fait du métal d'apport (inox)
pour soudure TIG, recoupés à 25 ou 30 cm)
- Séparateur (pour éviter que le verre colle au
métal)
- Vermiculite (ou
bien 2 carrés de fibres
réfractaires), pour ralentir
le refroidissement, si vous n'utilisez pas de four.
- Palette de graphite à main.
- Pointe d'inox
ou de tungstène.
Pas besoin de clapet pare-flamme pour les chalumeaux à
mélange de surface. (Enfin... c'est obligatoire en France,
mais
c'est fonctionnellement inutile pour ce type de
chalumeaux-là (= retour de flamme impossible). Attention les
clapets pare-flamme peuvent bloquer le passage des fluides dans deux
cas:
- Si vous utilisez un détendeur de propane/butane
domestique non réglable. Il est alors
réglé
d'office à 28 mbar (=0,028 bar), ce qui est très
insuffisant pour pousser le ressort qui est dans le clapet pare-flamme.
- Si vous utilisez un oxygénérateur d'origine
médicale, car la plupart des modèles ne
délivrent
que 0,7 bar environs, ce qui est insuffisant pour pousser le
ressort qui est dans le clapet pare-flamme.
Si vous souhaiter travailler le borosilicate, alors un chalumeau
à pré-mélage est une option possible,
mais il sera sujet au retour de flamme, fera plus de bruit, et si vous
travaillez du verre sodocalcique avec : il brulera certaines couleurs).
Plus d'info sur les chalumeaux
cliquez ici.
Si vous n'achetez pas de fourr de
recuisson pour l'instant, alors les perles devraient être
limitées au
diamètre 20 mm maxi (environ); plus grosses, elles casseront
probablement ou bien seront très fragiles.
Pour
en faire des plus grosses perles: il faut obligatoirement les recuire
au four à 500°C avant qu'elle
refroidisse.
- Exemple de
vendeurs de
fours spécial perles (avec une trappe), en
France:
http://hobbyfrance.com/
http://www.frederic-marey.com
http://ageduverre.com/
http://invitrauxnimes.fr/
http://four-loisirs.cadeau-artisans.fr/
http://www.adampyrometrie.com/
Suisse
(contact francophones
possibles) :
http://www.nabertherm.de/produkte/details/fr/artscrafts_glasperlenkuehlofen
http://www.creative-glass.com/
Belgique: http://www.tiffany.be
Pour
ceux qui se sentent capable de se construire un four
autodidactement: allez voir le chapitre N°20 de cette page,
vous y trouverez mes conseils.
5/
Que veut dire "recuire" le verre et est-ce indispensable d'utiliser un
four pour cela?
Explication: Lorsque votre perle refroidit, c'est sa surface qui se
refroidit et se fige en premier. Mais cela pose un problème:
car
peu après le coeur de la perle va se refroidir aussi et donc
se
contracter, contraction qui est alors contrariée par la
rigidité acquise de la surface. Il se crée alors
des
forces de tensions internes (dans la perle) entre ces zones qui se sont
refroidies à différents moments. Ces tensions ont
pour
but de tirer et comprimer la surface de l'objet pour lui faire quand
même accepter la contraction du noyau refroidi. Mais le verre
est
un matériau très peu élastique et les
tensions
arrivent vite au seuil de rupture: donc la perle se casse.
On
peut visualiser ces tensions internes dans du verre transparent:
grâce à un polariscope (formé d'une
source
lumineuse puis deux filtres en opposition), car les zones sous tension
font tourner la lumière ( = les plans de vibration des
photons),
créant alors des zones sombres ou lumineuses dans l'objet
(en
verre), en fonction des tensions, si on les observe à
travers le
polariscope. Exemple photo: le perle de gauche a refroidi dans la
vermiculite (donc assez vite), et on observe qu'elle contient des
tensions (donc elle risque de casser). Et la perle de droite a
été recuite correctement au four: on observe
qu'elle est
sans tension interne].
Bref, la solution à ce problème est donc de faire
refroidir vos perles très doucement pour que toutes les
parties
de l'objet se contractent en même temps, sans se contrarier.
Pour
cela on utilise:
- Soit un isolant (2 couches de fibre, des flocons de vermiculite,...)
dans lequel on fourre la perle de suite après l'avoir faite.
Cette méthode, atténue un peu le
phénomène, mais
ne l'épargne pas, de plus elle n'est valable que pour les
petites perles (diamètre 20 mm maximum) et ne garantit pas
le
résultat.
- Soit un four déjà chaud dans lequel on met de
suite la
perle finie. Il faut l'avoir réglé à
la
température de recuisson du verre utilisé (c'est
la
température limite de ramollissement, ex: 480°C pour
le
verre Effetre). Ensuite voici ma méthode (mais d'autres
verriers ont
la
leur): Laisser 10 à 20 minutes à cette
température
après la dernière perle, puis baisser
à 400°C
et y rester encore 10 à 20 minutes (pour que le verre
finisse de
se figer (= "se congeler"). Ensuite éteindre le four et le
laisser
refroidir tout seul (sans ouvrir la porte). Pour les très
grosses pièces: prolonger le palier des 400°C (par
exemple:
20 à 40 minutes).
En tout cas, ce qui importe c'est qu'il n'y ait plus de tension dans le
verre (c'est vérifiable au polariscope sur une perle
témoin, plate et transparente).
Remarques:
- Une perle mal recuite peut casser, même plusieurs semaines
plus tard.
- Parfois les verres d'une même marque ont des coefficients
de
dilatation différents en fonction des couleurs. Cela
crée
donc de petites tensions incurables lorsque on les mélange.
La
recuisson doit alors être particulièrement
soignée
dans ce cas.
- Anecdote: Il est parfois voulu de créer des tensions dans
du
verre plat (exemple: vitres de sécurité): c'est
l'opération de trempage. Le but est de renforcer la
résistance mécanique du verre en mettant sa
surface sous
tension. Mais pour que cela fonctionne, le trempage (par jet d'air
froid au sortir du four) est stratégiquement
calculé pour
que les tensions créées se compensent
mutuellement.
(C'est d'ailleurs pourquoi l'objet casse en entier si on rompt cet
équilibre, même à un seul endroit).
6/
Peut-on éviter d'utiliser les lourdes bouteilles
d'oxygène sous pression?
Les
"générateurs" d'oxygène sont d'usage
courant désormais pour le travail des perles au chalumeau,
ils sont pourtant ignorés de la règlementation
pour le travail au chalumeau.
Résumé
du principe: Ce sont en
fait des concentrateurs qui extraient l'oxygène de l'air
grâce à des filtres absorbant l'azote. L'appareil comprimer l'air, puis le faire
passer dans un
filtre de granulas en Zéolite spéciale
qui a la
propriété d'en absorber
l'azote à
haute pression mais qui laisse passer l'oxygène. Cet
oxygène est envoyé vers le chalumeau. Puis une
fois le filtre saturé d'azote, celui-ci est purgé
en le
décompressant (car l'azote s'évacue des granulas
à pression ambiante). Le cycle peut alors recommencer.
Grâce à 2 ou plusieurs filtres en cascade, il n'y
a pas
d'interruption de débit.
A noter toutefois qu'en
général ce genre d'appareil ne produit pas de
l'oxygène à très haute pression (pour
les modèles de bas), en effet, on peut s'attendre
à 0,5 bar en général, mais cela est
le plus souvant suffisant pour l' usages au chalumeau.
Ce type d'appareil
consomme en général 400 Watt environ (pour un 5
litres/minute), et un filtre à poussière par an
éventuellement. C'est tout ! Pas de maintenance
particulière ! Le filtre (ou "tamis moléculaire")
en
zéolite est
annoncé pour une espérance de vie maximum de 20
000
heures. Sa performance décroit dans le temps. Les conditions
d'utilisation de
l'appareil compte beaucoup pour sa longévité: ne
pas utiliser en lieu froid et humide (provoquant de la condensation
dans le filtre, qui
détériore la zéolite), ne pas fumer quand il est en
fonctionnement, de plus l'appreil doit
fonctionner 20 minutes minimum après chaque allumage, pour
éliminer la condensation qui se produit dans la machine au
démarrage "à froid" (sinon =
détérioration de la zéolite)
Pour des
débits importants (chalumeaux plus gros, travail de gros
diamètres,...) il faudra prévoir un
modèle de grande capacité, ou les
modèles avec compresseur d'oxy et
réservoir pour stocker
l'oxygène du concentrateur. Mais également: on
peut coupler plusieurs appareils ensemble avec des raccords en T.
Pour votre culture: Ce
système est également utilisé pour la
production d'ozone (traitement de l'eau), et aussi dans le domaine
médical (pour l'assistance respiratoire).
Avec un appareil commun
d'origine médicale produisant 5 litres
d'oxygène par minute on obtient une flamme de taille
correcte
sur les chalumeaux du type Minor, suffisante pour des perles
sphérique de
diamètre 21mm, possible jusqu’à 26mm
mais avec plus de patience à cause du
débit limité, assez difficile au-delà.
Rappel: l'utilisation
simultanée d'un oxygénérateur
(=concentrateur d'oxygène) et d'un clapet pare-flamme est
souvent incompatible. Car un oxygénérateur
d'origine médicale délivre autour de
0,5 bar
d'oxygène (sauf certains modèles
"supérieur" qui fournissent plus de pression), ce qui est
insuffisant pour pousser le ressort qui est dans le clapet pare-flamme.
En effet, ce dernier est fait pour fonctionner à plus forte
pression: 1 à 5 bars alimenté par une
bouteilles d'oxygène et son détendeur
réglable.
Donc il ne faut pas
utiliser un oxy-concentrateur avec un chalumeau à
pré-mélange (qui sont sujets au retour de flamme,
donc
nécessitant un pare-flamme).
.
Pour
du
matériel en France:
Occasion : Je vous
propose de contacter les entreprises
d'oxygénothérapie de votre région
(voir les pages jaunes) pour demander s'ils peuvent céder un
concentrateur d'oxygène d'occasion, pour un usage non
médical (bien préciser "non médical").
Ainsi vous pourriez tomber sur une bonne affaire. L'idéal
est de connaitre sa concentration d'oxygène: au
réglage du débit à 5 litres/minutes,
pour apprécier son
état. Méfiez-vous si vous n'avez pas cette info.
On peut aussi connaitre le nombre d'heures
d'utilisation depuis qu'il est neuf (un compteur est toujours
prévu à
cet effet dans l'appareil, souvent près du filtre)
Si non qui en vends ?:
http://www.hobbyfrance.com/
http://ageduverre.com/
Annonce(s) sur :
http://perles-au-chalumeau.forumactif.com
Pour du matériel d'occasion en Belgique:
Glassworks.be
Pour du neuf
qualité industriel, jusqu'à 20
litres/minute: plaquette de pub Novair recto
verso
plus d'info: >http://www.novairindustries.com
7/
Qui vend le verre spécifique (et aussi souvent le
matériel) pour faire des perles en
France?
Site web francophone:
- Hobbyfrance,
adresse: 890 chemin de la Tour 74190
PASSY
- Glassworks
(V.P.C. uniquement): Cis Messy, Double Helix, Effetre, Lauscha,
Vetrofond)
- Glass-Goths
(V.P.C. uniquement, verre borosilicate)
http://www.glass-goths.com/ Distributeur
exclusif
de G-V-B
- GEKATEC
à Forges les bains 91470 : http://www.gekatec.com/
- L'Age
du Verre (Pascal Guégan) 73,
rue de la Division
Leclerc - 91380
Chilly-Mazarin http://ageduverre.com/
- Invitraux: à
Nimes Route de
Nîmes,30820 Caveirac
http://www.invitrauxnimes.fr/
- Ceradel (plusieurs points de vente
et points relais en France)
http://www.ceradel.fr/fr/84-perles-au-chalumeau
- Verresatine
(verre borosilicate uniquement) lieu dit Bayle 1285 Chemin de
Pintou 64370 HAGETAUBIN http://www.borosilicate.fr/
Ensuite voici quelques
exemples de boutiques de pays
limitrophes:
- Claude Merkli (Suisse
francophone, verre borosilicate): http://www.verreart.ch/souffleur-de-verre/boro.php
- Tiffany
hobby shop (Belgique)
http://www.tiffany.be/catalog/index.php?cPath=3
-GlassWorks.be-
(Belgique) http://www.glassworks.be/
- Creative
glass, (en Suisse): www.creative-glass.com
Vous pouvez également contacter les souffleurs de verre de
verrerie scientifique et technique de votre région: ils se
servent en partie du matériel qui nous intéresse
et
peuvent jouer le rôle de revendeur-importateur.
En Allemagne (exemples):
http://www.crea-arte.ch/shop/index.php
http://www.glasdesign-schaefers.de/shop/
Au USA (exemple)
http://www.glasscraftinc.com/
http://www.sundanceglass.com/
http://www.arrowsprings.com/
http://www.frantzartglass.com/
http://morettiandmore.net/
http://www.waleapparatus.com/
http://www.crloo.com/
8/
Combien de temps met-on pour réaliser une perle. Est-ce
difficile?
Personnellement: de 20 min à 1 heure suivant la perle (en
restant
bien concentré), sans compter le travail des
préparations (qui peut être long pour certains
modèles).
Oui il faut apprendre les différente techniques, mais au
début il faut surtout acquérir un tour
de
main par la
pratique, car dans le flamme le verre coule, colle, mouille, ou
s'aglomère, et il faut gérer tout
çà avec
des outils (on ne peut pas y mettre les doigts). Il faut de la rigueur
et de l'organisation aussi. Certaines personnes on plus de
facilité que d'autres, comme pour le dessin ou le sculpture.
Le but est de se faire plaisir, puis peut-être plus tard
d'inventer et
développer son style personnel.
Mais pour ce qui est d'en
faire sa profession: il ne faut pas rêver je crois...
Si vous venez d'avoir le matériel, voici une page de liens
vers de nombreux tutoriaux, photos ou
vidéos (en Anglais) qui peuvent vous servir de cours pour
démarer: http://tutorials.kralalien.nl/en/
9/
Existe t'il des livres en français sur le sujet ?
"Verre
et Flamme" "est la traduction adapté par
Michèle
Sauvalle d'un livre de Kimberley Adams (à l'initiative de
l'association des perliers d'art de France)
Le matériel et les bases du travail au chalumeau y sont
présentés, puis des techniques de niveau
croissant.
Vous pouvez privilégier l'association pour l'achat du livre
(34,20 €) contact e-mail:sgn@noos.fr
Titre : Verre et flamme
Création de
perles de verre
Éditeur : Eyrolles Parution : septembre 2008
Nb de pages : 159 Format : 20 x 26,5
ISBN10 :
2-212-12300-0
Egalement:
Claudia Trimbur-Pagel
"Partons en voyage!
J’espère vous pour vous emmener au cœur
de mon univers.
En chemin nous
explorerons
particulièrement le travail au stringer et la fabrication de
murrine, puis nous effectuerons un petit détour par le
territoire illimité de la pâte d’argent
avant de
nous quitter près d’une mine de ressources."
Une pédagogie très claire
détaillant les
techniques que l'artiste utilise pour ses créations, des
photos
limpides est une mise en page très agréable.
Texte
trilingue: français-anglais-allemand.
Softcover, 24 x 24cm
148 pages,
14 tutoriels, plus de 450 images
Auto-édition. Info et commande du livre:
http://www.glassbeadtrip.com/
Site de l'auteure: http://www.claudiapagel.com/
Mais d'autres livres existent en anglais. Exemple:
- Pour
ma
part, j'ai commencé par le
livre
"Making
glass beads" de
Cindy Jenkins (édition Lark book, ISBN: 1-887374-16-7), qui
présente les techniques de bases (avec un Hot Head), le
matériel et qui est illustré de photos de
quelques
artistes.
- Ensuite,
j'ai acheté le livre
"Passing the Flame" de Corina Tettinger
(site web de cette artiste/auteur: corinabeads.com):
(Rq: Anne Londez le vend avec en plus un petit fascicule contenant un
lexique des mots les plus courants traduits, ainsi que la traduction de
pages et/ou de paragraphes concernant les débutants.
Contact:anne.londez@bluewin.ch). Ce livre est très
convivial et
chaque technique de travail est développée sur
plusieurs
pages couleurs, avec plein d'anecdotes. Les photos de perles superbes
pétillent de partout, mais quelques bases d'anglais sont
recommandées aux perliers confirmés pour profiter
des
nombreuses astuces dévoilées.
- puis
j'ai commandé le "1000
glass
Beads"
(édition Lark Book, ISBN: 1.57990.458.0) C'est uniquement
408
pages de photos superbes et très diversifiées de
très nombreux artistes. Pas de techniques
abordées,
très peu de commentaires. Très bien pour
être
inspiré !
- puis
"The complete book of glass
beadmaking" de
Kimberley
Adams (édition Lark Book, ISBN:1.57990.572.2) 176 pages.
Intro:
matériels, puis des techniques au chalumeau bien
expliquées en photos, entrecoupées de quelques
galeries de
belles perles d'artistes.
- et
puis "Beads of glass" de Cindy jenkins
(édition
Pyropress , ISBN: 0.9719643.0.0) 152 pages de méthodes et
astuces de travail, plus sophistiquées cette fois. Divers
artistes de talent bien présentés avec
quelques-un de
leurs secrets typiques dévoilés dans cet ouvrage.
10/
Existe t'il une association d'artiste, ou des organismes qui les aident
et les soutiennent ?
- Sinon
il y a la fameuse: "International
Society of
Glass Beadmakers" pour ceux et celles qui ont l'anglais facile http://www.isgb.org/
Organismes qui aident et qui soutiennent les
artistes professionnels:
- La
SEMA:
Société d'encouragement aux métiers
d'art,
adresse: SEMA - Viaduc des arts - 23, avenue Daumesnil - 75012 Paris
Tél. : 01 55 78 85 85 - Fax 01 55 78 86 15 -
http://metiersdart-artisanat.com/
-
ID-VERRE
Le Pôle Verrier
- rue Bastien Lepage 54000 Nancy , Tel : 03 83 36 83 12
http://www.idverre.net/
11/
Comment dépolir le verre pour lui donner un aspect
feutré, mat, ou rustique ?
Le mieux est de sabler la perle, mais la machine est assez
coûteuse et encombrante pour faire juste quelques
exemplaires.
Il
existe aussi la méthode chimique, moins
écologiste:
L'acide fluorhydrique est bien connu pour attaquer le verre, mais il
est beaucoup trop réactif et dangereux. C'est pourquoi on
utilise d'autres produits:
- Des
produits du commerce qui sont
formulés dans ce but. Il existe en deux
consistances: liquide (pour le trempage) et
crèmeux (à tartiner, sur des surfaces rondes ou
verticales éventuellement). Ces produits sont
fiables et constant dans les résultats en
général. Il
est
parfois distribué avec un Kit comprenant des pochoirs
à
coller sur le verre. Exemple de marque: Etchall
(exemple de distributeur: Polinea
http://www.polinea.com)
- Bien
meilleur
marché mais parfois moins constant et
fiable dans les résultats: le BIFLUORURE D'AMMONIUM
Il
peut donner un résultat correcte, mais parfois il peut
s'avèrer médiocre notament lorsque le verre n'est
pas
homogène (=plusieur verres/couleurs qui sont
mélangés).
Conseil
d’utilisation pour le BIFLUORURE D'AMMONIUM :
Mettre le produit dans un flacon en PLASTIQUE à large
couvercle. Peser le produit et l'introduire dans le flacon. Ajouter au
moins deux fois son poids en eau diminéralisée
(non chauffée).
Le refermer et l’entreposer dans un endroit stable, en
sécurité. Attendre la dissolution
complète, 24h minimum. Eventuellement: agiter de
temps
à autre pour accélérer la dissolution.
(Certains
utilisateurs remplacent l'eau par de l'acide chloridrique,
mais
moi je n'ai pas testé avec l'acide.)
Cette solution est maintenant utilisable :
- Conseil : portez des gants (en latex par exemple, contre les gouttes
et les éclaboussures éventuelles) et des
lunettes. Protégez votre table. Opérez
à coté d’un point d’eau.
- Il faut que le verre soit bien propre pour un dépolissage
correct et uniforme. Le nettoyer à l’alcool par
exemple.
- Immergez la perle dans le flacon. Pour plus de facilité :
utilisez un fil de cuivre (type électricité),
tordu en forme de crochet pour maintenir la perle. On peut aussi
plonger le bout de la tige d’inox (le mandrin) avec sa perle
dans le flacon (mais débarrassé des
résidus de séparateur sur les bords).
Dans le cas d’une plaque de verre : il ne faut pas qu'elle
soit trop grande, et il faut protéger les parties
à ne pas dépolir avec du ruban adhésif
(ou du Vénilia découpé), et utiliser
un petit bac en plastique pour l'immersion.
- Temps d’attaque chimique : 5 à 30 minutes,
suivant le résultat souhaité.
- La première fois, il est préférable
de faire un test pour contrôlez l’état
de dépolissage toutes les 5 à 10 minutes. Pour
cela, retirez le verre, le rincer à l’eau
courante, et l’essuyez complètement. Continuez le
dépolissage si besoin. Noter le temps d'attaque optimum
désiré.
- Une fois le dépolissage réalisé:
plongez le verre ainsi traité dans de l'eau propre pendant
15 minutes au moins, pour laisser le temps aux ions de partir de la
surface du verre devenue "rugueuse" (un simple rinçage ne
suffit pas, car sinon le reliquat de produit se recristallise en
formant des traces blanches.)
- Remarque : lorsque plusieurs couleurs en verre sont
mêlées, certaines se dépolissent un peu
plus vite que d’autres (=différence de
résistance chimique).
- Ce produit est réutilisable de nombreuses fois, mais ne
fonctionne pas sur le borosilicate. Il est inodore et ne
dégage pas de fumée toxique.
- Dans tous les cas: un test
préalable est
nécessaire
pour vérifier la qualité possible de l'attaque
chimique.
Ce produit chimique se présente sous la forme de cristaux
blancs
translucides et s'achète chez des distributeurs de produits
chimiques pour laboratoires.
12/
Doit-on aérer le local pendant son travail au chalumeau ?
Il est préférable de le faire. En effet, si
théoriquement la
combustion ne dégage pas de substance toxique (car
uniquement CO2 et H2O), et bien dans les fait:
l'azote de l'air qui entoure la flamme est
entraîné par
celle-ci et s'oxyde à cause de sa violente chaleur: N2
devient
NO2 et ses dérivés. Ce sont ces oxydes d'azote
qui ont
une odeur et ne serait pas très bon
pour la santé à forte dose.
Concernant le surtout le
verre borosilicaté qu'il faut chauffer fortement, et dont
certaines couleurs sont réalisées avec de
l'uranium (pour
le jaune vif), ou autres métaux "exotiques".
Ces oxydes toxiques partent donc un peu dans l'air, lequel devrait
être évacué si possible pour ne pas
être
respiré.
Attention pour certains travaux qui dégageant beaucoup de
particules toxiques: le fuming, le saupoudrage
d'émaux,
ou la projection d'oxydes métalliques, ou le travail du
borosilicate coloré avec des métaux lourd
(uranium,
cadnium,...). Dans ces cas, un bon
captage-évacuation de l'air est indispensable.
Photo jointe: mon bricolage perso, avec des accessoires de lampes
ré-assemblés. Le cône vient de Ikea, un
réflecteur de luminaire: le modèle "Foto" de
diamètre 38cm (il a été
modifié pour le
passage de l'air) . L'extracteur est placé à
l'extérieur et fait 24 watt (c'est suffisant pour 1 poste et
peu
de tuyauterie). Exemple de vendeur d'extracteur d'air ici. Je conseille
une gaine (un tuyau) de diamètre 10cm (ou plus)
On peut voir les d'autres systèmes
d'aération
mis au point par les perliers: voir le forum ici par exemple, parmis la
présentation d'ateliers.
Sur le forum: discution sur
le sujet avec exemples de bras articulés
aspirants de
professionnel.
13/
Quels verres (quels fabricants) existent pour faire des
perles, des petits sujets, ou des
pendentifs ?
Il n’y a pas de verre mieux ou moins bien. Tout
dépend de
votre projet, et de l'accessibilité des fournisseurs !
Néanmoins, voici des infos qu'il faut savoir :
A/ Le verre tendre (= ordinaire,=
sodocalcique= soft glass) : Sa composition varie d’un
fabricant
à l’autre, (pas souvent de
compatibilité entre
les marques). Grande variété
de couleurs,
filage facile, nappage facile. Ne convient pas bien pour le soufflage
au chalumeau (fort coef. de dilat.= fortes tensions
résiduelles=
casse)
- Verres
qui ont un Coefficient de
dilatation de 104 (théorique...)
-
Fabricant : Verre EFFETRE,
Made in Italie. Coefficient de dilatation : 104 (avec parfois quelques
écarts de compatibilité: 104 à 108).
Un conseil: j'ai observé des écarts allant de 55
à
135 grammes entre deux baguettes! . Donc lors de l'achat au
détail, si le prix est à la baguette, il
vaut mieux faire
attention. Egalement
proposé par la marque: grand choix de Millefioris,
et baguettes filigranes (=couleurs enrobées de transparent).
Note:
Murano est une
île à Venise: pas une
fabrique de
verre, ni une marque.
Moretti est une famille de fabricants de verre:
pas une entreprise, ni une marque. Donc dire "du verre de Murano" ou
"du verre Moretti" peut porter à confusion .
-
Fabricant : Verre LAUSCHA . Fabricant
Allemand
Farbglashütte Lauscha GmbH, Straße des Friedens 46,
98724 Lauscha, Phone: +49-36702-281-0 Fax: +49-36702-20340
www.farbglashuette.de/eng/index.html
- Fabricant : VETROFOND . Fabrication
Italienne, par CARLO
MORETTI.
BACCHETTA IN VETRO COLORATO, VETROFOND s.r.l., deposito di Murano, F.ta
L.Radi, 24/C, 30141 Murano - Venezia, tel./fax. 041 5275 357,
http://www.vetrofond.it/
-
Fabricant : KUGLER
COLORS (Allemagne) http://www.kuglercolors.de/
- Fabricant: Doublehelixglassworks
(couleurs "à effets",
made in USA) http://www.doublehelixglassworks.com/
- Fabricant: Ornela
(république tchèque)
http://www.preciosa-ornela.com
- Fabricant: Creation
is Messy (made in USA) http://www.creationismessy.com
- Fabricant: Trautmann art glass COE 104
(made in USA) http://www.taglass.com/104.html
-
Fabricant: GGglass
COE 92 à 96 made in USA www.ggglass.com/
- Fabricant: Verre BULLSEYE, (Made in USA),
www.bullseye-glass.com
- Fabriquant: Verre SATAKE, (made in Japan), 160
couleurs, 2 gammes deverre, Coefficient
de dilatation:
Sodocalcique: 113, au plomb: 120
http://www.satakeglassusa.com/ ou
http://www.satake-glass.com/usa.html
Note:
- Voila ce que je connais pour ce qui est des fabricants de baguettes
en verre tendre. Mais quelques artistes travaillent avec des plaques de
verre
(destinées au fusing ou au vitrail à l'origine)
qu'ils
découpent en fines lamelles pour les faire fondre dans la
flamme.
- A noter qu'il existe aussi du tube en verre tendre (chez Lauscha ou
Effetre par
exemple).
B/ Le verre borosilicaté (hard
glass) : En général il répond
à la norme
DIN ISO 3585. Ainsi toutes
les
marques (dédiées au travail à la
flamme) sont
compatibles (pour le travail à la flamme. C’est un
verre
à faible
coefficient de dilatation : 34 10^-7 donc qui résiste
très
bien aux chocs thermiques et aux tensions internes. Ce
verre demande
plus de chauffe, il durcit rapidement hors de la flamme, et se nappe
moins délicatement que
le
sodocalcique, mais par contre, il se souffle très bien, et
permet des formes creuses complexes. Le transparent (incolore) est bon
marcher, et la couleur coûte plus cher.
1/ Pour le verre borosilicate transparent (incolore) : en tubes,
baguettes ou
en profilés décoratifs.
Pour acheter au détail ce verre, en transparent
incolore :
je vous propose l'idée de contacter les verriers au
chalumeau
(verrerie scientifique) de votre région.
2/ Pour la couleur en
borosilicate, il existe les fabricants suivants:
- Fabricant: ALCHEMY
(made in USA). http://glassalchemy.com.
- Fabricant : NORTHSTAR (made in
USA). . http://www.northstarglass.com/
- Fabricant: Momka's
glass http://www.momkasglass.com/
- Fabricant: Trautmann art glass COE
33 (made in USA) http://www.taglass.com/033.html
- Fabricant BOROSTIX (mase in USA)
http://www.originglass.com/products/boro-stix.aspx
- Borosilicate Chinois (revendu sous divers noms dont "Colourstar")
http://www.xuefengji.com/
C/ Remarque : le verre
appelé pompeusement
"cristal" n'est
que
du verre softglass (basse température) comportant 24% (ou
plus)
d'oxyde de
plomb (c'est la règlementation française pour
avoir droit
à cette appélation de "cristal"). Il n'est
presque plus
utilisé en France pour le
travail
artistique
à la flamme, car il a des inconvénients: il n'est
pas du tout écologique (à cause du plomb), ne
peut pas se mélanger avec d'autres marques, et ne supporte
que la flamme oxydante pour le travail. Il offre
-il est
vrai- plusieurs couleurs vives inimitables (comme le rose bombon) dans
sa palette, et une inertie thermique facilitant certains travaux, mais
les
nouveaux verres d'aujourd'hui le supplantent par leurs autres
qualités et leur prix. Je rappelle que sa vieille
réputation
du cristal, verre "précieux" ou "limpide" n'est plus
fondée
depuis longtemps (grâce au progrés techniques de
l'affinage des autres verre). D'ailleurs il est impossible de
différencier à l'oeil le verre ordinaire du
cristal. Donc
quel intérêt ?...
14/
Comment savoir si deux verres sont compatibles pour le travail au
chalumeau ?
Il peut être intéressant de mélanger
des verres de
différentes provenances. Dans ce cas, voici comment savoir
si
votre oeuvre ne va pas casser :
Le coefficient de dilatation est déterminant pour savoir si
deux verres
pourront se supporter après avoir été
mélangés et refroidis, sans casse.
Le coefficient de dilatation correspond à
l’allongement
observé d’une tige de verre de 1 mètre,
que
l’on a chauffé de 1°C. Il est, par
exemple,
de :
104*10 -7 mètre pour le verre
Effetre. Pour simplifier l’écriture, on
n’écrit que 104.
90 pour le Bullseye
80 à 85 pour le verre de bouteille et le verre à
vitre
34 pour le pyrex
5 pour le verre de silice
- Bref, si vous avez cette information technique: vous devez savoir
qu’une tolérance de + ou - 5 est possible entre
les deux
verres, parfois moins suivant la forme et
l’épaisseur de
votre pièce. Donc plus l’écart est
grand, plus le
risque de casse existe. Et quoi qu’il en soit, il faudra
recuire
de suite la pièce réalisée (pour que
les tensions
résiduelles du travail au chalumeau ne s’ajoutent
pas aux
tensions incurables résultant de la différence
des
verres).
- Si vous n’avez pas cette information: alors un petit test
pratique est possible :
Fondez un morceau de chaque verre dans la flamme. Soudez en proportions
égales ces deux verres de façon à
former une
pastille dont chaque face sera faite d’un verre distinct.
Réchauffez et tirez la pastille en un fil fin, bien droit,
sans
rotation. Attentez que le verre se fige, coupez les
extrémités du fil et posez-le sur la table.
Observez: ce fil est donc constitué de
deux
moitiés de verre différents, qui se contractent
chacun
plus ou moins en refroidissant. Ainsi probablement, il se courbera une
fois froid (il s'enroule du coté du verre ayant le plus fort
coef de dilatation). A vous d’interpréter
l’importance de la courbure pour estimer
l’éventuelle compatibilité ou pas, mais
sachez que
le fil doit être pratiquement droit pour témoigner
d'une
compatibilité parfaite.
15/ Quel est la
particularité des lunettes filtrantes de protection, et
comment faire pour
travailler avec des lunettes correctrices en plus?
D’abord : la filtration des lunettes de verrier a pour but
de vous protéger de la radiation jaune et
éblouissante
qui est
causée par les particules de sodium arrachées du
verre
par la
flamme (lumière de 589 nanomètres).
Différents
fabricants de lunettes filtrantes pour verriers proposent des verres
dopé au Dydimium (de couleur bleu ou parfois mauve)
qu'ils appellent: Néoprotec, Fleury CBS, AUR-92,
AGW 186
ou
200
ou 203, Phillips 202.
Pour le travail du
borosilicate de couleurs, des verres spécifique (plus
foncés) sont
nécessaires
à cause des plus fortes radiations émises par ces
verre colorés; ils sont només « Green
ACE IR »
ou « Boroscopes », sont de couleur verte, et ont
deux intensités de filtration au choix (Shade 3 ou Shade 5).
Il existe aussi des
lunettes avec des verres comportant ces deux types filtrations (voir
photo)
Exemple de distributeur bien achalandé: http://www.sundanceglass.com/didymiumsr.htm
Pour les binoclards (comme moi) il n’est effectivement pas
agréable de
travailler avec deux paires de lunettes : une pour corriger la vue,
l’autre
pour
filtrer les radiations. Donc voici les astuces
qui existent :
- Acheter des sur-lunettes filtrantes à pince. C'est
très
léger (en plastique) et on peut les relever (grace
à un
pivot-charnière). Fabriqué par
http://www.phillips-safety.com mais assez distribué en france
- Acheter des sur-lunettes (en image également ici
à à doite )
- Faire des lunettes filtrantes à sa vue. En France, les
opticiens ne connaissent pas notre type de filtration, d'autant plus
que Peltor et Essilor ont arrêté de fabriquer ce
produit.
En Suisse, demandez un devis pour les verres
filtrant corrigés chez Fleury
CBS
- Acheter (en Allemagne) le pack design 3 en 1 =
lunette/filtration/correction, nomé: "IsiClick ACE-glasses
for
lampworkers" voir la démo
explicative (en angalis) :ici
- Mettez des lentilles, puis des lunettes filtrantes standard.
- Enfin, gardez vos lunettes correctrices normales et
équipez votre chalumeau d'une vitre filtrante qui
s’intercale donc entre la flamme et vous. Cela permet aussi
de vous protéger des éclats de verre
éventuels, mais c'est dans les 150 €
16/
Est-ce utile d’acheter un économiseur ? (pour
économiser l'oxygène des bouteilles uniquement)
Pour
ceux/celles qui utilisent des bouteilles d'oxygène (non
compatible avec un oxy-concentrateur)
Votre
chalumeau continue à brûler inutilement
l’oxygène et le gaz lorsque vous sortez le verre
de la
flamme (pour tirer le verre, le travailler en phase de refroidissement,
ou plus souvent pour attendre qu’il se fige). Cette
consommation
est un gaspillage plus ou moins grand suivant vos techniques de travail.
Un économiseur pour chalumeau est un appareil qui
s’intercale entre les bouteilles et le chalumeau, et qui sert
de
robinet « tout ou rien » pour les deux gaz (oxy et
propane), afin d’interrompre la combustion dans les moments
inutiles. On le fait fonctionner avec le pied puisque les mains sont
occupées (ou, pour les chalumeaux à main : en
reposant
celui-ci sur une gâchette-robinet). Une veilleuse est
prévue pour ne pas avoir à rallumer la flamme.
Ainsi pour
reprendre le travail : on relâche la pédale (ou on
soulève le chalumeau à main de sa
gâchette), et la
flamme est ré-alimentée en gardant bien
sûr le
réglage précédent
l’interruption.
Astuce : les économiseurs à pied
coûtent cher et
sont fait pour des hauts débits. Si vous ne faites que des
perles (ou de petits sujets) vous n’aurez besoin que des
faibles
débits. Ainsi, un simple économiseur pour
chalumeau
à main est utilisable pour notre cas (ce sera moins
coûteux à l’achat), en image ici
à droite. Mais il faudra
apporter les
modifications suivantes : équiper la gâchette
d’un
cordon pour l’actionner au pied et renvoyer la veilleuse
dans le
tuyau gaz (à l’aide d’un simple raccord
en T)
(pour que le chalumeau fasse lui-même
veilleuse).
Il ne vous reste plus qu’à calculer la
rentabilité de cet outil facultatif (qui coûte
dans les 200 euros HT).
17/
Comme vendre occasionellement ses créations
(législation Francaise):
Compilations personnelle d'informations chiffrées,
mis
à jour en janvier 2009, pour démarrer
légalement la vente occasionnelle de vos
réalisations.
Cliquez sur: "Vendre ses
créations"
18/
Les perles creuses & soufflées :
Les
perles transparentes pleines permettent, par effet « loupe
»,
de "zoomer" et mettre ainsi en valeur un décor
intérieur
et une profondeur, alors que les perles creuses ou soufflées
offrent, quant à elles, beaucoup plus de
luminosité
et de
légèreté dans
l’esthétique et
permettent d’être éventuellement
remplies
(d’argenture, de sable coloré,
de
perles de rocaille,...), ou de prendre des formes d'amphore ou de
miniflacon. Ces perles creuses ou
soufflées
peuvent être, elles aussi, incrustées
d’un
décor : cela se fera alors dans
l’épaisseur de leur
paroi, ou en relief à leur surface.
Je connais trois méthodes pour réaliser des
perles soufflées (toutes simples).
Résumé :
1/ La perle soufflée à partir d’un tube
de verre :
On tire une ampoule du tube (sorte de cylindre fini par deux pointes),
que l’on masse pour l’épaissir et
répartir la
chaleur et que l’on souffle (par une des pointes) pour
former
une sphère (ou une forme plus ou moins tordue si on veut).
Ensuite on arrache une pointe et on forme un trou
(d’où
passera
le fil du collier). Pareil ensuite pour l’autre pointe (sauf
que
là, il faut tenir la perle avec une pince). Voilà
c’est tout, mais il faut quand même un tour de
main.
2/ Perle creuse sur tige d’inox :
On réalise deux disques assez proche sur une tige
d’inox
recouverte de séparateur. Puis on ajoute des fils de verre
pour
rejoindre les bords des deux disques, afin d’enfermer un
volume
d’air. Enfin on chauffe toute la perle pour napper sa surface
(par tension superficielle du verre liquide). Et voilà...
sauf
que
s’il y a une fuite d'air enfermé (à
cause d'un trou
oublié) alors c’est la catastrophe: la perle
«
s’effondre ».
3/ Perle soufflée à l'aide d'un tube
d’inox :
Réaliser une perle creuse comme indiqué
ci-dessus, mais,
à la place de la tige d’inox, utilisez un tube
d’inox bouché d’un coté et
pourvu d’un
trou latéral qui communique avec
l’intérieur de la
perle. Ainsi, en soufflant par
l’extrémité, vous
pouvez contrôler le diamètre de la perle, son
épaisseur et ajouter sans souci des incrustations diverses
à volonté.
4/ Perle soufflée en bout de tube d’inox :
On réalise une boule soufflée en bout de tube
(genre :
verre soufflé à la canne, en miniature). On
éclate
l’extrémité de la boule et on borde ce
trou. On
colle un pontil à côté du trou et on le
ré-axe
pour tenir la perle par ce moyen désormais. On arrache
alors la
perle de sa tige d’inox et on éclate un trou sur
la zone
de l’arrachage, que l’on borde. On retire
proprement le pontil, en tenant la perle avec une pince.
Voilà,
c'est pour les maniaques qui ne veulent pas une trace de
séparateur sur leur perle.
Si vous n'avez rien compris, voici un schéma: ICI
Remarque : les perles creuses sont beaucoup moins sujettes aux chocs
thermiques, et peuvent même refroidir à
l’air sans
casse. Ce qui ne doit pas
empêcher de les recuire
quand-même par la suite pour «
dé-stresser
» le verre.
19/
Que veut dire "travailler en oxydation ou en réduction"
(à propos de la flamme) :
D’abord explication des termes :
- Oxydation
: c’est simple, par exemple : le fer devient de
la
rouille quant il s’oxyde. Il est alors oxydé :
c’est
de l’oxyde de fer. On sait que cet
élément (le fer)
s’oxyde facilement.
- Réduction
: Lorsque la rouille devient du fer, alors on
dit
que l’oxyde de fer est "réduit": cela a
été désoxydé, devenant du
fer,
ce
phénomène est une réduction
(c'est du vocabulaire de
chimiste). C’est cela qui se pratique par exemple dans les
fours
à coke pour extraire le fer du minerai. Ce minerai contient
de
l’oxyde de fer qui est réduit dans les fourneaux :
l’oxygène du fer se lie avec le carbone du coke
(lequel devient du gaz carbonique) et le fer devenu métal
coule vers
le
bas et en ressort liquide.
Il existe des éléments qui s’oxydent
facilement
(exemple : le fer), et d’autres qui se réduisent
facilement (l’or, par exemple).
Qu’en est-il pour le verre ? Et bien le verre est une soupe
d’éléments oxydés. Exemple :
oxyde de
silice, oxyde de calcium, oxyde de sodium, oxyde de plomb (pour le
cristal), oxyde de cobalt (pour le colorer en bleu), etc.…
Chaque fabricant concocte sa recette.
Le verre est solide et stable à température
ambiante. Mais dans la flamme il se met
à
fondre, devient liquide, et peut alors réagir chimiquement
à
l’atmosphère qui l’entoure. Et ce qui
l’entoure, à ce moment-là,
c’est la flamme...
et cette
flamme c’est vous qui la réglez. Et ce
réglage a
pour conséquence de pouvoir changer la composition chimique
de
la surface du verre et donc son aspect.
- Vous créez une atmosphère oxydante lorsque vous
alimentez la flamme avec un excès
d’oxygène (=une
fois le propane brûlé : il reste donc encore de
l’oxygène). Cela a peu d’incidence, en
général, car le verre est
déjà une
matière oxydée.
- Vous créez une atmosphère réductrice
lorsque
vous alimentez la flamme avec un excès de propane. Il
n’y
a pas assez d’oxygène pour brûler ce
gaz, alors il
reste encore du propane (dans la flamme) dont le carbone
imbrûlé fait jaunir la flamme. Ce carbone est
hyper
réactif (à cause de la forte chaleur) et tant
à
réduire les composés à la surface du
verre = il
tend à leur prendre leur oxygène. Ainsi cette
flamme
changera la composition chimique de la surface du verre et donc son
aspect. Par exemple : l’oxyde de cuivre -qui rend le verre de
couleur verte, le plus souvent- deviendra rouge, car il sera
réduit en cuivre métal et celui-ci a cette
couleur.
Ce phénomène peut être
prononcé ou
imperceptible, recherché ou imprévu,
esthétique ou
disgracieux. Il est réversible (plus ou moins facilement) en
recréant une atmosphère fortement
opposée au
précédent changement. Rappel : ce
phénomène
n’est possible que lorsque le verre est suffisamment chaud
(collant, pâteux, visqueux ou liquide) .
Maintenant bonne recherche dans vos créations artistiques !
Si vous avez trouvé ces explications assez claires, on peut
poursuivre: certaines couleurs du verre sont obtenues avec des
colloïdes de métaux, et non pas des oxydes de
métaux
dissous. Ces colloïdes réagissent
différemment : ils
opacifient le verre dans la masse, et peuvent changer
d’aspect
(couleur/transparence) sous l’action de chauffes &
refroidissements lents ou bien brusques. Ce sont les «
Striking
colors » en anglais
20/
Construire son four de recuisson
Chapitre réservé au bon bricoleurs:
L'investissement financier pour acheter un four de recuisson
spécial perles est important.
Compter 600 à 1000 euros HT environ suivant le
modèle, avec parfois des difficultés
d'importation.
Voici des solutions alternatives possibles, que j'ai
réalisé pour moi-même ou pour d'autres:
A/ Modifier un four:
Si vous avez un petit four pour la faïence, ou un four pour
émaux sur cuivre (avec une régulation correcte) :
On peut l'utiliser tel quel; on met chaque perle avec toute la tige
d'inox dans le four à 500°C (promptement, car c'est
assez chaud !). Mais bon! c'est pas très pratique.
Alors pour l'améliorer, on peut démonter la porte
de ce four et la remplacer par une autre qui comporte un rideau de
fibre
réfractaire (=fibre céramique): ceci pour laisser
dépasser la moitié des tiges d'inox et
préchauffer les baguettes de verre (si on veut) . Cette
méthode est un bon compromis.
B/ Construire son propre four (dans les « règles
de l’art »)
Sujet réservé aux bricoleurs confirmés
!
La démarche de construire un four est longue,
nécessite des connaissances techniques et une
facilité d'approvisionnement pour les composants.
Il ne s'agit pas d'un simple four de cuisine
"amélioré", car la température de
500°C à maintenir constamment nécessite
des matériaux réfractaires performants (= comme
ceux des fours de type poterie & céramique) et un
élément de chauffe adéquat.
Le site de Smart 2000 est très bien documenté sur
la théorie et la pratique des fours de poterie et les infos
qu'il dispense vous seront fort utiles.
http://perso.wanadoo.fr/smart2000/construire%20un%20four.htm
En plus de ces dernières, je vous présente aussi
mes conseils pour construire un four de recuisson plus
spécialisé pour les perles de verre.
En matériel, il vous faudra:
1/ Un régulateur de température:
Il en existe plusieurs sortes:
-
Thermostat de type bilames: en fait il ne régule
pas la
rempératue, mais sert à intérompre le
courant
périodiquement, On en trouve dans les grilles-pain, ou les
four
à émaux pour cuivre. C'est trop approximatif pour
un four
de recuisson du verre
- Thermostat
avec sonde
de dilatation (comme dans les réfrigérateurs). Il
n'existe pas de
modèle que je connaisse pour plus les 500°C qui nous
intéresse.
- Régulateur de puissance à triac
(utilisé dans
les variateurs de lumières halogènes par
exemple). Il ne
régule que la consommation électrique. Trop
imprécis pour utilisation dans
four de recuisson du verre
- A préférer:
-
Régulateur électronique (il régule 1
valleur (1
palier) de température, donc pas de courbes de
montée ou
descente de T°). Nécessite un relais de puissance et
sonde
de type K résistante
à 600°C mini.
Exemple: photo de droite. Maintenant
on en trouve à moins de de 20 euros sur
ebay sous le nom "Maintenant
on en trouve à moins de de 20 euros."Digital PID Temperature
Controller"
- Programmateur : permet de programmer un suivi de
température avec plusieurs
valeurs (donc montée, plateau, descente,...), et parfois de
pré-enregistrer plein de courbes de
température à l'avance. Nécessite
un relais de puissance et sonde de type K résistante
à 600°C mini. A partir de 100 euros.
2/ Une carcasse :
Une boite métallique pour le four, une autre pour le
régulateur et une porte. A faire (=découpe de
tôle et pliage) et/ou à trouver
idéalement en magasin (valise de caisse à outil).
Conseil: éloigner un peu le régulateur
électronique du four pour lui éviter de
chauffer.
Concevoir si possible une avancée pour accueillir les tiges
d'inox qui
dépassent, ainsi que des pieds assez hauts pour une
circulation d'air sous la boite du four.
3/ Un isolant réfractaire :
On pourra utiliser plus judicieusement du "carton
céramique" ou de la fibre réfractaire
(non
toxique, du type four à raku) (pour
cela : voir les revendeurs de matériel pour
céramiste de votre région).
Il faut en mettre 5 cm
d’épaisseur (ou plus). Prévoir leur
système de fixation si besoin: agrafes faites en
fil d'inox (fixée par + rivets.
Éviter la
colle réfractaire qui
ne tient pas dans le temps.
Moi je ne conseille pas les briques réfractaires type
cheminée ou barbecue (car : trop lourdes = elles ont bien
trop d'inertie pour un si petit
four)
4/ L'élément chauffant :
Pour une petite boite (disons 28*10*10cm intérieur), il doit
dissiper environ 300 watt, en moyenne. Comme le régulateur
le fait fonctionner par
intermittence, (disons 50% du temps, en gros, à la louche)
il faut donc
prévoir un élément qui fasse autour
des 600 watt.
Attention, ne pas trop surestimer la puissance: cela produirait une
température oscillant trop fortement
(conséquence:
collage du verre dans le four alors que la température est
pourtant réglée à
500°C).
Vous avez le choix entre du fil de résistance de four (type
Kantal) ou une résistance blindée.
Bien calculé, il peut avoir une très grande
longévité. Il faudra le bobiner. Attention,
toutefois, de prévoir une conception qui évite de
s'électrocuter en mettant les tiges d'inox dans le four.
Trois solutions pour cela:
° un capteur qui coupe le courant dans le résistance
quand on ouvre le four (norme française)
° une position inaccessible de la résistance (dans
certaines conceptions américaines)
° un blindage du bobinage du fil, grâce à
un tube de quartz (mais c'est plus compliqué à
faire)
- Une résistance
blindée "haute
température" est isolée
(électriquement). Elle est de même type que celles
des fours de cuisine, mais peut aller jusqu'à 650°C,
voir 900°C pour certaines (maximum). C’est un bon
compromis technique, mais elle ne convient pas si vous
prévoyez de faire du mini fusing ou des bijoux en
céramique avec votre four.
C'est l'option de la résistance blindée
que je conseille.
5/ Un relais de puissance :
Il en existe deux sortes: électromécanique et
statique. Je vous conseille un relais statique (appelé aussi
relais logique); ils sont un peu plus chers mais: parfaitement
silencieux et plus fiable. Choisir un modèle compatible avec
le
voltage du signal du régulateur.
6/ La sonde :
Dans notre cas, ce sera un thermocouple, de type K (à
vérifier avec votre régulateur). En
fait c'est
une soudure de deux fils nikel-chrome
différents.
Tarif 15 à 20 euros chez Conrad par exemple
7/ Quincaillerie:
Fil électrique, prise, interrupteur, voyant, visserie,
soudure, rivets, charnière, poignée, gaine
thermorésistante, …
8/ Contrôle:
Lors des premiers essais, il est pertinent de vérifier que
la température affichée est effectivement celle
qui existe dans le four. Il n’est pas nécessaire
d’acheter un appareil spécial pour cela.
Aujourd’hui, beaucoup de multimètres sont
équipés de prise normalisée pour sonde
type K, et lisent la température de 0 à
999°C de manière fiable.
10/ Revendeurs utiles pour les fournitures (VPC)
- Electronique
et
électricité (VPC
possible), par
exemple:
-
Conrad (dont: régulateurs et
programmateurs)
- Sélectronic
- Radiospares (dont: régulateurs et programmateurs)
- Isolation,
et
fils de résistances chauffantes,
voir la liste
de Smart:
http://perso.wanadoo.fr/smart2000/fournisseurs.htm
et pour des résistances blindées (et
quelques régulateurs
et programmateurs):
- Vulcanic
- Watlow
PS: ne me demandez pas de vous construire un four: je n'ai plus le
temps à cela.
21/
La compil du Forum "Verre au chalumeau" (mais qui date de janvier 2008):
Le forum est riche en informations diverses. En 2008 j'ai
sélectionné des messages pertinants et
les ai classés par thème enfin de les rendre
rapidement et efficacement accessibles. Ainsi une base de
données pédagogiques est née
grâce
à tous ceux et celles qui participent au forum en
apportant des infos, qui font part de leurs expériences ou
qui
commentent l'actualité technique et culturelle. Merci
à eux
pour leur partage et leur dynamisme.
Cette compil est
perfictible et vos remarques ou votre participation
littéraire sont bienvenues.
Index:
AVIS aux
débutants et aux futurs débutants