La
compil du forum "Perles au chalumeau", chapitre:
Fluides
et sécurité
1/ Lunettes filtrantes de
protection spécial travail du
verre au chalumeau
2/ Concentrateurs d'oxygènes
3/ Détendeurs
propane - butane
4/ Clapets anti-retour
5/ Votre sécurité est
votre responsabilité
6/ Ventilation
1/
Lunettes filtrantes de protection spécial travail du verre
au chalumeau
En parcourant les forum et les ateliers sur le net, je me
suis rendue compte que l'information dont nous avons profité
au cours de mon stage à Vannes n'était pas
connue, donc je vous la livre, seront peut être
interessés ceux qui sont soucieux de leur santé.
Nous avons eu une information d'une usine fabricante de lunettes, qui
nous ont expliqué que les lunettes en "dididium" ne
suffisent pas à protéger les yeux des
chalumistes, qu'il faut rajouter une protection pour d'autre infra
rouges , pour une protection complète.
Bon, je sais que je ne suis pas des plus explicite, ça part
d'un bon sentiment mais je n'ai pas retenue les détails
exactes, bref, pour ceux que ça interesserait, voici les
coordonnées du contact en France :
France sécurité numéro de fax
03.87.73.05.27 (je n'ai pas le numéro du fixe)
Prix 2005 :
référence des lunettes en dididium 02-3022-98
Neoprotex 117 € ht
référence de la face relevable pour infra rouges
ik3 28 € ht.
(Je n'ai pas d'action dans cette entreprise)...(je n'ai pas d'action
ailleurs non plus)
Je suis équipée de ces 2 protections, donc il est
vrai que la face supplémentaire assombrit la vision, mais
s'avère très confortable quand on chauffe fort,
par contre pour les décors, je la relève...
De plus les lunettes support (dididium) sont réglables mais
réglée au minimum elles restent grandes pour ma
tête de piaf, et lourde pour mon nez, donc je les ai
agrémentées de bouts d'éponge d'un
effet artistique intéressant.
Je crois avoir été complète sur ce
coup là... J'aurai pu inclure la photo de moi avec les
lunettes, mais je vais m'épargner cette humiliation...
Christel
---
Je
vous présente un comparatif des performances de filtrations
en fonction des fabricants de verre.
Pour que les débutants puissent comprendre: la
spécificité des lunettes de verriers au chalumeau
est de supprimer l'éblouissement jaune du sodium
arraché par la flamme (qui est
précisément de 589 nanomètres) tout en
laissant une visibilité maximale pour tout le reste
des couleurs visibles, et ce, afin de pourvoir
apprécier les nuances des coloris de verres
travaillés, l'épaisseur et la transparence de la
matière.
Les fabricants ont donc formulé des verres
spécifiques pour concillier ces deux exigeances.
A cela s'ajoute secondairement la bienveillance de stopper les UV et
les infrarouges. Contrairement aux métalos, les verriers
à la flamme n'y sont pas fortement soumis, mais pour un
travail à plein temps, c'est malgré tout un
paramètre à prendre en considération.
Je précise deux cas particuliers :
-le borosilicate de couleur pour lequel on conseille une petite
filtration générale en plus (= verres
légèrements foncés)
-le quartz qui lui irradie fortement dans toutes les
fréquenses du visible, et pour lequel des lunettes noires de
métalos peuvent convenir (mais personne n'est
concerné ici)
1/ On
commence par le plus vieux: le Didymium. Extrait de
wikipédia:
Le didymium est un
mélange du praséodyme et de néodyme,
deux éléments simples (métaux). On
l'utilise pour faire des verres qui arrêtent efficacement la
lumière émise par le sodium en fusion, tout en
laissant passer la plupart des longueurs d'onde du visible, permettant
ainsi d'avoir une bonne visibilité, contrairement aux verres
noirs des soudeurs. En photographie, il sert à faire des
filtres qui renforcent le rouge. On l'utilise aussi dans les
matériaux de calibration.Son nom signifie en grec
« élément
double ».
ICI graphique du didymium
2/ Néoprotec (vendu à l'origine par Essilor)
br>
3/ Phillips Boroscopes (plus d'infos du fabricant sur : http://www.phillips-safety.com)
- Pour le soft glass: ACE
ICI graphique Boroscopes ACE
- Pour le borosilicate: Green ACE #2, Green ACE #3, Green ACE #5
4/ AURA lens (plus d'info du fabricant sur: http://www.auralens.net/m1_eyewear.cfm)
AUR-92: Pour le soft glass:
ICI graphique AURA 92
- AGW-286: Pour le borosilicate:
ICI graphique AURA pour boro
5/ Fleury CBS (plus d'infos fabricant : http://www.fleury-optic.ch/pages/produits/fleurycbs.html#Anchor-soufleurs)
ICI graphique CBS
Pour
ceux qui ne comprennent pas ces
graphiques:
- à gauche ce sont les Ultra-violets
- à droite, les infra-rouges
- donc au milieu on a la zone visible par l'oeil humain (de 380
à 780 nm)
- et de bas en haut: on a le pourcentage (%) de transmission de la
lunière
---
Pour
comprendre la
particularité de ces verres filtrants, je vous propose de
comparer ces courbes (ci-dessus) avec celle d'un verre filtrant
"standard", c'est à dire du genre de ceux des lunettes pour
la soudure autogène, ou ceux des lunettes de montage. Par
exemple:
Par
comparaison, donc, on comprend que ces types de verre là
diminuent l’ensemble du spectre visible,
(et supprime les UV et les IF).
Et en effet,
si un jour vous vous "amusez" à essayer de travailler avec
de telles lunettes, vous aurez la vision suivante:
- une grosse
tache de lumière qui émane du sodium
éblouissant, atténué par cette
filtration
- et en
opposition, une vision en noir et blanc type "ombres chinoises" du
verre (au voisinage de la zone travaillée), rendant
impossible les appréciations de nuances de rougeoiement du
verre en fusion (car le verre à l'état
pâteux est très peu lumineux, contrairement au
métal en fusion qui lui est éblouissant), rendant
impossible l'appréciation des épaisseurs de la
matière par transparence, et impossible de visualiser les
motifs dessinés sur le verre et la palette de couleurs que
vous utilisez. Bref l'horreur!
Pour en
revenir aux graphiques des lunettes de verrier: On remarque que les
infrarouges ne sont pas toujours correctement filtrés avec
certaines marques. Ce qui n'est pas grave pour les verres "basse
température", apparemment. Par contre si vous travaillez du
borosilicate de couleur, sachez qu'à la
température qu'il demande, les oxydes colorants qu'il
contient commencent un peu à irradier dans toutes les
fréquences, et c'est pourquoi des filtrations
générales sont proposées en plus de
celle du sodium (avec des teintes plus ou moins foncées),
(et avec suppression totale des infrarouges)
Et pour
répondre à Bethy, il y a effectivement des gens
qui ont des yeux plus sensibles à la luminescence que
d'autres, et pour lesquels un supplément de filtration
générale est bienvenue. Dans ces cas je leur
conseille des verres filtrants pour le borosilicate (attention de
choisir adéquatement votre classe filtrante par rapport
à votre confort).
Laurent
---
Voici
une photo qui montre des teintes proposées par Boroscopes
pour les verriers, en fonction de leur travail et/ou de leur
sensibilité occulaire(voir les graph correspondant plus
haut):
From left to right: ACE, Green ACE #2,
Green ACE #3, Green ACE #5
Origine de l'image:
http://www.arrowsprings.com/html/eyewear.html
On remarque que leur ACE est (pratiquement) l'équivalent du
Didymium.
J'ai appris que ce n'est plus Essilor qui propose les verres
Néoprotec (pour faire des lunettes filtrantes à
sa vue), mais maintenant c'est : PELTOR (du groupe Aearo ).
Donc, chez votre opticien, transmettez-lui l'info suivante pour qu'il
vous commande ces verres à votre vue:
http://www.peltor.se/fr/Page.asp?PageNumber=764
Aearo LPE S.A.
300A rue Marcel Paul
94508 Champigny sur Marne Cedex
France
Tel: +33 1 48 85 20 88
Fax: +33 1 48 85 39 43
Contacts "Responsable Régional des Ventes Lunettes
Correctrices", voir:
http://www.peltor.se/fr/Representative.asp?PageNumber=202&Region_Id=40
Laurent
2/
Concentrateurs d'oxygènes
Pour
le confort de travail, vraiment les bouteilles d'oxygène
c'est le pied... Simplement, plus tu vas faire de perles, plus tu vas
consommer d'oxygène et plus la facture commencera
à te sembler élevée. C'est la raison
essentielle pour laquelle les gens ont commencé à
swithcer aux US vers les concentrateurs. Le mouvement des perliers est
vraiment arrivé en France au moment où tout le
monde parlait concentrateurs aux US et comme en France,
l'oxygène en bouteille semble être cher et pas si
facile à trouver...eh bien, les perliers français
sont fans du concentrateur...
Autrement dit
sur un an ou deux d'utilisation moyenne à importante,
côté facture avantage au concentrateur
Côté
puissance, confort de travail, peut-être même
bruit, avantage aux bouteilles.
Tu peux tout
à fait commencer par des bouteilles et toujours passer au
concentrateur par la suite.
Sylvie D.
---
Comparaison
coût bouteilles/concentrateurs:
D'abord il y a le coût de la location de la
bouteille d'oxygène. En effet, contrairement aux
bouteilles de propane où seule une consigne est
demandée, pour un bouteille d'oxy: une location est
également réclamée (pour
éviter que ces bouteilles restent inutilisées
chez les clients) (en tout cas dans ma région c'est comme
çà)
Pour ton calcul: disons que du 5 litres /minute = un débit
moyen utilisé.
Alors consommation = 300 litres/heure
Soit 13 heures de consommation d'une bouteille de 4 m3
A toi de faire tes calculs avec les tarifs oxygène de ta
région.
Mais disons 30 euros la recharge de 4m3. Mais c'est sans compter la
location ni la consigne.
Donc déjà l'oxygène te reviendrait
à plus de 2,3 euros de l'heure.
Alors si tu travailles au moins 87 heures au chalumeau, alors tu aurais
déjà largement amorti l'achat d'un concentrateur
d'occasion, et ne pas avoir à trimballer ces lourdes
bouteilles à recharger.
Bon, c'est une estimation à la
louche-hop-comme-çà.
Laurent
---
Alors voilà de quoi compléter la
curiosité de certains :
Historique : cet appareil (qui peut remplacer totalement
l’utilisation des bouteilles d’oxygène)
n’est
pas une technologie nouvelle. C’est simplement la France qui
est
en retard. Les zéolites sont des silicates
d’alumine
naturels, (ou aussi fabriqués synthétiquement),
dont les
multiples propriétés intéressent la
science depuis
longtemps. L’un d’eux a la
propriété de
retenir l’azote à haute pression,
d’où
l’idée de cet appareil qui filtre l’air
pour en
extraire l’oxygène. Les concentrateurs
d’oxygène sont très employés
chez les anglo-saxons et les germaniques dans le domaine
médical de l’assistance respiratoire, alors
qu’ils restent encore inconnus en France dans les
hôpitaux (ces derniers préfèrent
être câblé avec un central de stockage
ou trimbaler les bouteilles d’oxygène dont il faut
surveiller le reste de pression et les re-remplir
périodiquement). A propos, c’est pourquoi on peut
trouver fréquemment ce type d’appareil
d’occasion dans ces autres pays (sur e-bay) à un
prix intéressant, convoité pour une «
deuxième vie » de travail au chalumeau du
souffleur de verre.
Performances et comparaison :
Avec une bouteille et son détendeur vous réglez
la pression que vous voulez, mais pas avec un concentrateur : celle-ci
est pré-réglée de 0.35 à
0.6 bars suivant les modèles. Ce qui convient
très bien pour tous les chalumeaux, car ce qui importe
c’est le débit d’oxygène que
peut fournir l’appareil (* voir le message plus loin pour +
d'info sur ce détail).
Mon opinion : avec du 5 litres d’oxygène par
minute (à 95% en général) vous
alimentez le Minor avec une flamme de taille moyenne vous permettant de
faire des perles jusqu’à 21mm de
diamètre (exemple de modèle : le ISIOXY). Pour
une taille supérieur de perle (disons
jusqu’à 26mm) ou les perles longues: il faudra
être assez patient car la limite de puissance de la flamme
(ainsi alimentée) est déjà atteinte et
on compense donc en allongeant la durée de chauffe pour
arriver au même résultat (si possible) que si on
avait une flamme plus grosse. Donc ce n’est pas la peine
d’espérer faire des grosses murines par exemple.
Avec du 10 litres de O2 par minutes le confort de travail est
sûrement total. Je n’ai pas encore
travaillé avec mes deux ISIOXY couplés, (pour
travailler du pyrex facilement par exemple), mais je vous invite
à re-venir voir prochainement cet article pour en lire mon
rapport.
Particularité technique des concentrateurs
d’oxygène :
-Il fait un peu de bruit (sauf les modèles d'origine
médicale qui sont assez isolés), ce qui
gène plus ou moins certains utilisateurs. On peut
éventuellement le mettre dans une pièce
à coté, et allonger le tuyau.
- Il ne doit pas être utilisé avec un clapet
anti-retour à cause de la basse pression de production. Car
ces clapets ne laisse passer l’oxygène
qu’à plus forte pression, à cause
d’un puissant ressort pare-feu. Ceci peut être
compromettant pour les chalumeaux à pré
mélange
- le chalumeau doit avoir son robinet d’oxygène
toujours ouvert : l’appareil produit = il faut consommer,
sinon il surchauffe, et le zéolite
s’abîme. Pour ma part je vais placer un bulleur de
fuite de surpression pour me préserver de cet
inconvénient (fait en verre soufflé).
- espérance de vie : souvent annoncée
à 20 000 heure de fonctionnement.
(Réputé fiable comme technologie). Ce qui est
largement rentable comparé au prix/volume des bouteilles
d’oxygène. Passé ce cap, les
performances du zéolite décroissent : le
pourcentage d’oxygène baisse, mais
l’appareil reste utilisable avec une flamme un peu moins
chaude au chalumeau.
- Entretien : Aucun en usage occasionnel. Mais sinon : il est
annoncé de changer le filtre à
poussière une fois par an en cas d’usage intensif,
et j’ajouterai aussi en cas d’atmosphère
régulièrement salie pendant le fonctionnement
(exemple : cigarette).
- Les concentrateurs n’aiment pas les atmosphères
froide et humides et ne doivent pas être confinés
pour leur assurer une bonne ventilation (car il chauffe un peu).
Laurent DAPO
---
Merci Elise, pour ce lien!
Ils ont une très bonne animation pour expliquer le
fonctionnement d'un concentrateur. Alors pour ceux qui veulent savoir
un peu mieux comment cela fonctionne dans ce type d'appareil:
Voir les liens ci-dessous:
(cliquez sur "next" dans leur site pour voir toutes les
étapes)
Il y a 3 phases dans le processus de délivrance de
l'oxygène dans l'oxybox :
- 1 - La compression de l'air
- 2 - La séparation des gaz
- 3 - La délivrance de l'oxygène
Compression de l'air
L'oxybox filtre d'abord l'air des impuretés et
bactéries puis l'air est pressurisé pour une
obtenir un bon fonctionnement des tamis. Animation:
http://www.tlearnc.com/respironics/Courses/images/M5/operation/pneumatic/M5_flow1.swf
Le rôle des tamis moléculaires
Cette phase est la base du fonctionnement de l'oxybox. L'azote de l'air
va être absorbé et purgé des tamis pour
produire un air enrichi en oxygène à plus de 94
%. Animation:
http://www.tlearnc.com/respironics/Courses/images/M5/operation/pneumatic/M5_flow2.swf
La délivrance de l'oxygène
Cette phase definie le but de l'oxybox : founir de
l'oxygène. Animation:
http://www.tlearnc.com/respironics/Courses/images/M5/operation/pneumatic/M5_flow3.swf
Laurent
---
Je
travaille
personellement de préference avec les bouteilles car toutes
mes perles sont de plus de 2cm mais pour les cours ou les shows nous
avons des concentrateurs.
Les prix
varient encore entre 200 et 450 euro (à ce prix: les
concentrateurs sont d'occasion ( avec révision
technique), ont en général 5 l, et sont
relativement silencieux (les patients qui ont besoin
d'oxygène les ont à coté de leur lit)
Je peux
recommander Linde qui a une flamme très douce, oxy 4,5l
à fond sur Minor et propane 0,5 et de Vilbiss compact.
Une autre
chose qui rend difficile leur transport et logistique: ils doivent
toujours être transportés debout!
Natty
---
J’ai
couplé mes deux concentrateurs (à 5 litres de
O2/minutes) sur un seul chalumeau (un Mini CC), grâce
à un tube en T (ou en Y)
Voici mes
conclusions :
On peut alors
atteindre la puissance maxi du chalumeau, ce qui est bien utile pour
faire des grosses perles (jusqu’à 40 mm de
diamètre, tranquille).
Mais : on ne
peut pas travailler toujours avec les deux concentrateurs en marche (si
on ferme le robinet de O2 : c’est mauvais pour
l’appareil il paraît : surchauffe), il faut donc en
arrêter un de temps en temps pour le petit travail.
Deux
concentrateurs ne font pas beaucoup plus de bruit qu'un seul
finalement…
Laurent
---
Salut,
Mon père vient de me donner un vieux carlisle cc qui
à plus de 20 ans (photo ci-dessous) qu'il n'utilise plus
à cause de sa consommation en oxy.(il a un dard central et 2
rangées de minibuses)
Je viens de le brancher avec mon générateur
d'oxygène Onix + et les résultats sont
incroyable!!! Il fournit 8l/mn pour
une pression de 1.37 bars.
Je pense qu'il doit être à 30 % de ses
capacités et sa puissance revient à la
même que ma meilleur buse en prémix!
De plus comme le dard central et autonome avec les flames
extérieur, je peux passer d'une petite flamme à
une grande flamme trés rapidement...
Que du bonheur
Malgré sa puissance de chauffe, je ne crame pas le ditroic
Air
sep dit qu'il faut laisser tourner la machine 5 mn avant d'avoir la
bonne concentration d'O2, pour ma part il est efficace dès
sont allumage.
Il ne faut
jamais éteindre le générateur et le
rallumer de suite sinon de l'humidité se crée.
Air sep dit de
le laisser refroidir 1/2 heure avant de le rallumer. J'ai
remarqué qu'il pouvait toujours être chaud au bout
d'1/2 heure, il faut faire attention de ce côté
là.
Niveau
puissance, je travail facilement les baguettes jusqu'à 12mm
mais je paut tout de même travailler du 24mm avec beaucoup de
patience
PS: Mon vieux Carlisle cc:
Le Onix +:
Les américains viennent de faire un nouvel adepte(entre la
technologie du surface mix et le générateur d'oxy)
Styven
---
Bonjour à tous ,
Je crois être utile de vous mettre au courant sur des
problèmes avec nôtre concentrateur IsiOxy .
Ça vous aiderà à eviter tomber dans la
même situation .
Depuis mars ou avril on notait des traçes de
"fumée" dans les perles , principalement dans le transparent
Effetre . Cela nous a inutilisés pas mal de perles .
On a essayé changer le gas , tout type de dosage de gas ,
baguettes de verre , sans resultat . Les resultats etaient irreguliers
et souvent on perdait des perles à cause des taches de
"fumée" noir dans les couleurs transparentes .
On a décidé d'envoyer le concentrateur en
Allemagne pour être revu par le fournisseur .
On a découvert que les sels utilisées , dont Je
ne connais pas le nom et aussi les membranes etaient pleins d'eau !
Ceci se doit au fonctionnement au sol de nôtre garage , em
communication avec l'exterieur pour manque d'isolation et de chauffage .
Le coût de la réparation a
été, au tour de 320 euros plus au tour de 200
euros pour le transport .
On a maintenant le concentrateur dans une salle annexe , à
trois metres du chalumeau , dans une ambience chauffée . On
a aussi mis en fonctionnement dans la même salle un
equipement pour absorption de l'humidité .
Calculette en mains , même avec ce problème la ,
Je trouve encore qu'une perle sort à 1/3 à 1/4 du
coût (main d'oeuvre exclue) si on utilise le IsiOxy , ce
qu'on continuerà à faire .
Nôtre IsiOxy a fonctionné pendant presque 3 ans
avant la réparation .
J'espère que cette info vous aide .
José
---
Concentrateur d'oxygène:
Alors, si de l'air sort à la place de l'oxygène :
1/ Si le filtre en Zéolite est altéré.
Exemple:
- la zéolite arrive en fin de vie (plus de 20 000 heures). A
partir de ce moment la concentration d'oxygène
décroit
peu à peu, mais assez lentement.
- La zéolite a surchauffé (exemple: ventilation
interne
défectueuse, aération bouchée,
surchauffe). Dans
ce cas elle est cuite (au sens propre et au sens figuré)
- De la condensation s'est formée dans l'appareil (cause: il
est
utilisé dans un endroit froid et humide) et contamine le
filtre
de zéolite.
2/ Si l'électronique qui rythme les électrovannes
est défectueuse
A part çà, vérifier la bonne position
et la propreté des filtres à poussières
Pour info:
Les
concentrateurs d'origine médicale sont pleins d'alarmes de
sécurité. C'est un avantage ... et parfois un
inconvéniant.
Le
débit est visible avec la bille du
débimètre (le
régler sur 5 litres/minute, donc presque à fond)
Laurent
---
Sylvie D. avait donné un lien vers un bricolage
intéressant sur le lien http://www.treycornette.com/holdingtanktutorial.html
(qui ne fonctionne plus présentement)
Alors pour expliquer aux autres, j'ai à peu près
compris que :
L'idée est d'intercaler un volume (=un réservoir)
entre le concentrateur et le chalumeau, pour stocker
l'oxygène produit alors qu'on n'en consomme que
très peu. Du coup, on peut ensuite avoir un fort
débit pour un prochain travail, si besoin est.
Ce fort débit que n'aurait pas pu fournir le
concentrateur tout seul.
A noter que plus la pression de sortie de votre concentrateur est
élevée (voir info fabricant), plus ce
système serait efficace.
La personne du site utilise cette astuce pour un Barracuda (=grosse
buse)
Attention toutefois de ne pas obliger la concentrateur à
re-comprimer l'oxygène derrière la sortie
à une
pression trop forte (= supérieure au détendeur
interne
d'oxygène du concentrateur, soit 0,5 bar le plus souvent).
Enfin
c'est mon avis, sinon: surchauffe de l'appareil
Laurent
---
Autre option:
Ci-dessous un module de
re-compression d'oxygène. Le
concentrateur (standard) est simplement posé dessus et
fournit l'oxygène à la machine. Cette
dernière comprime cet oxygène à 200
bars dans une bouteille métallique transportable.
Pour info: cet unité est à but médical
et permet à un malade d'avoir une bouteille facilement
transportable (en voiture, en train) pour voyager. C'est pourquoi la
bouteille est petite, elle comporte d'ailleurs un débilitre
réglable de 0 à 5 litres/minute.
Si on imaginait une modification de connectique pour envoyer cet
oxygène dans une B50 (=une bouteille de 10 m3), alors cela
deviendrait très intéressant. Elle serait remplie
en 33 heures et et vous disposeriez alors de 10 m3 d'oxygène
à 200 bars. Idéal pour les gros chalumeaux.
J'ai vu cette machine chez Glassworks (Bever en Belgique). Un
modèle d'expo complet vendu 1000 euros (le prix de la
machine neuve est plus important...)
A noter que Ox6gen propose ce type de machine (=avec
compresseur et réservoir à 200 bars) mais
là ce sont plutôt des grosses machines
industrielles, à un prix... industriel.
Laurent
3/
Détendeurs propane - butane
Un détendeur propane réglable est un
luxe pour un Minor. Mais c'est comme tu veux. Un détendeur
de gazinière coûte 10 euros (photo ci-dessous),
avec deux tailles de tétines (en
général).
Info:
Pour ce qui est de la pression: un détendeur de
gazinière délivre 0,028 bar. Et c'est parfait
(pour un Minor), même avec ses vannes ouvertes à
fond, avec deux concentrateurs.
Pour ceux qui ont un détendeur de
propane réglable: régler 0,5 bar maximum sera
archi-suffisant, et mieux pour la sécurité.
Laurent
---
Personnellement, j'ai utilisé du butane au début,
puis ensuite du propane, et franchement, j'ai même pas vu la
différence sur la qualité de chauffe sur le verre
et je n'ai pas eu de trace sur mes couleurs.
Un mano butane
est valable pour le propane et réciproquement. Pareil pour
les clapets anti retour.
Laurent
4/
Clapets
anti-retour
Les
clapets sont faits (en france) pour fonctionner à
3 bars (environ) avec des bouteilles, et pas à 0.5
bars: avec un concentrateur. Résultat: ils peuvent resté
fermé à 0.5 bars = pas d'oxygène, ou
freiner fortement son débit. Et ce, à cause du
ressort interne qu'ils ont.
Laurent
5/
Votre sécurité est votre responsabilité
Bonsoir,
J’aimerai vous faire part de quelques réflexions
concernant votre sécurité lors du travail au
chalumeau.
Tout d’abord, les bouteilles de gaz.
Nous travaillons pour la plupart avec le propane et
l’oxygène.
Avant de commencer il nous faut des manomètres afin de
régler la pression à la sortie des bouteilles.
Je pense que le propane est sans problème en ce qui concerne
l’installation du détendeur.
Quant à l’oxygéne, c’est un
peu plus délicat. Le détendeur a deux
manomètres, l’une qui montre la pression restant
dans la bouteille et l’autre la pression de sortie
réglée (en bar), utilisée pour
travailler. C’est cette pression qui est
délivrée à votre chalumeau.
Une chose que l’oxygène n’aime pas
c’est la graisse (risque facilité de combustion).
N’ayez jamais
l’idée de graisser le robinet,
l'écrou ou la connection.
D’autre part il vous faut un clapet anti-retour.
Il a pour effet (en cas de problème) que les
gaz (et la flamme) ne retourne pas dans la
bouteille
d’oxygène et cause de plus gros
dégâts (explosion de la bouteille)
Les chalumeaux que nous utilisons sont des chalumeau
à mélange de surface,
Cela veut dire que les deux gaz se mélangent à la
sortie du chalumeau et non à
l’intérieur. Cette technique diminue
très largement le
danger de retour de flamme.
Pensez à contrôler
régulièrement
l’étanchéité vos joints et
tuyaux. Une fuite à l’intérieur du
chalumeau serait une cause de flash back. J’utilise un
Carlisle et je vous parlerai de son contrôle
étanchéité dans la rubrique
chalumeaux. Je dois avouer que j’ai travaillé un
an et demi avec Minor Bench et ne l’ai jamais
contrôlé !!!!
pour terminer, fermez les vannes de vos bouteilles lorque vous quittez
votre place de travail.
Maintenant les décorations du verre : frit,
émail, dichroic, pixie dust, feuilles d’or,
d’argent, de paladium…..
Ces produits chauffés sont toxiques.
Il est conseillé d’utiliser
des masques simples pour ne pas respirer les
poussières qui s’envolent toujours lorque vous
appliquez votre poudre sur le verre chaud,
masques avec filtre carbone pour les
fumées que dégagent particulièrement
les métaux, quelque soit la technique employée.
Le mieux serait bien sûr une ventilation adéquate
par aspiration, pas seulement les fenêtres ouvertes.
De toute facon une bonne ventilation est aussi vitale car le propane en
brûlant consomme l’oxygène de la
pièce et ceci de manière rapide, causant des maux
de tête……
Si Murano arrête en août sa production pour
contrôler ses fours et son matériel, je suis
persuadée que nous aussi nous pouvons suivre leur
exemple non?
ah oui j'oubliais presque le plus important: les lunettes!!!
Vous avez besoin de lunettes de protection qui filtrent cette
lumière jaune(sodium flare) du verre en fusion. Il y a
quelques variantes sur le marché mais comme nous utilisons
des verres qui fondent à basse température, le
didymium est le plus répandu.
J'attends des USA un verre, AV 2000, qui doit permettre de voir les
tons de rouge des températures de fusion....
Les practiciens sur le Boro utilisent naturellement d'autres verres car
ils travaillent à plus hautes températures.
Natty
---
Merci Natty,
Pour ma part, j'utilise du détendeur pour
gazinière avec mon chalumeau. C'est bien moins cher,
parfaitement "aux normes", et largement suffisant pour notre
utilisation.
Pour le clapet anti retour: attention aux utilisateurs des
concentrateurs. La faible pression de sortie de l'oxygène
(0.35 à 0,5 bar) est incompatible avec
la pose d'un clapet anti retour (ces clapets étant
conçus pour une plus forte pression (1 à 3 bars)
en France, ils freinent ou s'opposent au passage du gaz à
basse pression).
Moi je dis que les retours de flammes sont impossibles avec un
chalumeau à mélange de surface (surface mix) (des
revendeurs disent d'ailleurs "free of flashback"). Essayez d'en
provoquez un ! moi je n'ai pas réussi. Par contre pas de
problème pour faire "péter" un chalumeau
à pré-mélange (pre-mix) , d'ailleurs
ils sont prévus pour supporter cela (enfin pas trop
souvent tout de même).
Alors à l'opposé donc, avec un chalumeau
à pré-mélange (pre-mix) à
barillet: il peut vous arriver un truc sympa si vous ne mettez pas de
clapets anti retour: si par hasard le barrillet se positionne entre
deux buses: alors l'oxygène va aller remplir toute la
conduite de gaz jusqu'au détendeur de propane. C'est cool
non ? BOOM !
Cela étant, pour votre information, en France, la pose de
clapets anti - retour est obligatoire pour toute utilisation de
chalumeau oxy-gaz. Les normes française ne
considèrent pas l'existence des chalumeaux à
mélange de surface (surface-mix) qui ne risquent pas les
retours de flamme (flash back). (Ils sont un peu
arriérés en France ).
A part celà : il existe de la graisse spéciale
pour oxygène (non combustible). On l'utilise par exemple
pour graisser le bariller de certains chalumeau à
pré-mélange.
Laurent
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Suite à une demande de Steven (en message perso), voici ce
que je peux dire (ce que je sais) sur la
sécurité pour travailler en public et faire de
l'initiation (= législation
française).
- Clapets anti-retours obligatoires sur gaz et oxy (au plus
prés du chalumeau)
- Colliers à oreilles obligatoires pour fixer les tuyaux sur
les tétines (et non pas des Serreflex ou autre
système de collier amovible). Collier à oreilles=
ceux dont on écrase deux cotés avec une pince
lors de la pose.
- les bouteilles doivent être fixées à
un support fixe pour éviter le basculement (on utilise une
chaîne en général)
- les tuyaux doivent être spécifiques au gaz
qu'ils véhiculent. Pour l'utilisation en chalumeau : ils
sont armés d'un tressage en nylon. Ne pas utiliser des
tuyaux type aquarium (ne rigolez pas, c'est fréquent de voir
cela, euh... et même moi je le fais !)
- Je ne sais pas si la présence d'un extincteur est
obligatoire
- La ventilation / extraction d'air vicié du local doit
être effective et suffisante.
- lunette de protection Didymimum ou Néoprotec
Voilà, c'est tout ce que je sais.
Laurent
6/
Ventilation
J’ai
installé « mon atelier » au beau milieu
du salon. L’espace est donc assez grand (+ de 30m2),
j’ai plusieurs fenêtres donc j’en ouvre
une qui n’affecte pas la flamme. En hiver,
j’entrouvre l’imposte. Je n’ai donc pas
de système de ventilation comparable à ceux que
l’on voit parfois sur wetcanvas (voir la photo) et je
n’ai pas la moindre intention de l'installer dans la
déco de mon salon. Inconscience, diront certains. Mais
à quoi s’expose-t-on réellement? Je ne
me suis un peu documentée, mais n’étant
ni une scientifique, ni une fanatique du risque zéro, mes
informations sont loin d’être complètes.
Les 2 principaux gaz toxiques auxquels on peut être
exposé sont le monoxyde de carbone et un mélange
d’oxyde d’azote.
Une intoxication légère au monoxyde de carbone
fait apparaître des symptômes semblables
à ceux de la grippe, tels que mal de tête,
écoulement nasal, irritation des yeux, etc.
D’après ce que j’ai lu, il semble que
l’on atteigne rarement ce genre de seuil avec le travail des
perles au chalumeau, mais si cela devait arriver il faut fermer sa
torche et aérer la pièce. On peut aussi poser un
détecteur de monoxyde de carbone qui se déclenche
dès qu’un seuil de dangerosité est
atteint.
Quant aux effets sur la santé des oxydes d’azote,
ils sont les suivants : pénétration dans les plus
fines ramifications respiratoires pouvant entraîner une
dégradation de la respiration, une
hyperréactivité des bronches chez les
asthmatiques, une augmentation de la sensibilité des
bronches aux infections microbiennes chez les enfants. (NB : Seuil
maximal admissible pour l'OMS : 400 microgrammes/m3 de moyenne sur 1
heure, 150 microgrammes/m3 de moyenne horaire sur 24 heures.) Plus
d'info:
http://www.isgb.org/education/nox.shtml
Il faut savoir que ces deux gaz sont émis par les voitures
et dans la fumée de la cigarette… Au risque de
faire des plaisanteries stupides, peut-être que sur les
baguettes de verre Effetre, ils devraient inscrire : faire des perles
nuit gravement à la santé.
Sylvie D.
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Lors d'une visite à l'atelier d'Anne Londez (à
Lausanne) qui nous a sympathiquement expliqué son
installation, j'ai décidé de bazarder ma "cabine
de douche" (un peu trop imposante) pour un design plus light.
Et j'en suis assez content: le captage du gaz est total et la bouche
aspirante est orientable à souhait.
Je vous en fais part pour peut-être inspirer vos propres
installations si vous avez des talents de bricoleur.
Voici
les éléments:
- un kit
d'éclairage (vendu par Ikéa) diamètre
35cm = 10 euros (photo ci-dessous)
- un tuyau
flexible alu-gaz de ventilation = 7 euros
- Des bras
articulés de lampe de bureau
(récupération = 0 euros)
- quelques
rivets, boulons, et toujours le même ventilateur (de hotte
aspirante) placé à l'extérieur
- et quelques
heures de travail pour le montage (c'est pas si facile...)
Si
vous avez du simple vitrage, il est facile de faire un trou rond dans
une vitre pour passer les gaz d'une ventilation. Un outil à
molette est fait pour faire le trou proprement, et des interfaces en
plastiques font la connection avec la vitre.
Laurent