La
compil du forum "Perles au chalumeau", chapitre:
Astuces-et-tours-de-main
1/
Larmes-de-florentin
2/ Feuille de cuivre
3/ Problème de déformation des motifs
enrobés
4/
Mandrin pour faire des anneaux et bagues
5/
Les
méduses
6/
Technique des presses-papier
7/
Problèmes
avec les bords de la perles
8/ Les-perles-creuses-mode-d-emploi
9/ Argenture sur verre
10/ Les émaux
11/ Perles en boro "à l'envers"
12/ Comment percer
du verre à chaud
(création de trous)
13/ Verre craquelé
14/ Pour boucher hermétiquement un mini flacon en verre
15/ Faire des fils
16/ Faire des plumes
17/ Feuille d'or
18/ Découper un flacon & percer le verre
19/ Problèmes de flamme
20/ Des baguettes qui éclatent dans la flamme
21/ Les livres sur le travail des perles au chalumeau
22/ Perles à l'ancienne et perles africaines
23/ Implosions
24/ Tutorial
1/
Larmes-de-florentin
L‘une de ses caractéristiques les plus importantes
c‘est la GRAVITÉ. Grâce à
elle nos perles seront rondes, nous pourrons faire des dessins en forme
de vagues......
Comment se traduit la gravité ?
C‘est cette tendance du verre au stade ramolli à
vouloir toujours tomber sur la table si bien que nos perles ont parfois
des petits ventres ronds sur un de leur côté!
C‘est un des exercises les plus difficiles, garder
l‘équilibre d‘une masse qui veut
toujours sortir de son axe.
Eh bien jouons avec elle! et faisons des "larmes de
Florentin“ . C‘est l‘un des jeux
préferé de mes débutants.
Voilà comment cela se passe:
il vous faut un verre d‘eau juste en dessous de la flamme de
votre chalumeau.
Faites au bout d‘une baguette une boule de verre aussi grosse
(un gros pois) que possible jusqu‘à ce que vous
sentiez qu‘elle veuille tomber sur la table.
A ce moment là arrêtez de tourner votre baguette
qui gardait l‘équilibre de la masse et laissez
celle-ci tomber dans le verre d‘eau en ayant soin de ne pas
couper dans la flamme le fil de verre qui établira le
contact entre la baguette et la larme tombée dans
l‘eau.
Lorsque le verre commence à tomber il faut un peu
s‘éloigner de la flamme.
Terminé!, vous pouvez couper le fil (à la flamme)
le plus près de la baguette.
Eteignez votre chalumeau et tirez sur le fil pour sortir cette larme de
l‘eau. Lorsque celle-ci est refroidie, mettez-la dans votre
main comme si vous vouliez la garder au chaud et fermez vos doigts en
ayant soin de laisser sortir le fil.
Si vous faites des démonstrations en public, c‘est
très impressionnant mais ne choisissez pas
n‘importe qui pour le reste de
l‘expérience car......
demandez à la personne (ou vous-même dans notre
cas) de -gardant la main fermée- casser le
fil....... boum!, il s‘ensuit une explosion et il ne
vous reste dans la main que de la poudre de verre!
Le vie de notre larme ne tenait qu‘à un fil et
cassant celui-ci nous lui avons détruit sa tension.
voilà entre autre un moyen de faire rapidement des frittes
de grain #0
et si l‘expérience n‘a pas
réussi dès la première fois, vous avez
dans votre verre des frittes de grain #1 et 2 dont vous pourrez vous
servir ultérieurement en versant le contenu du verre dans un
filtre à café, faisant sécher les
éclats de verre sur un chiffon et les gardant au sec dans
une petite boite!
amusez-vous bien, ca vaut la peine d‘essayer et
c‘est un très bon exercice de controle de la
flamme et du verre
natty
---

Ah oui Natty, j'ai déjà essayé cette
amusante expérience à l'école de
soufflage de verre (pour laboratoire) à Dorian, quand
j'étais élève.
C'est en fait du verre trempé que
l'on fait, puis que l'on casse.
Sauf que cela ne réussit pas toujours : la goutte peut
éclater prématurément dans l'eau, ou
bien la base du fil peut être difficile à casser
à la main (d'ailleurs en forçant, je me suis
planté une pointe de cette goutte dans le doigt !).
Certain disait qu'il fallait utiliser de l'eau chaude pour quand
même limiter le choc thermique. En tout cas, le type de verre
utilisé doit influencer aussi sur la réussite !
C'est bête, je n'avais pas pensé à
utiliser cette méthode pour faire moi-même de la
fritte ! ... merci Natty !
A l'école Dorian ils appelait cela des larmes bataviques.
"Batavique:
Dérivé de batave, car le
phénomène a d'abord été
observé à Leyde. S'emploie uniquement dans
l'expression Larme
batavique, goutte
de verre trempé que l'on obtient en laissant tomber du verre
en fusion dans de l'eau froide, et qui se pulvérise quand on
en rompt la pointe."
Vidéo
de démontration (lien anglos-axon):
http://museumofglass.org/education/learn-about-glass/exploding-glass-ruperts-drop/
Autres
liens pour plus d'infos scientifiques (vidéos):
http://www.espci.fr/esp/CONF/2003/C03_05/conf5_2003.htm
Laurent
2/
Feuille de cuivre
Plus la feuille de cuivre est mince plus elle risque de
brûler,.....
suivant ce que l'on veut faire on peut découper la feuille
en petite bande plus ou moins large et inégale (pour
découper garder la feuille de cuivre entre les deux feuilles
blanches dans laquelle elle est vendu et découper les trois
feuilles l'une sur l'autre, c'est plus facile, séparer
ensuite).
lorsque ton âme est chaude et rouge, il faut rouler la perle
sur la feuille de cuivre pour l'enrouler, tu termines l'enroulement sur
les côtés avec un instrument qui te permet de
rabattre la feuille de cuivre partout.
ensuite il ne faut plus remettre la perle à la flamme sous
peine de brûler le tout, la tourner près de la
flamme pour qu'elle ne perde pas sa chaleur pendant que l'on fond le
verre transparent qui va enrober la feuille de cuivre, il faut faire
cet enrobage épais. le verre ne doit pas être trop
chaud lorsqu'il est posé sur la feuille, juste coulant.
suivant les essais que tu fais si la feuille a
brûlée, cela peut faire aussi des traces vert de
cuivre qui peuvent être interessantes.
bon travail !
marilyne et paule
3/
Problème de déformation des motifs
enrobés
Moi
aussi pour mes fleurs, j'ai parfois des pétales qui se
déforment lors de la chauffe finale (qui sert à
napper la surface et rendre la perle bien ronde). Mais voici la raison:
si on ne recouvre pas les motifs avec une épaisseur de verre
équivalente partout (et constante), alors le dessous (et ses
motifs) se déforme pour rattraper les différences
de niveaux.
Conclusion: il
faut bien recouvrir, avec régularité
d'épaisseur, même jusqu'au bord du trou de la
perle.
Laurent
4/ Mandrin pour faire
des anneaux et bagues
Coucou,
J'ai une
question à 2 balles
J'ai
acheté (au cas où) un jour un mandrin
à faire des anneaux chez gunar haag, aujourd'hui que le
verre et moi nous nous trouvons quelques affinités j'aimerai
utiliser cet instrument bien mystérieux
Florence
---
Salut
Florence,

Si c’est bien de ce mandrin dont tu parles, alors :
1) Il faut passer ce mandrin au chalumeau sans rien, juste comme
ça. C’est un traitement au démarrage
que tu n’auras plus besoin de refaire.
2) Une fois refroidi, tu l’enduis de séparateur
comme d’hab.
3) Tu laisse bien sécher le séparateur et tu te
lances.
4) Il faut faire fondre au bout de ta baguette une bonne
quantité de verre (au moins de la taille des boules de
chewing gum multicolores qu’on trouve dans certains
distributeurs), c’est plus facile avec une baguette de gros
diamètre.
5) Pendant de ce temps, tu préchauffes ton mandrin dans la
flamme
6) Tu surveilles bien que ton séparateur ne se fissure pas.
En cas de fissure, il faut recommencer depuis le point 2)
7) Tu appliques le verre sur ce gros mandrin, comme tu le ferais pour
faire le démarrage / l’empreinte initiale de ta
perle. Il faut pouvoir faire le 1er tour en une application. Ne pas
appuyer trop au départ.
Après tu peux ajuster les bords de l’anneau avec
une pince (tweezers) et tu peux rajouter autant de verre sur cette
empreinte initiale que tu en a envie.
9) Attention : bien garder l’ensemble de l’anneau
au chaud, car finalement il y a assez peu de verre, le mandrin est
gros, les risques de tension sont plus importants.
10) Dès que tu es satisfaite du résultat, mettre
au four pour la recuission
11) A la sortie du four, bien polir l’intérieur de
l’anneau pour ôter tout le séparateur.
Tout est dans la température du verre et aussi dans la
rapidité et la fluidité
d’exécution. Ce n’est pas si difficile,
mais cela demande un peu de pratique.
Bon, alors je les ai gagné ces 2 balles ?
Je voulais poster une photo du cours de bagues avec Diego Bottacin pour
qu'on puisse mieux se représenter comment ce mandrin peut
s’utiliser, une fois qu'on a maîtrisé
les anneaux "tout simples". Comme je ne l'avais pas sous la main hier,
je n'ai pas pu la poster tout de suite.

(en espérant que c'est bien de ce type de mandrin dont tu
parlais, parce que l'allemand, je le parle très mal et je
n'ai pas tout compris)
Avec
quoi nettoyer ? Avec un dremel et un embout pour polir,
après avoir fait tremper un bon moment la bague (sortie du
mandrin) dans du vinaigre (le vinaigre n’est pas obligatoire,
mais ça aide. C’est l’astuce que Mido
m’avait rappelée pour décoincer ma
perle du mandrin… c’est aussi utile pour faciliter
le nettoyage).
Quand nettoyer
? Forcément après la recuisson : car, pour
éviter d’avoir de la casse, il ne faudrait enlever
le mandrin qu’après la recuission. C’est
mieux, mais à chacun de décider et de tester.
Sylvie
---
Il
existe plusieurs façons de faire des bagues en verre, avec
des résultats différents.
Marie-Line m’ayant demandé un « tutorial
» pour des bagues sans séparateur, je vais me
lancer. Mais spontanément, je ne l’aurais pas
fait, car je manque de pratique / d’expérience
dans ce domaine , malgré le cours "spécial
bagues" que j'ai suivi avec Diego Bottacin. Par conséquent,
je vais juste poser les grandes lignes, ce qui devrait quand
même permettre à ceux qui en ont envie de tenter
le coup.
Remarque :
D’une manière générale, les
participants au
cours ont trouvé plus difficile d’apprendre
à faire
une bague « décente » qu’une
perle «
décente » et pourtant, nous avions le maestro sous
la main
pour nous coacher. Ce n'est donc pas si simple, même si
d'après Diego : "Fai cosi, cosi cosi e basta."
Une certaine expérience du travail du verre est donc
recommandée, ne serait-ce que pour
s’éviter de grosses frustrations.
Sur les photos ci-dessous, Diego Bottacin utilise un «
triboulet » pour former ses bagues, c’est plus
pratique (le « plan » de travail est à
une meilleure hauteur) mais pas nécessaire : un mandrin pour
anneau fixé à votre table de travail avec un
serre-joint fera également l’affaire.
Le grand défi de ces bagues c’est la
maîtrise de la chaleur du verre et une certaine
rapidité d’exécution qui vient
avec… la pratique.
On commence par prendre une baguette avec un gros diamètre
(10 mm) et on forme une grosse boule à une
extrémité. La boule doit faire environ 3.5
à 4 cm de diamètre.

Ensuite faites un col c’est-à-dire diminuez le
diamètre de la baguette, à l’aide
d’un ciseau de type coupe-cigar (diamond sheer) à
la jonction boule-baguette.

Repassez la boule dans la flamme, puis refroidissez juste un tout petit
peu sa surface en la passant dans un dé à
emboutir en laiton ou dans une palette graphite spécial
« billes »
Puis écrabouillez la sphère avec une pince plate,
ce qui vous donne une sucette ronde.

Créez avec une pincette / brucelle l’amorce qui
vous servira à refermer la bague ultérieurement.
Votre future bague a maintenant la forme d’un calisson
d’Aix. Mais le verre n’est plus suffisamment chaud.
Chauffer bien les 2 faces. Plus vous aurez travaillé de
manière rapide moins vous aurez à chauffer
à ce stade et mieux ce sera, car vous voulez conserver votre
« calisson ».

Attrapez l’extrémité libre du
« calisson » avec la brucelle et centrez le
« calisson » sous le mandrin et refermez
l’anneau (attention, pour bien y arriver, il faut que la
chaleur soit répartie uniformément dans le verre,
il faut étirer les 2 extrémités du
calisson de manière symétrique et il faut
être assez rapide : si le verre refroidi trop vous ne pourrez
plus tirer et fermer l’anneau. Le verre une fois en contact
avec le métal du mandrin va refroidir très vite.
D’un autre côté, si vous tirez trop
tôt, la moitié de votre anneau se
réduira à un « fil » tout
mince.

Retirez la bague de l'anneau.

et attrappez-la avec une pince du genre "hotfinger" pour vous permettre
de détacher la bague de la baguette. Chauffer juste la
jointure au niveau de la fermeture de l'anneau pour vous permettre de
couper l'excédent de verre.

Mettez au four pour la recuire. Et voilà (e basta!)
Au début n’essayez pas de décorer
l’anneau, visez juste la réalisation de la forme
dans une couleur unie, de préférence un
transparent.
J’ai oublié de photographier les bagues de Diego
comme mes pauvres tentatives du reste, j'ai dû
ajouté du coup la photo d'une version «
industrielle » pour que vous ayez le produit fini sous les
yeux. Désolée, ça fait tache, je sais.

Sylvie
5/
Les méduses
Il y a au moins deux manières de
faire des méduses, une fonctionne bien pour les perles,
l’autre pour les pendants.
Pour les perles, j’ai repris et traduis le tutorial de Mary
Lockwood.
Les tentacules:
En premier lieu, il faut réaliser un latticino (twisted
cane) pour faire les tentacules de la méduse.
Prenez une baguette de transparent incolore (choisissez de
préférence une baguette de gros
diamètre), enrobez-la de blanc, chauffez la partie que vous
venez d’enrober, et tirez des fils épais
d’environ 3 mm de diamètre. Coupez-les ensuite en
bâtonnets de 2.5 cm environ, coupez-en au moins 5.
Prenez à nouveau une grosse baguette de transparent
incolore, et chauffez environ 2.5 cm de
l’extrémité de la baguette, mais
attention elle ne doit pas fondre juste être un poil ramollie
et collante, repérez le changement de couleur de verre.
Prenez avec une brucelle à bout plat les bâtonnets
que vous avez coupés précédemment et
après les avoir rapidement préchauffés
dans la flamme, appliquez-les sur la baguette de transparent
chauffée (à chaque fois que vous en avez
appliqué un, n’oubliez pas de repasser
brièvement cet endroit de la baguette dans la flamme pour
vous assurez que le bâtonnet est collé).
Voici une coupe transversale de ce à quoi vous allez arriver
:

Si vous observez cette coupe, vous remarquerez les angles aigus
formés entre les bâtonnets et la baguette. Il faut
les
faire disparaître ou vous allez y emprisonner de
l’air au
moment de l’enrobage. Pour cela, chauffez suffisamment pour
que
la base des bâtonnets soient bien fusionnée avec
la
baguette. Cela fait, enrobez le bout de la baguette (la meilleure
façon pour ça est la technique
présentée
par Larry Scott dans Bead of glass de Cindy Jenkins : linear thin
casing) avec un transparent clair ou incolore. Une fois
l’enrobage terminé, fondez toutes ces couches de
verre.
Attachez un punty un pontil à cette masse
de verre,
cela vous assurera un meilleur contrôle lorsque celle-ci
commencera à se ramollir . Ensuite, tirer un fil de 4mm de
diamètre. Au début tirez tout doucement, de
manière à obtenir des diamètres
différents
qui pourront vous permettre d’avoir des
éléments
pour des méduses de différentes tailles.
Maintenant, le « chapeau » /
l’ombrelle de la méduse :
Prenez une baguette de blanc ou un autre opaque de couleur claire
(choisissez de préférence une baguette de gros
diamètre) et appliquez y des raies avec un transparent plus
foncé. J’utilise très souvent du vert
marin ou du rubino oro. Le vert marin rend vraiment bien sur du bleu
ciel et le rubino sur du rose foncé. Une fois que vous avez
appliquez les raies de transparent, fondez-les complètement,
puis enrobez cette partie de la baguette soit avec du transparent
incolore soit avec un transparent clair. J’essaie de rester
dans une même gamme de couleur, par exemple :
céleste clair, raie vert marin foncé, enrobage
bleu clair. Tirez des fils d’environ 2 mm de
diamètre voire moins et réservez.
Une fois que vous avez fait votre perle de base, utilisez un fil fin de
blanc opaque et dessinez un C sur votre perle. Veillez à
orienter le C de telle sorte que vous puissiez ajouter les tentacules
du côté ouvert du C. Prévoyez assez de
place si vous voulez en dessiner plusieurs. Ramollissez le ou les C que
vous venez de dessiner dans la flamme et prenez un petit outil
présentant un bout plat comme une des petites spatules que
l’on trouve dans les set présentant des outils
analogues à ceux des dentistes. Utilisez-le pour appuyer sur
le C ce qui aura pour effet d’étirer le trait et
d’agrandir la taille du C tout en conservant au trait sa
netteté. Fondez ces C, ceux-ci seront un peu
estompés.
Prenez ensuite les latticino que vous avez mis de
côté et et servez-vous en pour colorier
l’intérieur du C par des « traits
» successifs de gauche à droite, en suivant le
contour du C. C’est plus parlant sur le dessin le premier
trait y figure en rose, le deuxième en bleu et le
3ème en jaune.

Il est important de dessiner ce C blanc du début, car non
seulement il sert de guide à l’application
ultérieure du latticino mais il assure un fond, une base qui
permettra au latticino de ressortir plus nettement une fois la perle
terminée. Comme le latticino est enrobé dans du
transparent, cela évitera que l’œil
puisse distinguer la perle de base dans les interstices
créées par le transparent.
L’assemblage:
Une fois que vous avez terminé d’appliquer les
traits de latticino dans les C, fondez-les un peu mais pas
complètement, juste assez pour adoucir le relief de
l’ombrelle de la méduse. Changez de flamme, il
vous en faut une très pointue (beaucoup
d’oxygène) et dès que la perle sera
dure, chauffer uniquement le centre d’un C puis poussez le
latticino que vous aviez préparer pour les tentacules du
côté de l’ouverture du C. Le mouvement
va à la fois en bas contre la perle et vers
l’intérieur du C. Déplacer la perle car
maintenant vous voulez que la flamme chauffe l’endroit
où vous voulez couper les tentacules. Fondez le latticino
à cet endroit et ensuite à l’aide
d’un outil appuyez sur les tentacules pour les incruster un
peu dans la perle, mais pas complètement, assurez-vous
seulement qu’elles soient bien fixées.

Maintenant que votre méduse a ses tentacules, revenez
à une flamme normale, neutre et chauffez votre perle, juste
pour supprimer les angles aigus, les « ravins»,
mais pas trop. Moins le dessin sera fondu, plus l’effet 3-D
sera prononcé après l’enrobage. Il ne
vous reste plus qu’à enrobez la perle en utilisant
votre méthode préférée.
A vous de jouer !
L’effet 3-D est encore plus ébouriffant dans un
pendant, voir les 2 photos ci-dessous. La technique n’est pas
la même. Il faut que je vois comment je me
débrouille pour vous la présenter ici car je
l’ai lue dans un magazine américain et il faut que
je demande à l’auteur si me donne son accord pour
une traduction sur un site web.
NB. Pour les photos, c’est du boro, mais comme j’ai
vu des effets analogues avec du Satake, je me dis que ça
doit être possible avec du Moretti, même si le
résultat ne sera pas identique.
Le presse-papier est l’œuvre de Raz
et
le pendentif est l’œuvre de Rag 
Sylvie D
---
Tiens, je ne les fait pas comme çà mes
méduses!
Le début (pour les tentacules): c'est pareil (à
peu près), car je prépare une baguette de
filigrane qui fera les tentacules + du transparent autour. Mais ensuite
je mets une goutte de couleur au bout, que je fonds comme il faut pour
faire le chapeau. Et bien sûr, ensuite, je détache
la mini méduse et je la pose sur une perle puis je l'enrobe:
Laurent
6/
Technique des presses-papier
Tutorial sur les presses papier (avec inclusions, donc), ICI:
http://desertfireglass.com/slide.htm
C'est tout en photo, alors j'explique un peu (ce que j'ai à
peu près compris):
Le but est d'enrober une création en verre (un bouquet de
fleur,... ou autre) presque en une seule fois, et cela sans coincer de
bulles d'air. L'astuce trouvée est de faire l'enrobage sous
vide.
Oui, c'est comme çà. Mais si.
Pour ne pas que la masse de verre apportée ne refroidisse
pendant l'enrobage, il faut que le moule qui contient la
création soit maintenu trés chaud (donc dans un
four).
L'air est aspiré par dessous ce moule (à travers
un fond perforé, grâce à une pompe
à vide), et le vide se fait dès que la masse de
verre transparente obstrut le dessus du moule. Ensuite ce verre peut
rester en fusion (grâce à la chaleur du moule) et
s'infiltrer dans les interstices de la création,
aspiré par le vide.
Et donc aucune bulle d'air ne peut être coincée
car il n'y a plus d'air.
Ensuite pour finir, l'artiste retire tout çà et
ajoute du verre sur le fond de la pièce, puis refond tout ce
tas de verre pour en faire une sphère présentable.
Tout est fait au chalumeau.
Extraits de la démo du site desertfireglass.com:




Paul J Stankard doit sûrement faire pareil, et même
aussi en collant deux parties d'inclusions pour en faire une plus
grande (donc sans ajouter de fond, car là ce n'est plus la
peine) (voir 3ème photo de http://www.paulstankard.com/techniques.htm
). On remarquera d'ailleurs que pour les fleurs en forme de cornets:
elle sont déjà pleine de verre transparent
à l'intérieur, à la
préparation (voir en bas de page "Mountain Laurel Process")
Bon, c'est vite expliqué, mais cela n'a pas l'air
si facile à faire à mon avis...
Laurent
7/ Problèmes
avec les bords de la perle
Lorsque que je fais des
perles allongées, j'ai toujours des problèmes
avec les bords. Comment faire pour qu'ils ne soient pas coupants?
Tu
as plusieurs façon d'arriver au résultat que tu
cherches:
1) tu
commences par réaliser 2 petites perles identiques (spacers)
aux futures extrémités de ta longue perle.
Ensuite tu remplis l'espace entre les 2 spacers avec du verre mais plus
jamais tu ne vas chauffer fortement des 2 spacer initiaux.
2) tu fais ta
longue perle de base (décorée ou non suivant le
type de dessin) et ensuite grâce à la chaleur et
à la gravité tu amènes une certaine
masse du verre à une extrémité,
jusqu'à ce que tu aies un joli trou, tu sors la perle de la
flamme, tu laisses cette extrémité refroidir un
peu et tu rétablis ton mandrin à l'horizontale.
Ensuite tu recommence l'opération de l'autre
côté. Le spécialiste c'est Smircich et sa
vidéo volume 1 est absolument fabuleuse au niveau de la
maîtrise du verre, du contrôle de la chaleur et de
la précison du geste et du timing.
3) le
marvering.
4) le rajout
d'un tout petit peu de verre aux extrémité.
5) le
déplacement d'une petite quantité de verre avec
un outil, type couteau, palette.
Sylvie
D.
8/
les-perles-creuses-mode-d-emploi
Voici
un mode d’emploi pour réaliser des perles creuses.
Comme pour l’article sur le dichroïque, je
n’en suis pas l’auteur, seulement la traductrice
NB. mes commentaires perso sont entre parenthèses. Ce mode
d’emploi a été
réalisé par une copine américaine
Andrée Kosak (http://andiesglass.wetcanvas.com). Elle
m’a permis de reproduire en français son
« tutorial » et d’utiliser ses photos et
je profite de la remercier encore une fois ici.
1. Commencez par former 2 disques sur un mandrin, espacés
d’environ 1 à 2.5 cm selon la taille de la perle
que vous cherchez à réaliser. (Au
début, ne cherchez pas à en faire de
très grosses ou de très petites, elles sont plus
difficiles à maîtriser et choisissez du noir ou du
cobalt, car les trous seront beaucoup plus faciles à
repérer. Pour vos premières perles, le
transparent incolore c'est l'horreur et donc fortement
déconseillé).
2. Augmenter progressivement la taille des disques tout en les
inclinant vers le centre. Appliquer d’ainsi le verre en
alternance sur un disque puis sur l’autre.

3. N’oubliez pas de respirer ! (ce n’est pas un
conseil complètement farfelu à ce stade :
effectivement passer d’un disque à
l’autre est nécessaire afin que les disques ne
refroidissent jamais assez pour éclater sous
l’effet du choc thermique au moment où vous les
introduirez à nouveau dans la flamme. Au début,
cela peut être assez stressant, on se concentre, on se crispe
et enfin, on respire mal).

4. Continuez à augmenter la taille des disques qui
s’inclinent de plus en plus l’un vers
l’autre, jusqu’à ce que
l’espace les séparant soit très
étroit. N’oubliez pas de passer
brièvement les disques dans la flamme ou de leur assurer
suffisamment de chaleur pour qu’ils
n’éclatent pas ou ne se fissurent pas. Mais pas
trop quand même sinon ils commenceront à fondre ou
à s’affaisser.

5. Commencez à combler l’espace entre les disques
avec le verre fondu au bout de votre baguette (un peu comme si vous
vouliez faire un point zig-zag).

6. Imprimez à votre mandrin une rotation de 180
degré et procédez comme indiqué
précédemment au point 5 (vous pourriez faire le
tour complet de la perle, en continu, sans faire un premier «
point zig-zag » puis un autre diamétralement
opposé, mais cela contribue à stabiliser la
construction de la perle).
7. Continuez jusqu’à ce que l’espace
entre les disques soit complètement comblé.

8. Maintenant, il vous faut vérifier qu’il
n’y a pas de trou dans votre perle par lequel l’air
pourrait s’échapper. Pour ce faire, chauffer des
petites portions de la perle. Les trous ressortiront, car ces endroits
seront des zones très sombres (au contraire des zones
où il y a du verre rougeoyant). Attention : votre perle
s’écroulera sur elle-même s’il
y a le moindre trou dans la paroi.

9. Une fois que vous êtes certain qu’il
n’y a plus de trou, chauffer l’ensemble de la
perle, en commençant d’un
côté puis de l’autre, pour finir au
milieu. Faites attention de ne pas chauffer comme une brute
(l’opération prend du temps).

10. Alors que le verre des parois fond, ne vous laissez pas
décourager par l’aspect de votre perle, elle vous
paraîtra bosselée par endroit et biscornue. Soyez
patient, ne appliquez pas trop de chaleur, continuez simplement
à tourner votre mandrin et votre perle deviendra
parfaitement ronde.

11. Comme ça !

12. Laissez refroidir la perle suffisamment pour pouvoir la
décorer selon votre envie. N’oubliez pas de la
passer de temps en temps dans la flamme si vous passez du temps sur la
déco pour qu’elle ne craque pas.

Et voilà, à vous de jouer. En prime, quelques
exemples des perles creuses réalisées par
Andrée Kosak.



Sylvie D.
----
Bonsoir
Sylvie et tutti
Merci pour la traduction et l'explication
Si je peux me permettre...
Mister Smircich a une technique légèrement
différente:
au point 4 de ton tuto, il affaisse, avec sa palette de graphite, les
deux disques l'un vers l'autre jusqu'à ce qu'ils se touchent
presque...il rajoute ensuite du verre sur le joint en
continu...apparent si j'ai bien compris, c'est l'air
emprisonné qui se dilatte et rend bien ronde la perle
le résultat semble identique! et cela semble moins
compliqué!
Y'a-t-il une différence essentielle que je n'aurai pas saisi?
Bien à toi
Hervé
---
Salut Hervé,
Les perles creuses de ce type se font toutes de la même
façon, à une ou deux nuances près.
Jim Smirchich construit 2 disques verticaux et les rapprochent, comme
tu l'as dit, avec une palette graphite.
Dans le mode d'emploi que j'ai traduit, les 2 disques ne sont pas
construits verticalement, mais inclinés l'un vers l'autre.
NB. C'est la méthode de Pam Dugger (très connue
pour ses poissons dont le corps est une perle creuse) les faits.
Il est plus facile de construire les disques inclinés que de
les pousser l'un vers l'autre avec une palette graphite, du moins au
début. En effet, tu dois chauffer les disques suffisamment
pour qu'ils soient assez mous pour les pousser, mais pas trop sinon tes
disques sont morts.
Mais essaie les 2, tu verras bien avec laquelle tu es le plus
à l'aise. Il n'y a jamais une seule manière de
faire les choses.
Une petite remarque: Jim Smirchich, comme d'autres grands perliers
comme
Larry Scott, ont le geste si précis, si coulant, si
aisé, que cela te donne une fausse impression de
simplicité ou de facilité, alors que c'est
"juste" une incroyable maîtrise acquise au travers de
centaines d'heures de travail.
Il y a encore au moins une autre façon, celle de Jill
Symons, elle pose les empreintes des 2 disques. Ensuite elle ajoute du
verre sur ces empreintes, sans chercher à faire un disque,
mais plutôt 2 petites perles tout en veillant à ce
que la base de l'empreinte ne devienne pas plus large. Ensuite avec un
"micro masher" (une petite pince à bout plat) , elle
aplatit et étire ces 2 petites perles pour en faire 2
disques. L'avantage ici, c'est que tu auras beaucoup moins de trou,
mais pour l'avoir testé une fois pour voir, j'ai
trouvé ça moins aisé.
Peut-être que j'avais trop l'habitude des 2 autres.
De toute façon, c'est l'air prisonnier dans la perle qui en
se dilatant va faire que ta perle deviendra ronde. C'est pour
ça qu'avant de chauffer l'ensemble de la perle, on bouche
les trous éventuels. S'ils y en avaient et que tu ne les as
pas vu, et bien le résultat sera une perle solide avec dans
le meilleur des cas, une peite bulle d'air à
l'intérieur.
Maîtriser
l'épaisseur, ça vient avec la pratique.
Pour des
parois plus minces, il faut jouer les facteurs suivants:
• Des
disques minces (perso, j'y arrive mieux avec une baguette qu'avec un
fil, je peux travailler plus lentement et étirer le verre
lorsque je l'applique)
•
Vraiment s'assurer qu'il n'y a pas de trou avant de commencer
à chauffer l'ensemble de ta perle. Si tu vois un trou en
cours de route, tu pourras le boucher bien sûr, mais l'air
emprisonné à l'intérieur de la perle
sera plus chaud et se dilatera moins. Lorsque l'air se dilate, les
parois sont repoussées et ça les affine un peu.
• Tu
peux aussi, avant de fermer le dernier trou, souffler à
l'intérieur de la perle pour abaisser la
température de l'air emprisonné.
PS. Je pense
que tout le monde a déjà compris que je suis une
"fan" de Larry Scott (c'est le meilleur prof que j'ai jamais
eu!). Donc profites, éclates-toi et racontes-nous
après! C'est toujours bien d'avoir différents
feed-backs!
Passe lui mon
bonjour!
Sylvie
D.
---
Autre technique: soufflé au bout d'un tube de pyrex.
D'abord une base unie, pré soufflée, puis ensuite
je dépose un décor (deux ou trois couleurs
étirées et twistées)
je définis la forme, je perce au thungstene, je pose un
pontil pour détacher la perle du mors, je rebrûle
la trace
du pontil et voilà!
bon c'était une sacrée galère au
départ...
les plus grosses font 4cm de diamètre: je n'ai qu'un minor
et pas de four de recuisson (un jour...)
j'ai appri le soufflage à la canne à la base...
bon, j'essayerai de faire des photos











.Bon alors évidemment prendre des photos et travailler,
ça
donne forcément de la casse!
ce qu'il y a de bien c'est que c'est compliqué, ceci dit je
mets en géneral 15mn...
Il faut penser à une question de gestion de masse, avec
telle masse, tu peux souffler tel diamètre.
il faut marbrer faiblement la base (côté tube
pyrex) et
souffler quand le verre à déjà
refroidi un peu, faiblement, par petits acoups.
essaye déjà avec du blanc ou du bleu pale, chaud
ils sont transparent, par contre le verre est vraiment tres tendre il
ne faut pas souffler fort... enfin, tu dois savoir tout ça...
voilà
floriane
9/
Argenture sur verre
Bon, Adrien me posait la question en privé, mais autant en
faire profiter tout le monde:
1/ Issus d'un livre pas très récent: "les secrets
de la science et de l'industrie" de ... 1879. Euh, vu la relique, je
pense qu'on ne va pas me prendre la tête avec les droits
d'auteur:

2/ Issus du vieux bouquin du célèbre Henri
Vigreux (datant de "l'entre deux guerres", environ).
Destiné au verre soufflé (pour les labo):

3/ et puis un lien avec un résumé de la
technologie d'aujourd'hui:
http://www.infovitrail.com/decoration/argenture.php
Ne pas me demander mon expérience perso: j'ai jamais fait
d'argenture.
Et puis bonne chance, parce qu'il parait que c'est délicat
et
capricieux comme procédure. Et vu que les professionnels
français sont (peut-être...) radins en info
technique, il faudrait voir du coté des anglo-saxons, plus
cool, eux. You speak english ? Tell us what you will found about this
on the internet. Thank you very best too much at all etc...
Laurent
---
ARGENTURE:
Fournitures :
Acide nitrique 53 % minimum
Hydroxyde de sodium
Chlorure d’étain
Nitrate d’argent
Ammoniaque 22 %
Eau distillée
Glucose
Préparation des solutions :
Solution de nitrate d’argent : A _ 5g de nitrate
d’argent dans 60 ml d’eau distillée .
Solution d’hydroxyde de sodium : B_ 5g d’hydroxyde
de sodium dans 240 ml d’eau distillée .
Solution de glucose : C_ 5g de glucose dans 180 ml d’eau
distillée .
Solution de chlorure d’étain : 4g de chlorure
d’étain + 20 ml d’ammoniaque + 500 ml
d’eau distillée .
Procédure :
Diluer B avec le barreau magnétique avant d’y
ajouter A Précipité Gris .
Ajouter de l’ammoniaque avec la pipette jusqu’au
retour de la transparence .
Nettoyer avec de l’acide nitrique puis rincer plusieurs fois
à l’eau distillée ( facultatif si la
pièce sort du four ) .
Remplir la pièce avec la solution
d’étain , agiter une dizaine de fois puis rincer 2
fois à l’eau distillée ; ne pas laisser
sécher plus d’un quart d’heure .
Verser la solution A+B dans la pièce à argenter
et y ajouter la solution de glucose .
L’argenture est quasi instantanée
facilitée par l’élévation de
la température .
Laisser agir 15 à 20 minutes en agitant la pièce .
Si le mélange ne peut pas se faire à
l’intérieure de la pièce , il peut se
faire à l’extérieur , le
récipient dans la glace .
Nettoyage : Vider la pièce de la purée qui
s’est formée . Rincer 3 à 4 fois
à l’eau distillée .
Un conseil , récuperez la purée grise et laissez
la sécher . Quand vous en avez une bonne quantité
, vous la mettez dans un creuset que vous chauffez à fond
avec votre chalumeau . Après une bonne fonte , on
récupère un lingot d'argent pur !!!!!!
JM Verre
10/ Les
émaux
Evitez autant que possible de saupoudrer les émaux (parfois
tu auras quand même envie de le faire pour obtenir un certain
effet, mais évite de le faire chaque fois que tu peux
trouver un autre moyen de parvenir à ce que tu veux). C'est
ultra-volatile ces trucs et c'est vraiment un produit relativement
dangereux pour tes poumons (voir les autres messages à ce
sujet), sauf bien sûr si tu portes un masque ad hoc.
A la différence des frittes où souvent les
meilleurs effets sont obtenus lorsque tu ne passes qu'une fois ta perle
dedans, ta perle aura plutôt besoin d'être
passée au moins 3 fois dans les émaux si tu
souhaites atteindre une coloration couvrante complète.
L'adhérence des émaux à la perle est
fonction de chaleur de ta perle lorsque tu la roules dans les
émaux. Si il te reste un endroit mal couvert, il suffit de
chauffer spécifiquement cet endroit et ensuite de le passer
dans l'émail de ton choix.
Attention aussi de ne pas ensuite trop chauffer les émaux au
risque de les faire bouillir: si tu les as laissés bouillir
tu obtiendras un autre effet et tu auras donc perdu ta couverture
uniforme.
Si vraiment tu veux plus ou moins une ligne avec des contours un peu
flou tu peux t'acheter cet outil (fine line sifter entre $18 et $30
chez Frantz) qui te saupoudre une ligne. ça fait moins de
dispersion qu'une "salière" mais c'est quand même
pas top au niveau de la sécurité.

J'ai mis le mot "salière" entre guillemets parce que ce
n'est pas une vraie salière: les trous sont beaucoup plus
nombreux et surtout beaucoup plus fins. Ces containers ressemble
à une salière avec un grillage tout fin dessus.
Exemple d'une américaine qui utilise les émaux
de façon fantastique :
Andrea Guarino:

Pour démarrer, il peut être intéressant
d’acheter la palette complète sous forme
d’échantillons (Thompson enamel assortment soit
environ $ 40.00). De cette manière on dispose de toutes les
couleurs à moindre frais et on peut tester les
émaux, notamment les différentes couleurs, avant
de s’y lancer à fond. Chaque
échantillon de couleur suffit à faire au moins 4
à 5 perles de taille moyenne avec une couverture
complète (donc plus en application
légère ou partielle). Ils l’ont chez
Frantz, Arrow springs, Moretti and more, donc je suppose
qu’on trouve cet assortiment chez tous les grands
fournisseurs.
Sylvie D.
11/
Perles en boro "à l'envers"
Voilà Claudia l'avait demandé alors je m'y suis
mise. Ce n'est pas aussi facile à traduire que des articles
relatifs au verre sodocalcique parce que je ne connais rien du tout au
boro et qu'en français il y a peut-être des termes
techniques que je ne connais pas. A ceux qui savent, merci de rectifier.
Cela dit Claudia, j'ai 3 ou 2 tutorials en anglais mais avec photos
(trouvés dans the flow et glass line) que je pourrais te
passer à Sars (sauf si tu ne peux pas attendre...)
La méthode la plus facile pour faire une perle «
à
l’envers », c’est-à-dire en
décorant
l’intérieur de la perle et non sa surface est
probablement
la suivante :
(dans le tutorial ci-dessous, le tube de boro utilisé
à des parois épaisses et un diamètre
de 25.4 mm) :
• tirer une pointe / une ampoule à partir du tube.
La partie centrale de l’ampoule à partir de
laquelle vous allez construire votre perle doit mesurer entre 3.8 et 5
cm.
• chauffer cette partie centrale puis souffler pour former une
cavité sphérique
• avec la chaleur et en soufflant, faire un trou à
l’extrémité de la sphère
• A l’aide d’un outil, élargir
l’ouverture (vous voulez que la sphère initiale
prenne la forme d’un entonnoir)
• Décorer l’intérieur avec des
fils en boro de couleur.
• vaporiser de l’argent ou de l’or
à l’intérieur (facultatif)
• chauffer l’ensemble de l’entonnoir en
dirigeant l’essentiel de la chaleur sur les bords de
l’ouverture
• Lorsque les bords se seront ramollis, utiliser la palette
graphite pour repousser les bords afin de refermer le trou
• Lorsque l’ouverture aura été
ainsi fermée, chauffer à fond pour faire fondre
la couleur ajoutée à
l’intérieur et souffler au besoin pour redonner du
volume à l’intérieur (vous le voulez
pas que les parois se collent). Continuer ainsi
jusqu’à ce que la décoration
intérieure ait complètement fondu.
• Une fois cette décoration fondue, donner une
forme à la perle
• Chauffer et souffler pour faire un trou d’un
côté et le retravailler pour lui donner une forme
qui vous convienne.
• Utiliser un « hotfinger » ou attacher un
pontil à côté du trou.
• Enlever votre pointe et ouvrir le second trou et
retravailler sa forme
Bonne chance!
Sylvie D.
____________________________
12/
Comment percer du
verre à chaud
(création de trous)

C’est comme pour tout, il y a toujours plusieurs
façons de faire les choses. Voici celle que je peux proposer
à Bérangère et à tous ceux
qui ont envie d’essayer de faire des trous dans leur
pièce. Une remarque : il vaut mieux tenter de percer un
disque, ou une perle aplatie / écrabouillée
qu’une perle ronde ou en forme de pneu. Je ne suis
même pas certaine que les perles rondes soient
perçables de cette manière.
Commencez par faire une perle aplatie. Chauffez plus
spécifiquement le tiers inférieur de votre perle
(c’est-à-dire là où vous
voulez percer un trou). Marquez l’emplacement du trou avec
une brucelle à pointes recourbées (ce
n’est pas un terme technique mais je ne sais pas comment
appeler cet outil en français).

Chauffer un côté, là où vous
avez laissé le repère avec votre brucelle..
Attendez que la couleur « orange » ait disparu.
Placez votre pointe en tungstène dans le repère
et chauffez légèrement la pointe
(légèrement parce que les vapeurs de
tungstène sont toxiques !) et percez le verre .
Répétez la même opération
des 2 côtés. Pour avoir un joli trou, faite
exactement la même chose des 2 côtés. Et
voilà.
PS. Je n’ai encore jamais essayé,
j’ai juste lu des trucs sur le sujet.
La pince: Je ne sais pas où il y en aurait en
Europe (je n'ai pas regardé, jette un oeil chez Gunnar ou
Glassugler), mais il y en a chez Arrow springs et Frantz.
Elles sont utilisées le plus souvent pour marquer
l'emplacement des yeux lorsque tu veux faire un animal comme un poisson
pour que les yeux soient à tous les coup à la
même hauteur.
Sylvie D.
---
Personnellement, j'utilise du matériel médical,
c'est à dire ce qu'on appelle dans le jargon
médical des "pinces à champs". Je n'ai jamais
fait de comparaison de prix, mais je suis sûre c'est possible
d'en trouver d'occasion.
Sophie
13/
Verre craquelé
A la question "que voulez-vous savoir?", Myrtille a parlé du
verre craquelé, alors voilà, mais je n'ai pas
beaucoup de choses à raconter là-dessus c'est
avant tout une technique de souffleur.
Le principe pour réaliser une pièce en verre
craquelé est simple. Il faut d’abord
réaliser sa perle de base en verre et ensuite la plonger
rapidement dans de l’eau froide. Puis il faut la
réchauffer doucement dans la flamme et faire fondre juste la
surface du verre (il faut vraiment y aller doucement, sinon vous ne
parviendrez pas à conserver les craquelures internes, plus
profondes) : les craquelures en surface seront
résorbées, la surface sera donc lisse. Seules
resteront les craquelures plus profondes,
légèrement magnifiées par la surface
(effet loupe). Donc très simple, en théorie.
Cette technique est souvent utilisée par les souffleurs,
moins par les perliers : en fait, mis à part la version
industrielle, je ne crois pas que les artisans-perliers utilisent cette
technique (en tout cas, je n’en ai jamais vu sur les forums
US). La raison est peut-être là : même
utilisée correctement, cette technique rend la perle plus
fragile… La recuisson au four, à mes yeux
toujours obligatoire, est ici encore plus cruciale. Si vous faites une
recuisson différée, essayez de laisser la perle
craquelée sur son mandrin afin de diminuer le risque de
casse.
http://annuaire.idverre.net/4daction/encyclo_aff_tech/44/-1
Sylvie D.
---
regardez là
http://www.cmog.org/index.asp?pageId=1568
à la rubrique "décorative techniques" / ice
glass, vous aurez une démo en vidéo d'un
souffleur de verre
adresse
exacte de la vidéo ( http://www.cmog.org/collection/media/Video/PR/AVPR_ice_glass.m4v ).
Bethy
---
Pour craqueler le verre, j'ai trouvé une technique
sympathique.
Je trempe le verre encore en fusion dans des microbilles en verre, je
réchauffe la surface doucement et je laisse refroidir
à
l'air libre.
Cela crée une surface craquelée un peu opaque
mais avec du verre coloré derrière, cela donne un
effet intéressant.
Il faut tout de même vérifier à froid
avec les ongles pour voir si tout tiend bien, si un seul morceau saute,
le reste sautera aussi.
Steven
14/
Pour boucher hermétiquement un mini flacon en verre
Alors suite au flacon à Zébulon de Sylvie (voir
le dernier swap), et à une bonne idée que Claudia
a trouvé quelque part sur un forum
étrangé: voici expliquée une
méthode pour boucher hermétiquement un mini
flacon en verre avec un bouchon en verre.
Le principe est d'utiliser un tube thermorétractable (qui se
vend avec les accessoires d'électronique)

Le bouchon (ici la tête du Zébulon) doit avoir un
embout très légèrement conique
si-possible (mais à peine).
On coupe une section du tube thermorétractable et on
l'enfile sur l'embout qui est fait pour entrer dans le flacon.

Ensuite on chauffe légèrement ce tube en
plastique au dessus d'une flamme morte. On observe qu'il
s'étrangle autour de l'embout en verre.

On teste l'encastrement du bouchon dans le col du flacon. Il peut
être nécessaire d'enfiler un autre tube par dessus
le premier (là c'est le cas), pour un ajustement et un
serrage ferme.
puis éventuellement on ébavure
l'extrémité:

Et voilà le tout, on peut le secouer dans tous les sens, le
bouchon ne partira pas! Mais au besoin on peut malgré tout
le retirer à la main.

Il existe plusieurs couleurs de plastique thermorétractable.
On peut en trouver chez Conrad, Sélectronic, ... C'est vendu
au mètre, autour de 1,7 euros. Capacité de
rétractation: la moitié du diamètre
d'origine.
Dans le cas présent j'ai utilisé du
diamètre 6mm, alors que le verre en faisait 4mm.
Laurent
15/
Faire des fils
Pour les fils, fais fondre le bout d'un bâton de verre
jusqu'à avoir une petite boule que tu laisses ensuite
refroidir quelques secondes (1 ou 2) puis avec des pinces, tu tires
doucement sur la boule et coupes le fil obtenu avec les pinces.
Pour les torsades, tu prends un bâton de verre de la couleur
de ton choix, tu "peins" dans le sens de la longueur le bout (1 ou 2cm)
de ce bâton de verre après l'avoir un peu
chauffé avec une ou plusieurs autres verres de couleurs et
tu fais fondre le tout. Quand tout est bien fondu, tu prends des pinces
ou une autre baguette de verre (chauffée pour qu'elle colle
à la boule de verre), fais chauffer la boule de verre (le
bout de l'autre bâton qui a été
"peint") et tu torsades le tout.
Kathy
16/
Faire des plumes
Voilà, j'ai enfin réussi à faire mon
petit tutorial de plumes (veuillez excuser mon anglais [comme le
tutorial m'a été demandé par un
américain] approximatif...)
(j'espère que c'est lisible et compréhensible!)

Exemple d'une plume sur une de mes perles:

Claudia
17/
Feuille d'or
La feuille d'or ne supporte pas la flamme et ne modifie en rien ta
couleur de base, contrairement à la feuille d'argent qui te
donne des effets avec de l' ivoire par exemple.
Tu peux faire de l'enrobage avec du transparent mais attention de ne
pas la mettre dans la flamme, elle disparaîtra totalement.
Il faut aussi faire attention lors de l'enrobage à ne pas
coincer des bulles d'air puisque ta surface de verre contenant la
feuille commence à refroidir.
Cécile
18/
Découper un flacon & percer le verre
Pour
découper le verre:
Il y a des
méthodes anciennes un peu foireuses dont je ne parlerais pas
(au diamant + coup de flamme, au fil enflammé,...).
Moi j'ai
déjà découpé des bouteilles
(de vin et de champagne) comme on fait aujourd'hui: au disque
diamanté (sous arrosage d'eau, bien-sûr), avec une
machine faite pour çà (= pour
tronçonner le verre).
Prix du
disque: 65 à 350 euros suivant le diamètre (de
15cm à 25 cm, en gros) et suivant l'épaisseur de
diamant au bord du disque. La qualité n'a rien avoir avec
les disques à couper le carrelage de chez Casto.
Prix de la
machine entière: 350 à 1500 euros pour les
premiers prix. Son avantage (si elle est bien conçu) est un
accés sur presque la moitié du disque pour avoir
une liberté de mouvement et de travail autour.
Pour percer le
verre:
- Le mieux est
effectivement un foret diamanté tubulaire avec un
adaptateur pour arrosage d'eau (matériel de pro introuvable
en
magasin de bricolage). C'est facile, sans risque, et
résultat impeccable. ( prix autour de 60 euros pour un petit
forêt, + 280 euros pour l'adaptateur). Perçeuse
à
colonne indispensable.
- Et sinon
pour beaucoup moins cher et avec un résultat de moins bonne
qualité: un "foret spécial verre" de chez Casto
ou Leroy Merlin (il faut mouiller ce foret quand même pendant
le perçage). Utilisation d'une perceuse à
colonne: très utile. Gants anti coupure et lunettes: super
conseillés car c'est assez nul comme foret. Petits
diamètres uniquement).
- Moi j'ai
déjà percé du verre avec une petite
fraise diamanté sphèrique (pas chère
du tout) montée sur une mini perceuse type Dremwell (il faut
toujours mouiller le foret en cours de perçage)
Autre
possibilité : trouver un souffleur de verre pour
la verrerie scientifique (de labo) dans ta région, et il
aura tout le matos de pro pour te faire çà
correctement (normalement).
Ou bien pour
la coupe: trouver un vitrailliste que possède une scie
à ruban spécial verre (et oui cela existe aussi)
exemple photo:

19/
Problèmes de flamme
Lorsque la flamme est
déformée: cela est dû à un
(ou des) tubes de la buse qui sont:
- Salis et/ou bouchés, soit par du carbone (du "noir de
fumé"), soit par de l'oxydation. Il faut gratter
légèrement (=dépoussièrer)
le bout de la
buse (en évitant de faire tomber les poussières
à
l'intérieur), ou bien curer celle-ci avec un fin fil de
métal si le grattage est inefficace.
- Obstrués par une/des saletés qui
se baladaient
dans les tuyaux (par exemple) et qui sont venues se coller à
l'entré d'un tube d'alimentation de la buse (mais
à
l'intérieur du chalumeau). Là il faut repousser
la
pousssière en enfonçant un fin fil de
métal dans
le tube défaillant, et ce, jusqu'au bout. Faire ressortir la
poussière par un robiner ouvert du chalumeau si possible (en
soufflant à l'envers par la buse). Veillez à plus
d'hygiène (= pas de poussière, nul part) la
prochaine
fois que vous instalerez un chalumeau.
Autre chose:
Lorsque la flamme
"décroche": elle devient effectivement bruyante et instable.
Quelques explications possibles:
1/ Le mélange des gaz est correct, mais pour une raison
bizarre de dynamique des fluides: la combustion n'arrive pas
à se rapprocher de la buse. Solution: perturber la base de
la flamme avec un objet quelconque (une tige d'inox par exemple) afin
de casser ce phénomène. Résultat
immédiat, sinon, le problème ne vient pas de
là.
2/ l'un des gaz est impur. Par exemple il y a de l'air dans
l'oxygène. Le chalumeau n'étant pas fait pour
cela, la flamme sera toujours instable dans ce cas. Vérifier
le fonctionnement du concentrateur.
Avant cela vérifier bien que:
3/ le mélange des gaz est incorrect.
4/ la pression des gaz est incorrect.
Laurent
20/
Des baguettes qui éclatent dans la flamme
Le blanc anis (et moretti alabaster 304
et du pastel anis 208) a
effectivement la mauvaise habitude d'exploser tout de suite dans la
flamme, il faut bien le chauffer avant.
Les couleurs alabaster sont difficiles à utiliser, enfin
pour moi qui suis débutante, souvent je les chauffe trop et
je les brûle...
Il vaut mieux s'en tenir au pastel blanc classique de Moretti (Effetre)
MIDO
---
Effectivement certains alabastres ou opalines, sont des horreurs
à chauffer.
A croire que Effetre ne recuit même pas ces baguettes
là.
Autre conseil: Préchauffer le bout de ces baguettes au four
, T° de recuis (à porte type "trappe")
Laurent
---
Je
n’ai pas rencontrer de problème particulier avec
le blanc standard (204). Quant à mes baguettes
d’anis (208), je les recuis ce qui diminue le
problème (sans le supprimer, il ne faudrait quand
même pas rêver). Et puis, il faut le savoir, il y a
des lots qui sont plus « explosifs » que
d’autres… Ah la régularité
de la production de Moretti…. !
La
série de alabastres (304) : ce verre, outre le fait
d’exploser dans la flamme, pose un problème de
compatibilité. Côté
compatibilité, on peut s’en sortir plus ou moins
avec les opalinos, mais franchement je laisserais joyeusement de
côté les alabastres.
Sylvie
D.
21/
Les livres sur le travail des perles au chalumeau
Quel
est LE livre de référence ? Cette question est
plus compliquée qu’il n’y
paraît. A mon sens, si l’on exclut la notion de
prix, cela dépend de 3 critères :
• Le
niveau du perlier
• La
manière d’apprendre qui nous correspond le mieux
• Les
connaissances que l’on cherche à
acquérir (par exemple : connaissances techniques sur le
verre, le matériel, la « meilleure »
manière de faire telle ou telle perle, etc.)
D’abord
une remarque : j’ai acheté un certain nombre de
livres (je suis atteinte de « fièvre acheteuse
» et je n’ai pas l’intention de me
soigner), mais je n’aurais jamais pu arriver à
faire de « belles » perles sans les cours
(j’ai eu la chance d’avoir de super profs).
J’ai besoin de voir ce qui se passe vraiment, les mots ne me
suffisent pas et souvent, si mon cerveau ne sait pas, mes mains elles
savent. Tout n’est pas dans les livres et il n’y a
pas qu’une seule manière de faire les choses, mais
de bonnes bases sont importantes.
Pour un
perlier débutant, dont le but premier n’est pas la
connaissance technique du matériau, des fours, etc. ma
préférence va sans hésitation
à « Passing the flame » de Corina
Tettinger (même si de temps en temps certains commentaires
m’ont semblé superflu). Il reste un bon livre de
base même pour un non-débutant. Il est
relativement cher, mais l’investissement vaut la peine et si
vous le commander chez Anne Londez (vous devriez la trouver dans la
rubrique « stage » et la rubrique « les
membres se présentent ») vous pouvez obtenir une
traduction partielle du livre en français.
Pour un
perlier avec un peu d’expérience, je
recommanderais volontiers les livres de Cindy Jenkins : Making Glass
beads (des techniques de base, des techniques
complémentaires + des astuces — pour en profiter
pleinement, de bonnes notions d’anglais sont
nécessaires) et Beads of glass (livre en 2 partie avec la
présentation d’artistes contemporains reconnus et
leurs perles et aussi la présentation
détaillée de techniques
complémentaires).
Pour ceux qui
cherchent de l’inspiration ou qui cherchent à voir
ce qui s’est fait en matière de perles depuis 2-3
ans, il y a le livre 1000 beads. (que des photos, aucune technique
n’est décrite).
Pour ceux qui
sont aussi intéressés par les aspects techniques
sur le matériau, etc tout en voulant apprendre à
faire des perles, il y a « More than you ever wanted to know
about glass beadmaking » de Jim Kervin (mais il faut savoir
l’anglais).
Pour ceux qui
cherchent uniquement à perfectionner un aspect, comme les
points, il y a le livre « Dots, the definitive guide
» -voir ci-dessus, ce n’est que le premier
d’une série. Là aussi, si on veut en
tirer le maximum, il vaut mieux avoir de bonnes notions
d’anglais, leurs remarques et astuces contiennent plus
d’info que les images. Mon avis, tout à fait
subjectif, si ce livre présente un certain
intérêt, ce n’est pas un livre
à acheter en priorité. (Si vous avez une certaine
expérience, il me semble même inutile).
Sylvie
D.
---
Trés
bon résumé de Sylvie, merci !
Voici mes
appréciations (assez subjectives ...) sur les livres que
j'ai lus :
Passing the
flame: ****
Making Glass
beads: **
1000 glass
beads: ***
Beads of
glass: ****
The complete
book of glass: ***
Spot light
sylver: *
Spot light
magic color : *
Tonbo Dama
Japanese Glass Bead: ***
Te dernier que
j'ai acheté : "The complete book of glass beadmaking" de
Kimberley Adams (édition Lark Book, ISBN:1.57990.572.2) 176
pages. Sujets:
Le
matériel (étalage, explications, conseils), puis
diverses techniques au chalumeau bien expliquées en photos
(de débutant à "confirmé"), avec des
intermèdes: plusieurs pages de galeries photos de belles
perles d'artistes.
D'autres
critiques perso sur ces livres:
http://ceraverre.free.fr/faq_perle.html#q9
Remarque: il
n'existe pas de livre qui explique (ou présente) TOUTES les techniques de
perle au chalumeau.
Laurent
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Bonjour
Il
n’y a pas que des livres intéressants sur le
travail du verre au chalumeau, il y a aussi des magazines (et
hélas ils sont comme d’habitude en anglais) :
Il y a
notamment :
Glass line
magazine (c’est un bimestriel) http://www.hotglass.com/
The flow
magazine (c’est un trimestriel) : http://www.theflowmagazine.com/
Sylvie D.
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Livre
1 -
Tonbo-Dama - Japanese glass beads
En japonais et
anglais . 110 pages .
Description de
plusieurs techniques japonaises .
ISBN978-4-593-59505-1
US$ 34,95
SUPER !
Livre 2 - 100
Lampworkers Book
En japonais .
90% de perliers japonais et 10% americains .
Photos de
perles . Pas de techniques . 208 pages .
ISBN4-9903283-0-2
US$ 36,95
À
plus . José .
22/
Perles à l'ancienne et perles africaines
Les
perles en pâte de verre:
Elles sont
faites avec du verre en poudre (issus de bouteilles cassées
et pilées, le plus souvent, dans les pays pauvres). Cette
poudre de verre est mise en pâte avec de l'eau et un liant
(qui fait colle), puis formée en boule pour faire le corps
de la perle, autour d'une paille (ou d'une matière
combustible, pour avoir un trou à la fin). Ensuite cette
chose est mise au four et surveillé de prés pour
que la poudre de verre chauffé se ramollisse suffisament
pour que les grains se collent entre eux et forment une masse
solidaire. Mais il ne faut pas trop chauffer pour ne pas
déformer la perle. Cela s'appelle du frittage, il me semble.
Pour ce qui
est des dessins: ils sont dessinés à la surface
(de la boule de verre en poudre aggloméré) avant
le passage au four.
Pour ce qui
est de l'aspect, on reconnait ce genre de perle par un état
de surface rugueux ou mat, toujours opaque et des motifs rustiques et
simples.
Laurent
---
Il
ya un
article sur les perles africaines qui explique différentes
techniques utilisées à l'adresse http://www.ameliedemontard.com/articles/article%20perles%20africaines.pdf ou dans le Bulletin
des Perliers d'Art diponible sur http://www.perliers-art.com/vieasso.html .
Amélie
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J'ai
trouvé une super vidéo qui présente
une démonstration de fabrication de perle "à
l'ancienne", dans un four dit "viking" (dont ils montrent d'ailleurs la
construction).
Lien (4.7
Méga, fichier vidéo windows média,
Clic droit + "enregistrer la cible" si vous avez un faible
débit Internet):
http://will.net.au/lj/2005/oct/11/Imme_perler.wmv

En rapport:
http://www.sloejd-kbh.dk/tema/glas/Perler_mid.htm
Autre page sur
le sujet:
http://sui-001.livejournal.com/42627.html
Laurent
23/
Implosions

Pour
la technique, j'utilise un chalumeau qui s'appelle Lynx et les couleurs
sont de la marque Glass alchemy, Norhstar et Momkas. Pour l'implosion,
il faut d'abord faire une boule au bout de ta baguette ensuite tu
l'applatis en forme de disque en gardant bien la baguette
perpendiculaire au disque et bien centrée. Il faut
être précis et méticuleux sinon tu ne
peux pas comprendre tes erreurs. Après avoir fait le disque,
il faut le réchauffer un peu sans le déformer
afin d'enlever les stries qui se sont formée à
cause du refroidissement rapide du verre. Ensuite je conseille d'abord
de faire des essais en appliquant différentes couleurs, par
exemple des points jaunes au centre, des points verts au milieu et des
points rouges sur les bords. Cela permet lorsque tu fais l'implosion de
bien comprendre comment les couleurs vont
pénétrer à l'intérieur du
verre. Car les couleurs qui se trouvent au centre ne
pénétrent pas de la même
manière que celle qui se trouve sur les
extrémités. C'est très important, cela
permet de faire par la suite des dessins qui sont cohérents.
Après avoir appliqué les points, il faut
commencer à chauffer le bord du disque par en dessous, en
chauffant il va comme s'affaler de l'extérieur vers
l'intérieur, le mieux est de chauffer jusqu'à ce
que le disque reforme une balle et puis de l'aplatir à
nouveau en évitant d'écraser le dessin avec la
baguette qui maintient le disque. Moi, personnellement je recommence
l'opération 3 fois, tout dépend du
résultat que l'on veut obtenir. Après c'est
facile, il faut attacher une baguette au dos pour enlever celle qui
maintenait le disque. J'espère que cela te sera utile.
Quelques conseils perso: sois précis (e), les points il faut
les appliquer de préférence
symétriquement, ils doivent être très
petits ce qui permet de laisser la place d'en faire beaucoup, quand le
travail est terminé, il faut prendre le temps de l'observer
dans ces moindres détails sous une lumière forte
et se rappeler des gestes que l'on a fait sinon on ne peut pas
évoluer et comprendre ce que l'on fait.
Lien de cette
méthode, en photo, sur mon site web:
http://sarah.baud.free.fr/howto/howto.html
Sarah
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Quand
j'ai
commencé à faire du verre, j'ai tout de suite
acheté un Lynx et un générateur
d'oxygène. Ensuite j'ai acheté du Moretti et du
Boro. Quand j'ai essayé le moretti et que je l'ai mis sous
la flamme, le verre a explosé, (je ne suis pas patiente) je
sais qu'il faut le réchauffer d'abord...j'adore le boro car
tu peux mettre la baguette directement dans la flamme sans aucune
explosion, il est beaucoup plus résistant au choc thermique
et je trouve que les couleurs sont plus intéressantes
même si c'est très dur d'obtenir deux fois la
même couleur...
Autrement
j'utilise la technique de l'implosion pour faire mes pendentifs, je
n'utilise pas de tube en verre, uniquement des baguettes de verre
transparent de 12mm de diamètre. Je crée un
dessin sur la baguette et ensuite je l'écrase en forme de
disque
Sarah

24/
Tutorials
Tutorial
sur
les implosions en anglais mais les photos sont
si bien faites que cela
se passe de commentaire....Merci Mr Anakin
http://www.anakinsglasseye.com/tutorial-implosion2.htm
Mari-Line
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Et
voila un
autre tutorial
sur
les implosions:
http://www.lampworketc.com/forums/showthread.php?t=4608&highlight=Implosion
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Toturials du magazine THE FLOW: 12 démos diverses en photos
http://www.theflowmagazine.com/tutorials.htm
Sylvie D.
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Voici un fichier PDF intéressent sur les réaction
des couleurs spéciales "à l'argent"
http://www.envisionsf.com/SilverColorHowTo_sm.pdf
j'èspère que cela va vous plaire
je l'ai trouvé sur le site des perliers allemands
http://www.beadclub.eu/phpBB2/index.php
Bonne lecture
AC
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Il y a beaucoup de roses différentes. Et certaines sont tout
sauf faciles à faire...
Voici des exemples, du plus simple (et aussi la plus
stylisée) au plus élaboré:





En version sculptée, ça donne en gros
ça:

Sylvie D.
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bonjour et bienvenu, j'ai trouvé un tutorial pour les ROSES
(désolée, c'est en allemand, masi il y a quand
même les photos) avec un tutorial pour faire une coqueliquot.
pour la rose, c'est presque la même chose, sauf qu'il y a
qu'une couleur et eventuellement plus de petales.
http://www.beadsisters.de/
ensuite il faut cliquer en bas sur "sisters leitfaden"" et ensuite sur
"mohnblüte"
Claudia
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et voila un autre sur les ROSES
http://www.wetcanvas.com/forums/showthread.php?t=458103
et voila un autre
http://www.wetcanvas.com/forums/showthread.php?t=320947
Pinarhakim