La compil du forum "Perles au chalumeau", chapitre:
Astuces-et-tours-de-main

1/ Larmes-de-florentin
2/ Feuille de cuivre
3/ Problème de déformation des motifs enrobés
4/ Mandrin pour faire des anneaux et bagues
5/ Les méduses
6/ Technique des presses-papier
7/ Problèmes avec les bords de la perles
8/ Les-perles-creuses-mode-d-emploi
9/ Argenture sur verre
10/ Les émaux
11/ Perles en boro "à l'envers"
12/ Comment percer du verre à chaud (création de trous)
13/ Verre craquelé
14/ Pour boucher hermétiquement un mini flacon en verre
15/ Faire des fils
16/ Faire des plumes
17/ Feuille d'or
18/ Découper un flacon & percer le verre
19/ Problèmes de flamme
20/ Des baguettes qui éclatent dans la flamme
21/ Les livres sur le travail des perles au chalumeau
22/ Perles à l'ancienne et perles africaines
23/ Implosions
24/ Tutorial


1/ Larmes-de-florentin

L‘une de ses caractéristiques les plus importantes c‘est la GRAVITÉ. Grâce à elle nos perles seront rondes, nous pourrons faire des dessins en forme de vagues......
Comment se traduit la gravité ?
C‘est cette tendance du verre au stade ramolli à vouloir toujours tomber sur la table si bien que nos perles ont parfois des petits ventres ronds sur un de leur côté!
C‘est un des exercises les plus difficiles, garder l‘équilibre d‘une masse qui veut toujours sortir de son axe.
Eh bien jouons avec elle! et faisons des "larmes de Florentin“ . C‘est l‘un des jeux préferé de mes débutants.
Voilà comment cela se passe:
il vous faut un verre d‘eau juste en dessous de la flamme de votre chalumeau.
Faites au bout d‘une baguette une boule de verre aussi grosse (un gros pois) que possible jusqu‘à ce que vous sentiez qu‘elle veuille tomber sur la table.
A ce moment là arrêtez de tourner votre baguette qui gardait l‘équilibre de la masse et laissez celle-ci tomber dans le verre d‘eau en ayant soin de ne pas couper dans la flamme le fil de verre qui établira le contact entre la baguette et la larme tombée dans l‘eau.
Lorsque le verre commence à tomber il faut un peu s‘éloigner de la flamme.
Terminé!, vous pouvez couper le fil (à la flamme) le plus près de la baguette.
Eteignez votre chalumeau et tirez sur le fil pour sortir cette larme de l‘eau. Lorsque celle-ci est refroidie, mettez-la dans votre main comme si vous vouliez la garder au chaud et fermez vos doigts en ayant soin de laisser sortir le fil.
Si vous faites des démonstrations en public, c‘est très impressionnant mais ne choisissez pas n‘importe qui pour le reste de l‘expérience car......
demandez à la personne (ou vous-même dans notre cas) de -gardant la main fermée- casser le fil....... boum!, il s‘ensuit une explosion et il ne vous reste dans la main que de la poudre de verre!
Le vie de notre larme ne tenait qu‘à un fil et cassant celui-ci nous lui avons détruit sa tension. 
voilà entre autre un moyen de faire rapidement des frittes de grain #0
et si l‘expérience n‘a pas réussi dès la première fois, vous avez dans votre verre des frittes de grain #1 et 2 dont vous pourrez vous servir ultérieurement en versant le contenu du verre dans un filtre à café, faisant sécher les éclats de verre sur un chiffon et les gardant au sec dans une petite boite!
amusez-vous bien, ca vaut la peine d‘essayer et c‘est un très bon exercice de controle de la flamme et du verre

natty
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Ah oui Natty, j'ai déjà essayé cette amusante expérience à l'école de soufflage de verre (pour laboratoire) à Dorian, quand j'étais élève.
C'est en fait du verre trempé que l'on fait, puis que l'on casse.
Sauf que cela ne réussit pas toujours : la goutte peut éclater prématurément dans l'eau, ou bien la base du fil peut être difficile à casser à la main (d'ailleurs en forçant, je me suis planté une pointe de cette goutte dans le doigt !). 
Certain disait qu'il fallait utiliser de l'eau chaude pour quand même limiter le choc thermique. En tout cas, le type de verre utilisé doit influencer aussi sur la réussite !
C'est bête, je n'avais pas pensé à utiliser cette méthode pour faire moi-même de la fritte ! ... merci Natty !
A l'école Dorian ils appelait cela des larmes bataviques.
"Batavique: Dérivé de batave, car le phénomène a d'abord été observé à Leyde. S'emploie uniquement dans l'expression Larme batavique, goutte de verre trempé que l'on obtient en laissant tomber du verre en fusion dans de l'eau froide, et qui se pulvérise quand on en rompt la pointe."
Vidéo de démontration (lien anglos-axon):
http://museumofglass.org/education/learn-about-glass/exploding-glass-ruperts-drop/
Autres liens pour plus d'infos scientifiques (vidéos):
http://www.espci.fr/esp/CONF/2003/C03_05/conf5_2003.htm

Laurent

2/ Feuille de cuivre

Plus la feuille de cuivre est mince plus elle risque de brûler,.....
suivant ce que l'on veut faire on peut découper la feuille en petite bande plus ou moins large et inégale (pour découper garder la feuille de cuivre entre les deux feuilles blanches dans laquelle elle est vendu et découper les trois feuilles l'une sur l'autre, c'est plus facile, séparer ensuite).
lorsque ton âme est chaude et rouge, il faut rouler la perle sur la feuille de cuivre pour l'enrouler, tu termines l'enroulement sur les côtés avec un instrument qui te permet de rabattre la feuille de cuivre partout.
ensuite il ne faut plus remettre la perle à la flamme sous peine de brûler le tout, la tourner près de la flamme pour qu'elle ne perde pas sa chaleur pendant que l'on fond le verre transparent qui va enrober la feuille de cuivre, il faut faire cet enrobage épais. le verre ne doit pas être trop chaud lorsqu'il est posé sur la feuille, juste coulant.
suivant les essais que tu fais si la feuille a brûlée, cela peut faire aussi des traces vert de cuivre qui peuvent être interessantes.
bon travail !

marilyne et paule

3/ Problème de déformation des motifs enrobés

Moi aussi pour mes fleurs, j'ai parfois des pétales qui se déforment lors de la chauffe finale (qui sert à napper la surface et rendre la perle bien ronde). Mais voici la raison: si on ne recouvre pas les motifs avec une épaisseur de verre équivalente partout (et constante), alors le dessous (et ses motifs) se déforme pour rattraper les différences de niveaux. 
Conclusion: il faut bien recouvrir, avec régularité d'épaisseur, même jusqu'au bord du trou de la perle.

Laurent

4/ Mandrin pour faire des anneaux et bagues

Coucou,
J'ai une question à 2 balles 
J'ai acheté (au cas où) un jour un mandrin à faire des anneaux chez gunar haag, aujourd'hui que le verre et moi nous nous trouvons quelques affinités j'aimerai utiliser cet instrument bien mystérieux

Florence
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Salut Florence,


Si c’est bien de ce mandrin dont tu parles, alors :

1) Il faut passer ce mandrin au chalumeau sans rien, juste comme ça. C’est un traitement au démarrage que tu n’auras plus besoin de refaire.
2) Une fois refroidi, tu l’enduis de séparateur comme d’hab.
3) Tu laisse bien sécher le séparateur et tu te lances.
4) Il faut faire fondre au bout de ta baguette une bonne quantité de verre (au moins de la taille des boules de chewing gum multicolores qu’on trouve dans certains distributeurs), c’est plus facile avec une baguette de gros diamètre.
5) Pendant de ce temps, tu préchauffes ton mandrin dans la flamme
6) Tu surveilles bien que ton séparateur ne se fissure pas. En cas de fissure, il faut recommencer depuis le point 2)
7) Tu appliques le verre sur ce gros mandrin, comme tu le ferais pour faire le démarrage / l’empreinte initiale de ta perle. Il faut pouvoir faire le 1er tour en une application. Ne pas appuyer trop au départ.
Après tu peux ajuster les bords de l’anneau avec une pince (tweezers) et tu peux rajouter autant de verre sur cette empreinte initiale que tu en a envie.
9) Attention : bien garder l’ensemble de l’anneau au chaud, car finalement il y a assez peu de verre, le mandrin est gros, les risques de tension sont plus importants.
10) Dès que tu es satisfaite du résultat, mettre au four pour la recuission
11) A la sortie du four, bien polir l’intérieur de l’anneau pour ôter tout le séparateur.

Tout est dans la température du verre et aussi dans la rapidité et la fluidité d’exécution. Ce n’est pas si difficile, mais cela demande un peu de pratique.
Bon, alors je les ai gagné ces 2 balles ?

Je voulais poster une photo du cours de bagues avec Diego Bottacin pour qu'on puisse mieux se représenter comment ce mandrin peut s’utiliser, une fois qu'on a maîtrisé les anneaux "tout simples". Comme je ne l'avais pas sous la main hier, je n'ai pas pu la poster tout de suite.


(en espérant que c'est bien de ce type de mandrin dont tu parlais, parce que l'allemand, je le parle très mal et je n'ai pas tout compris)

Avec quoi nettoyer ? Avec un dremel et un embout pour polir, après avoir fait tremper un bon moment la bague (sortie du mandrin) dans du vinaigre (le vinaigre n’est pas obligatoire, mais ça aide. C’est l’astuce que Mido m’avait rappelée pour décoincer ma perle du mandrin… c’est aussi utile pour faciliter le nettoyage).
Quand nettoyer ? Forcément après la recuisson : car, pour éviter d’avoir de la casse, il ne faudrait enlever le mandrin qu’après la recuission. C’est mieux, mais à chacun de décider et de tester.

Sylvie
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Il existe plusieurs façons de faire des bagues en verre, avec des résultats différents.
Marie-Line m’ayant demandé un « tutorial » pour des bagues sans séparateur, je vais me lancer. Mais spontanément, je ne l’aurais pas fait, car je manque de pratique / d’expérience dans ce domaine , malgré le cours "spécial bagues" que j'ai suivi avec Diego Bottacin. Par conséquent, je vais juste poser les grandes lignes, ce qui devrait quand même permettre à ceux qui en ont envie de tenter le coup.

Remarque :
D’une manière générale, les participants au cours ont trouvé plus difficile d’apprendre à faire une bague « décente » qu’une perle « décente » et pourtant, nous avions le maestro sous la main pour nous coacher. Ce n'est donc pas si simple, même si d'après Diego : "Fai cosi, cosi cosi e basta."
Une certaine expérience du travail du verre est donc recommandée, ne serait-ce que pour s’éviter de grosses frustrations.
Sur les photos ci-dessous, Diego Bottacin utilise un « triboulet » pour former ses bagues, c’est plus pratique (le « plan » de travail est à une meilleure hauteur) mais pas nécessaire : un mandrin pour anneau fixé à votre table de travail avec un serre-joint fera également l’affaire.
Le grand défi de ces bagues c’est la maîtrise de la chaleur du verre et une certaine rapidité d’exécution qui vient avec… la pratique.
On commence par prendre une baguette avec un gros diamètre (10 mm) et on forme une grosse boule à une extrémité. La boule doit faire environ 3.5 à 4 cm de diamètre.


Ensuite faites un col c’est-à-dire diminuez le diamètre de la baguette, à l’aide d’un ciseau de type coupe-cigar (diamond sheer) à la jonction boule-baguette.

Repassez la boule dans la flamme, puis refroidissez juste un tout petit peu sa surface en la passant dans un dé à emboutir en laiton ou dans une palette graphite spécial « billes »
Puis écrabouillez la sphère avec une pince plate, ce qui vous donne une sucette ronde.

Créez avec une pincette / brucelle l’amorce qui vous servira à refermer la bague ultérieurement. Votre future bague a maintenant la forme d’un calisson d’Aix. Mais le verre n’est plus suffisamment chaud.
Chauffer bien les 2 faces. Plus vous aurez travaillé de manière rapide moins vous aurez à chauffer à ce stade et mieux ce sera, car vous voulez conserver votre « calisson ».

Attrapez l’extrémité libre du « calisson » avec la brucelle et centrez le « calisson » sous le mandrin et refermez l’anneau (attention, pour bien y arriver, il faut que la chaleur soit répartie uniformément dans le verre, il faut étirer les 2 extrémités du calisson de manière symétrique et il faut être assez rapide : si le verre refroidi trop vous ne pourrez plus tirer et fermer l’anneau. Le verre une fois en contact avec le métal du mandrin va refroidir très vite. D’un autre côté, si vous tirez trop tôt, la moitié de votre anneau se réduira à un « fil » tout mince.

Retirez la bague de l'anneau.

et attrappez-la avec une pince du genre "hotfinger" pour vous permettre de détacher la bague de la baguette. Chauffer juste la jointure au niveau de la fermeture de l'anneau pour vous permettre de couper l'excédent de verre.

Mettez au four pour la recuire. Et voilà (e basta!)
Au début n’essayez pas de décorer l’anneau, visez juste la réalisation de la forme dans une couleur unie, de préférence un transparent.
J’ai oublié de photographier les bagues de Diego comme mes pauvres tentatives du reste, j'ai dû ajouté du coup la photo d'une version « industrielle » pour que vous ayez le produit fini sous les yeux. Désolée, ça fait tache, je sais.

Sylvie

5/ Les méduses

Il y a au moins deux manières de faire des méduses, une fonctionne bien pour les perles, l’autre pour les pendants.
Pour les perles, j’ai repris et traduis le tutorial de Mary Lockwood.
Les tentacules:
En premier lieu, il faut réaliser un latticino (twisted cane) pour faire les tentacules de la méduse.
Prenez une baguette de transparent incolore (choisissez de préférence une baguette de gros diamètre), enrobez-la de blanc, chauffez la partie que vous venez d’enrober, et tirez des fils épais d’environ 3 mm de diamètre. Coupez-les ensuite en bâtonnets de 2.5 cm environ, coupez-en au moins 5.
Prenez à nouveau une grosse baguette de transparent incolore, et chauffez environ 2.5 cm de l’extrémité de la baguette, mais attention elle ne doit pas fondre juste être un poil ramollie et collante, repérez le changement de couleur de verre. Prenez avec une brucelle à bout plat les bâtonnets que vous avez coupés précédemment et après les avoir rapidement préchauffés dans la flamme, appliquez-les sur la baguette de transparent chauffée (à chaque fois que vous en avez appliqué un, n’oubliez pas de repasser brièvement cet endroit de la baguette dans la flamme pour vous assurez que le bâtonnet est collé).
Voici une coupe transversale de ce à quoi vous allez arriver :


Si vous observez cette coupe, vous remarquerez les angles aigus formés entre les bâtonnets et la baguette. Il faut les faire disparaître ou vous allez y emprisonner de l’air au moment de l’enrobage. Pour cela, chauffez suffisamment pour que la base des bâtonnets soient bien fusionnée avec la baguette. Cela fait, enrobez le bout de la baguette (la meilleure façon pour ça est la technique présentée par Larry Scott dans Bead of glass de Cindy Jenkins : linear thin casing) avec un transparent clair ou incolore. Une fois l’enrobage terminé, fondez toutes ces couches de verre. Attachez un punty un pontil  à cette masse de verre, cela vous assurera un meilleur contrôle lorsque celle-ci commencera à se ramollir . Ensuite, tirer un fil de 4mm de diamètre. Au début tirez tout doucement, de manière à obtenir des diamètres différents qui pourront vous permettre d’avoir des éléments pour des méduses de différentes tailles.

Maintenant, le « chapeau » / l’ombrelle de la méduse :

Prenez une baguette de blanc ou un autre opaque de couleur claire (choisissez de préférence une baguette de gros diamètre) et appliquez y des raies avec un transparent plus foncé. J’utilise très souvent du vert marin ou du rubino oro. Le vert marin rend vraiment bien sur du bleu ciel et le rubino sur du rose foncé. Une fois que vous avez appliquez les raies de transparent, fondez-les complètement, puis enrobez cette partie de la baguette soit avec du transparent incolore soit avec un transparent clair. J’essaie de rester dans une même gamme de couleur, par exemple : céleste clair, raie vert marin foncé, enrobage bleu clair. Tirez des fils d’environ 2 mm de diamètre voire moins et réservez.
Une fois que vous avez fait votre perle de base, utilisez un fil fin de blanc opaque et dessinez un C sur votre perle. Veillez à orienter le C de telle sorte que vous puissiez ajouter les tentacules du côté ouvert du C. Prévoyez assez de place si vous voulez en dessiner plusieurs. Ramollissez le ou les C que vous venez de dessiner dans la flamme et prenez un petit outil présentant un bout plat comme une des petites spatules que l’on trouve dans les set présentant des outils analogues à ceux des dentistes. Utilisez-le pour appuyer sur le C ce qui aura pour effet d’étirer le trait et d’agrandir la taille du C tout en conservant au trait sa netteté. Fondez ces C, ceux-ci seront un peu estompés.
Prenez ensuite les latticino que vous avez mis de côté et et servez-vous en pour colorier l’intérieur du C par des « traits » successifs de gauche à droite, en suivant le contour du C. C’est plus parlant sur le dessin le premier trait y figure en rose, le deuxième en bleu et le 3ème en jaune.



Il est important de dessiner ce C blanc du début, car non seulement il sert de guide à l’application ultérieure du latticino mais il assure un fond, une base qui permettra au latticino de ressortir plus nettement une fois la perle terminée. Comme le latticino est enrobé dans du transparent, cela évitera que l’œil puisse distinguer la perle de base dans les interstices créées par le transparent.

L’assemblage:

Une fois que vous avez terminé d’appliquer les traits de latticino dans les C, fondez-les un peu mais pas complètement, juste assez pour adoucir le relief de l’ombrelle de la méduse. Changez de flamme, il vous en faut une très pointue (beaucoup d’oxygène) et dès que la perle sera dure, chauffer uniquement le centre d’un C puis poussez le latticino que vous aviez préparer pour les tentacules du côté de l’ouverture du C. Le mouvement va à la fois en bas contre la perle et vers l’intérieur du C. Déplacer la perle car maintenant vous voulez que la flamme chauffe l’endroit où vous voulez couper les tentacules. Fondez le latticino à cet endroit et ensuite à l’aide d’un outil appuyez sur les tentacules pour les incruster un peu dans la perle, mais pas complètement, assurez-vous seulement qu’elles soient bien fixées.



Maintenant que votre méduse a ses tentacules, revenez à une flamme normale, neutre et chauffez votre perle, juste pour supprimer les angles aigus, les « ravins», mais pas trop. Moins le dessin sera fondu, plus l’effet 3-D sera prononcé après l’enrobage. Il ne vous reste plus qu’à enrobez la perle en utilisant votre méthode préférée.
A vous de jouer !
L’effet 3-D est encore plus ébouriffant dans un pendant, voir les 2 photos ci-dessous. La technique n’est pas la même. Il faut que je vois comment je me débrouille pour vous la présenter ici car je l’ai lue dans un magazine américain et il faut que je demande à l’auteur si me donne son accord pour une traduction sur un site web.
NB. Pour les photos, c’est du boro, mais comme j’ai vu des effets analogues avec du Satake, je me dis que ça doit être possible avec du Moretti, même si le résultat ne sera pas identique.
Le presse-papier est l’œuvre de Raz
et le pendentif est l’œuvre de Rag

Sylvie D
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Tiens, je ne les fait pas comme çà mes méduses!
Le début (pour les tentacules): c'est pareil (à peu près), car je prépare une baguette de filigrane qui fera les tentacules + du transparent autour. Mais ensuite je mets une goutte de couleur au bout, que je fonds comme il faut pour faire le chapeau. Et bien sûr, ensuite, je détache la mini méduse et je la pose sur une perle puis je l'enrobe:

 

Laurent

6/ Technique des presses-papier

Tutorial sur les presses papier (avec inclusions, donc), ICI:
http://desertfireglass.com/slide.htm
C'est tout en photo, alors j'explique un peu (ce que j'ai à peu près compris):
Le but est d'enrober une création en verre (un bouquet de fleur,... ou autre) presque en une seule fois, et cela sans coincer de bulles d'air. L'astuce trouvée est de faire l'enrobage sous vide.
Oui, c'est comme çà. Mais si. 
Pour ne pas que la masse de verre apportée ne refroidisse pendant l'enrobage, il faut que le moule qui contient la création soit maintenu trés chaud (donc dans un four).
L'air est aspiré par dessous ce moule (à travers un fond perforé, grâce à une pompe à vide), et le vide se fait dès que la masse de verre transparente obstrut le dessus du moule. Ensuite ce verre peut rester en fusion (grâce à la chaleur du moule) et s'infiltrer dans les interstices de la création, aspiré par le vide.
Et donc aucune bulle d'air ne peut être coincée car il n'y a plus d'air.
Ensuite pour finir, l'artiste retire tout çà et ajoute du verre sur le fond de la pièce, puis refond tout ce tas de verre pour en faire une sphère présentable.
Tout est fait au chalumeau.

Extraits de la démo du site desertfireglass.com:




Paul J Stankard doit sûrement faire pareil, et même aussi en collant deux parties d'inclusions pour en faire une plus grande (donc sans ajouter de fond, car là ce n'est plus la peine) (voir 3ème photo de http://www.paulstankard.com/techniques.htm ). On remarquera d'ailleurs que pour les fleurs en forme de cornets: elle sont déjà pleine de verre transparent à l'intérieur, à la préparation (voir en bas de page "Mountain Laurel Process")
 Bon, c'est vite expliqué, mais cela n'a pas l'air si facile à faire à mon avis...

Laurent


7/ Problèmes avec les bords de la perle

Lorsque que je fais des perles allongées, j'ai toujours des problèmes avec les bords. Comment faire pour qu'ils ne soient pas coupants?

Tu as plusieurs façon d'arriver au résultat que tu cherches:
1) tu commences par réaliser 2 petites perles identiques (spacers) aux futures extrémités de ta longue perle. Ensuite tu remplis l'espace entre les 2 spacers avec du verre mais plus jamais tu ne vas chauffer fortement des 2 spacer initiaux.
2) tu fais ta longue perle de base (décorée ou non suivant le type de dessin) et ensuite grâce à la chaleur et à la gravité tu amènes une certaine masse du verre à une extrémité, jusqu'à ce que tu aies un joli trou, tu sors la perle de la flamme, tu laisses cette extrémité refroidir un peu et tu rétablis ton mandrin à l'horizontale. Ensuite tu recommence l'opération de l'autre côté. Le spécialiste c'est Smircich et sa vidéo volume 1 est absolument fabuleuse au niveau de la maîtrise du verre, du contrôle de la chaleur et de la précison du geste et du timing.
3) le marvering.
4) le rajout d'un tout petit peu de verre aux extrémité.
5) le déplacement d'une petite quantité de verre avec un outil, type couteau, palette.

Sylvie D.

8/ les-perles-creuses-mode-d-emploi

Voici un mode d’emploi pour réaliser des perles creuses. Comme pour l’article sur le dichroïque, je n’en suis pas l’auteur, seulement la traductrice NB. mes commentaires perso sont entre parenthèses. Ce mode d’emploi a été réalisé par une copine américaine Andrée Kosak (http://andiesglass.wetcanvas.com). Elle m’a permis de reproduire en français son « tutorial » et d’utiliser ses photos et je profite de la remercier encore une fois ici.
1. Commencez par former 2 disques sur un mandrin, espacés d’environ 1 à 2.5 cm selon la taille de la perle que vous cherchez à réaliser. (Au début, ne cherchez pas à en faire de très grosses ou de très petites, elles sont plus difficiles à maîtriser et choisissez du noir ou du cobalt, car les trous seront beaucoup plus faciles à repérer. Pour vos premières perles, le transparent incolore c'est l'horreur et donc fortement déconseillé).
2. Augmenter progressivement la taille des disques tout en les inclinant vers le centre. Appliquer d’ainsi le verre en alternance sur un disque puis sur l’autre.

3. N’oubliez pas de respirer ! (ce n’est pas un conseil complètement farfelu à ce stade : effectivement passer d’un disque à l’autre est nécessaire afin que les disques ne refroidissent jamais assez pour éclater sous l’effet du choc thermique au moment où vous les introduirez à nouveau dans la flamme. Au début, cela peut être assez stressant, on se concentre, on se crispe et enfin, on respire mal).

4. Continuez à augmenter la taille des disques qui s’inclinent de plus en plus l’un vers l’autre, jusqu’à ce que l’espace les séparant soit très étroit. N’oubliez pas de passer brièvement les disques dans la flamme ou de leur assurer suffisamment de chaleur pour qu’ils n’éclatent pas ou ne se fissurent pas. Mais pas trop quand même sinon ils commenceront à fondre ou à s’affaisser.

5. Commencez à combler l’espace entre les disques avec le verre fondu au bout de votre baguette (un peu comme si vous vouliez faire un point zig-zag).

6. Imprimez à votre mandrin une rotation de 180 degré et procédez comme indiqué précédemment au point 5 (vous pourriez faire le tour complet de la perle, en continu, sans faire un premier « point zig-zag » puis un autre diamétralement opposé, mais cela contribue à stabiliser la construction de la perle).
7. Continuez jusqu’à ce que l’espace entre les disques soit complètement comblé.

8. Maintenant, il vous faut vérifier qu’il n’y a pas de trou dans votre perle par lequel l’air pourrait s’échapper. Pour ce faire, chauffer des petites portions de la perle. Les trous ressortiront, car ces endroits seront des zones très sombres (au contraire des zones où il y a du verre rougeoyant). Attention : votre perle s’écroulera sur elle-même s’il y a le moindre trou dans la paroi.

9. Une fois que vous êtes certain qu’il n’y a plus de trou, chauffer l’ensemble de la perle, en commençant d’un côté puis de l’autre, pour finir au milieu. Faites attention de ne pas chauffer comme une brute (l’opération prend du temps).

10. Alors que le verre des parois fond, ne vous laissez pas décourager par l’aspect de votre perle, elle vous paraîtra bosselée par endroit et biscornue. Soyez patient, ne appliquez pas trop de chaleur, continuez simplement à tourner votre mandrin et votre perle deviendra parfaitement ronde.

11. Comme ça !

12. Laissez refroidir la perle suffisamment pour pouvoir la décorer selon votre envie. N’oubliez pas de la passer de temps en temps dans la flamme si vous passez du temps sur la déco pour qu’elle ne craque pas.

Et voilà, à vous de jouer. En prime, quelques exemples des perles creuses réalisées par Andrée Kosak.


Sylvie D.

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Bonsoir Sylvie et tutti

Merci pour la traduction et l'explication
Si je peux me permettre... 
Mister Smircich a une technique légèrement différente:
au point 4 de ton tuto, il affaisse, avec sa palette de graphite, les deux disques l'un vers l'autre jusqu'à ce qu'ils se touchent presque...il rajoute ensuite du verre sur le joint en continu...apparent si j'ai bien compris, c'est l'air emprisonné qui se dilatte et rend bien ronde la perle
le résultat semble identique!  et cela semble moins compliqué!
Y'a-t-il une différence essentielle que je n'aurai pas saisi?

Bien à toi
Hervé
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Salut Hervé,
Les perles creuses de ce type se font toutes de la même façon, à une ou deux nuances près.
Jim Smirchich construit 2 disques verticaux et les rapprochent, comme tu l'as dit, avec une palette graphite.
Dans le mode d'emploi que j'ai traduit, les 2 disques ne sont pas construits verticalement, mais inclinés l'un vers l'autre. NB. C'est la méthode de Pam Dugger (très connue pour ses poissons dont le corps est une perle creuse) les faits.
Il est plus facile de construire les disques inclinés que de les pousser l'un vers l'autre avec une palette graphite, du moins au début. En effet, tu dois chauffer les disques suffisamment pour qu'ils soient assez mous pour les pousser, mais pas trop sinon tes disques sont morts.
Mais essaie les 2, tu verras bien avec laquelle tu es le plus à l'aise. Il n'y a jamais une seule manière de faire les choses.
Une petite remarque: Jim Smirchich, comme d'autres grands perliers comme Larry Scott, ont le geste si précis, si coulant, si aisé, que cela te donne une fausse impression de simplicité ou de facilité, alors que c'est "juste" une incroyable maîtrise acquise au travers de centaines d'heures de travail.
Il y a encore au moins une autre façon, celle de Jill Symons, elle pose les empreintes des 2 disques. Ensuite elle ajoute du verre sur ces empreintes, sans chercher à faire un disque, mais plutôt 2 petites perles tout en veillant à ce que la base de l'empreinte ne devienne pas plus large. Ensuite avec un "micro masher" (une petite pince à bout plat) , elle aplatit et étire ces 2 petites perles pour en faire 2 disques. L'avantage ici, c'est que tu auras beaucoup moins de trou, mais pour l'avoir testé une fois pour voir, j'ai trouvé ça moins aisé. Peut-être que j'avais trop l'habitude des 2 autres.
De toute façon, c'est l'air prisonnier dans la perle qui en se dilatant va faire que ta perle deviendra ronde. C'est pour ça qu'avant de chauffer l'ensemble de la perle, on bouche les trous éventuels. S'ils y en avaient et que tu ne les as pas vu, et bien le résultat sera une perle solide avec dans le meilleur des cas, une peite bulle d'air à l'intérieur.
Maîtriser l'épaisseur, ça vient avec la pratique.
Pour des parois plus minces, il faut jouer les facteurs suivants:
• Des disques minces (perso, j'y arrive mieux avec une baguette qu'avec un fil, je peux travailler plus lentement et étirer le verre lorsque je l'applique)
• Vraiment s'assurer qu'il n'y a pas de trou avant de commencer à chauffer l'ensemble de ta perle. Si tu vois un trou en cours de route, tu pourras le boucher bien sûr, mais l'air emprisonné à l'intérieur de la perle sera plus chaud et se dilatera moins. Lorsque l'air se dilate, les parois sont repoussées et ça les affine un peu.
• Tu peux aussi, avant de fermer le dernier trou, souffler à l'intérieur de la perle pour abaisser la température de l'air emprisonné.
PS. Je pense que tout le monde a déjà compris que je suis une "fan" de Larry Scott (c'est le meilleur prof que j'ai jamais eu!). Donc profites, éclates-toi et racontes-nous après! C'est toujours bien d'avoir différents feed-backs!
Passe lui mon bonjour!

Sylvie D.
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Autre technique: soufflé au bout d'un tube de pyrex.
D'abord une base unie, pré soufflée, puis ensuite je dépose un décor (deux ou trois couleurs étirées et twistées)
je définis la forme, je perce au thungstene, je pose un pontil pour détacher la perle du mors, je rebrûle la trace du pontil et voilà!
bon c'était une sacrée galère au départ...
les plus grosses font 4cm de diamètre: je n'ai qu'un minor et pas de four de recuisson (un jour...)
j'ai appri le soufflage à la canne à la base...
bon, j'essayerai de faire des photos





.Bon alors évidemment prendre des photos et travailler, ça donne forcément de la casse!
ce qu'il y a de bien c'est que c'est compliqué, ceci dit je mets en géneral 15mn...
Il faut penser à une question de gestion de masse, avec telle masse, tu peux souffler tel diamètre.
il faut marbrer faiblement la base (côté tube pyrex) et souffler quand le verre à déjà refroidi un peu, faiblement, par petits acoups.
essaye déjà avec du blanc ou du bleu pale, chaud ils sont transparent, par contre le verre est vraiment tres tendre il ne faut pas souffler fort... enfin, tu dois savoir tout ça...

voilà

floriane

9/ Argenture sur verre

Bon, Adrien me posait la question en privé, mais autant en faire profiter tout le monde:
1/ Issus d'un livre pas très récent: "les secrets de la science et de l'industrie" de ... 1879. Euh, vu la relique, je pense qu'on ne va pas me prendre la tête avec les droits d'auteur:


2/ Issus du vieux bouquin du célèbre Henri Vigreux (datant de "l'entre deux guerres", environ).
Destiné au verre soufflé (pour les labo):



3/ et puis un lien avec un résumé de la technologie d'aujourd'hui:
http://www.infovitrail.com/decoration/argenture.php

Ne pas me demander mon expérience perso: j'ai jamais fait d'argenture.
Et puis bonne chance, parce qu'il parait que c'est délicat et capricieux comme procédure. Et vu que les professionnels français sont (peut-être...) radins en info technique, il faudrait voir du coté des anglo-saxons, plus cool, eux. You speak english ? Tell us what you will found about this on the internet. Thank you very best too much at all etc...

Laurent
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ARGENTURE:

Fournitures :
Acide nitrique 53 % minimum
Hydroxyde de sodium
Chlorure d’étain
Nitrate d’argent
Ammoniaque 22 %
Eau distillée
Glucose

Préparation des solutions :

Solution de nitrate d’argent : A _ 5g de nitrate d’argent dans 60 ml d’eau distillée .
Solution d’hydroxyde de sodium : B_ 5g d’hydroxyde de sodium dans 240 ml d’eau distillée .
Solution de glucose : C_ 5g de glucose dans 180 ml d’eau distillée .
Solution de chlorure d’étain : 4g de chlorure d’étain + 20 ml d’ammoniaque + 500 ml d’eau distillée .

Procédure :

Diluer B avec le barreau magnétique avant d’y ajouter A Précipité Gris .
Ajouter de l’ammoniaque avec la pipette jusqu’au retour de la transparence .
Nettoyer avec de l’acide nitrique puis rincer plusieurs fois à l’eau distillée ( facultatif si la pièce sort du four ) .
Remplir la pièce avec la solution d’étain , agiter une dizaine de fois puis rincer 2 fois à l’eau distillée ; ne pas laisser sécher plus d’un quart d’heure .
Verser la solution A+B dans la pièce à argenter et y ajouter la solution de glucose .
L’argenture est quasi instantanée facilitée par l’élévation de la température .
Laisser agir 15 à 20 minutes en agitant la pièce .
Si le mélange ne peut pas se faire à l’intérieure de la pièce , il peut se faire à l’extérieur , le récipient dans la glace .

Nettoyage : Vider la pièce de la purée qui s’est formée . Rincer 3 à 4 fois à l’eau distillée .

Un conseil , récuperez la purée grise et laissez la sécher . Quand vous en avez une bonne quantité , vous la mettez dans un creuset que vous chauffez à fond avec votre chalumeau . Après une bonne fonte , on récupère un lingot d'argent pur !!!!!!

JM Verre


10/ Les émaux


Evitez autant que possible de saupoudrer les émaux (parfois tu auras quand même envie de le faire pour obtenir un certain effet, mais évite de le faire chaque fois que tu peux trouver un autre moyen de parvenir à ce que tu veux). C'est ultra-volatile ces trucs et c'est vraiment un produit relativement dangereux pour tes poumons (voir les autres messages à ce sujet), sauf bien sûr si tu portes un masque ad hoc.
A la différence des frittes où souvent les meilleurs effets sont obtenus lorsque tu ne passes qu'une fois ta perle dedans, ta perle aura plutôt besoin d'être passée au moins 3 fois dans les émaux si tu souhaites atteindre une coloration couvrante complète. L'adhérence des émaux à la perle est fonction de chaleur de ta perle lorsque tu la roules dans les émaux. Si il te reste un endroit mal couvert, il suffit de chauffer spécifiquement cet endroit et ensuite de le passer dans l'émail de ton choix.
Attention aussi de ne pas ensuite trop chauffer les émaux au risque de les faire bouillir: si tu les as laissés bouillir tu obtiendras un autre effet et tu auras donc perdu ta couverture uniforme.
Si vraiment tu veux plus ou moins une ligne avec des contours un peu flou tu peux t'acheter cet outil (fine line sifter entre $18 et $30 chez Frantz) qui te saupoudre une ligne. ça fait moins de dispersion qu'une "salière" mais c'est quand même pas top au niveau de la sécurité.



J'ai mis le mot "salière" entre guillemets parce que ce n'est pas une vraie salière: les trous sont beaucoup plus nombreux et surtout beaucoup plus fins. Ces containers ressemble à une salière avec un grillage tout fin dessus.
Exemple d'une américaine qui utilise les émaux de façon fantastique :
Andrea Guarino:

Pour démarrer, il peut être intéressant d’acheter la palette complète sous forme d’échantillons (Thompson enamel assortment soit environ $ 40.00). De cette manière on dispose de toutes les couleurs à moindre frais et on peut tester les émaux, notamment les différentes couleurs, avant de s’y lancer à fond. Chaque échantillon de couleur suffit à faire au moins 4 à 5 perles de taille moyenne avec une couverture complète (donc plus en application légère ou partielle). Ils l’ont chez Frantz, Arrow springs, Moretti and more, donc je suppose qu’on trouve cet assortiment chez tous les grands fournisseurs.


Sylvie D.

11/ Perles en boro "à l'envers"

Voilà Claudia l'avait demandé alors je m'y suis mise. Ce n'est pas aussi facile à traduire que des articles relatifs au verre sodocalcique parce que je ne connais rien du tout au boro et qu'en français il y a peut-être des termes techniques que je ne connais pas. A ceux qui savent, merci de rectifier.
Cela dit Claudia, j'ai 3 ou 2 tutorials en anglais mais avec photos (trouvés dans the flow et glass line) que je pourrais te passer à Sars (sauf si tu ne peux pas attendre...)
La méthode la plus facile pour faire une perle « à l’envers », c’est-à-dire en décorant l’intérieur de la perle et non sa surface est probablement la suivante :
(dans le tutorial ci-dessous, le tube de boro utilisé à des parois épaisses et un diamètre de 25.4 mm) :
• tirer une pointe / une ampoule à partir du tube. La partie centrale de l’ampoule à partir de laquelle vous allez construire votre perle doit mesurer entre 3.8 et 5 cm.
• chauffer cette partie centrale puis souffler pour former une cavité sphérique
• avec la chaleur et en soufflant, faire un trou à l’extrémité de la sphère
• A l’aide d’un outil, élargir l’ouverture (vous voulez que la sphère initiale prenne la forme d’un entonnoir)
• Décorer l’intérieur avec des fils en boro de couleur.
• vaporiser de l’argent ou de l’or à l’intérieur (facultatif)
• chauffer l’ensemble de l’entonnoir en dirigeant l’essentiel de la chaleur sur les bords de l’ouverture
• Lorsque les bords se seront ramollis, utiliser la palette graphite pour repousser les bords afin de refermer le trou
• Lorsque l’ouverture aura été ainsi fermée, chauffer à fond pour faire fondre la couleur ajoutée à l’intérieur et souffler au besoin pour redonner du volume à l’intérieur (vous le voulez pas que les parois se collent). Continuer ainsi jusqu’à ce que la décoration intérieure ait complètement fondu.
• Une fois cette décoration fondue, donner une forme à la perle
• Chauffer et souffler pour faire un trou d’un côté et le retravailler pour lui donner une forme qui vous convienne.
• Utiliser un « hotfinger » ou attacher un pontil à côté du trou.
• Enlever votre pointe et ouvrir le second trou et retravailler sa forme

Bonne chance!
Sylvie D.
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12/ Comment percer du verre à chaud (création de trous)



C’est comme pour tout, il y a toujours plusieurs façons de faire les choses. Voici celle que je peux proposer à Bérangère et à tous ceux qui ont envie d’essayer de faire des trous dans leur pièce. Une remarque : il vaut mieux tenter de percer un disque, ou une perle aplatie / écrabouillée qu’une perle ronde ou en forme de pneu. Je ne suis même pas certaine que les perles rondes soient perçables de cette manière.
Commencez par faire une perle aplatie. Chauffez plus spécifiquement le tiers inférieur de votre perle (c’est-à-dire là où vous voulez percer un trou). Marquez l’emplacement du trou avec une brucelle à pointes recourbées (ce n’est pas un terme technique mais je ne sais pas comment appeler cet outil en français).



Chauffer un côté, là où vous avez laissé le repère avec votre brucelle.. Attendez que la couleur « orange » ait disparu. Placez votre pointe en tungstène dans le repère et chauffez légèrement la pointe (légèrement parce que les vapeurs de tungstène sont toxiques !) et percez le verre . Répétez la même opération des 2 côtés. Pour avoir un joli trou, faite exactement la même chose des 2 côtés. Et voilà.
PS. Je n’ai encore jamais essayé, j’ai juste lu des trucs sur le sujet.
La pince:
Je ne sais pas où il y en aurait en Europe (je n'ai pas regardé, jette un oeil chez Gunnar ou Glassugler), mais il y en a chez Arrow springs et Frantz.
Elles sont utilisées le plus souvent pour marquer l'emplacement des yeux lorsque tu veux faire un animal comme un poisson pour que les yeux soient à tous les coup à la même hauteur.

Sylvie D.
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Personnellement, j'utilise du matériel médical, c'est à dire ce qu'on appelle dans le jargon médical des "pinces à champs". Je n'ai jamais fait de comparaison de prix, mais je suis sûre c'est possible d'en trouver d'occasion.

Sophie

13/ Verre craquelé

A la question "que voulez-vous savoir?", Myrtille a parlé du verre craquelé, alors voilà, mais je n'ai pas beaucoup de choses à raconter là-dessus c'est avant tout une technique de souffleur.
Le principe pour réaliser une pièce en verre craquelé est simple. Il faut d’abord réaliser sa perle de base en verre et ensuite la plonger rapidement dans de l’eau froide. Puis il faut la réchauffer doucement dans la flamme et faire fondre juste la surface du verre (il faut vraiment y aller doucement, sinon vous ne parviendrez pas à conserver les craquelures internes, plus profondes) : les craquelures en surface seront résorbées, la surface sera donc lisse. Seules resteront les craquelures plus profondes, légèrement magnifiées par la surface (effet loupe). Donc très simple, en théorie.
Cette technique est souvent utilisée par les souffleurs, moins par les perliers : en fait, mis à part la version industrielle, je ne crois pas que les artisans-perliers utilisent cette technique (en tout cas, je n’en ai jamais vu sur les forums US). La raison est peut-être là : même utilisée correctement, cette technique rend la perle plus fragile… La recuisson au four, à mes yeux toujours obligatoire, est ici encore plus cruciale. Si vous faites une recuisson différée, essayez de laisser la perle craquelée sur son mandrin afin de diminuer le risque de casse.
http://annuaire.idverre.net/4daction/encyclo_aff_tech/44/-1

Sylvie D.
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regardez là
http://www.cmog.org/index.asp?pageId=1568
à la rubrique "décorative techniques" / ice glass, vous aurez une démo en vidéo d'un souffleur de verre
adresse exacte de la vidéo ( http://www.cmog.org/collection/media/Video/PR/AVPR_ice_glass.m4v ).

Bethy
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Pour craqueler le verre, j'ai trouvé une technique sympathique.
Je trempe le verre encore en fusion dans des microbilles en verre, je réchauffe la surface doucement et je laisse refroidir à l'air libre.
Cela crée une surface craquelée un peu opaque mais avec du verre coloré derrière, cela donne un effet intéressant.
Il faut tout de même vérifier à froid avec les ongles pour voir si tout tiend bien, si un seul morceau saute, le reste sautera aussi.

Steven

14/ Pour boucher hermétiquement un mini flacon en verre

Alors suite au flacon à Zébulon de Sylvie (voir le dernier swap), et à une bonne idée que Claudia a trouvé quelque part sur un forum étrangé: voici expliquée une méthode pour boucher hermétiquement un mini flacon en verre avec un bouchon en verre.
Le principe est d'utiliser un tube thermorétractable (qui se vend avec les accessoires d'électronique)


Le bouchon (ici la tête du Zébulon) doit avoir un embout très légèrement conique si-possible (mais à peine).
On coupe une section du tube thermorétractable et on l'enfile sur l'embout qui est fait pour entrer dans le flacon.

Ensuite on chauffe légèrement ce tube en plastique au dessus d'une flamme morte. On observe qu'il s'étrangle autour de l'embout en verre.

On teste l'encastrement du bouchon dans le col du flacon. Il peut être nécessaire d'enfiler un autre tube par dessus le premier (là c'est le cas), pour un ajustement et un serrage ferme.
puis éventuellement on ébavure l'extrémité:

Et voilà le tout, on peut le secouer dans tous les sens, le bouchon ne partira pas! Mais au besoin on peut malgré tout le retirer à la main.


Il existe plusieurs couleurs de plastique thermorétractable.
On peut en trouver chez Conrad, Sélectronic, ... C'est vendu au mètre, autour de 1,7 euros. Capacité de rétractation: la moitié du diamètre d'origine.
Dans le cas présent j'ai utilisé du diamètre 6mm, alors que le verre en faisait 4mm.

Laurent


15/ Faire des fils

Pour les fils, fais fondre le bout d'un bâton de verre jusqu'à avoir une petite boule que tu laisses ensuite refroidir quelques secondes (1 ou 2) puis avec des pinces, tu tires doucement sur la boule et coupes le fil obtenu avec les pinces.
Pour les torsades, tu prends un bâton de verre de la couleur de ton choix, tu "peins" dans le sens de la longueur le bout (1 ou 2cm) de ce bâton de verre après l'avoir un peu chauffé avec une ou plusieurs autres verres de couleurs et tu fais fondre le tout. Quand tout est bien fondu, tu prends des pinces ou une autre baguette de verre (chauffée pour qu'elle colle à la boule de verre), fais chauffer la boule de verre (le bout de l'autre bâton qui a été "peint") et tu torsades le tout.

Kathy

16/ Faire des plumes

Voilà, j'ai enfin réussi à faire mon petit tutorial de plumes (veuillez excuser mon anglais [comme le tutorial m'a été demandé par un américain] approximatif...)
(j'espère que c'est lisible et compréhensible!)


Exemple d'une plume sur une de mes perles:

Claudia


17/ Feuille d'or

La feuille d'or ne supporte pas la flamme et ne modifie en rien ta couleur de base, contrairement à la feuille d'argent qui te donne des effets avec de l' ivoire par exemple.
Tu peux faire de l'enrobage avec du transparent mais attention de ne pas la mettre dans la flamme, elle disparaîtra totalement.
Il faut aussi faire attention lors de l'enrobage à ne pas coincer des bulles d'air puisque ta surface de verre contenant la feuille commence à refroidir.

Cécile

18/ Découper un flacon & percer le verre

Pour découper le verre:
Il y a des méthodes anciennes un peu foireuses dont je ne parlerais pas (au diamant + coup de flamme, au fil enflammé,...).
Moi j'ai déjà découpé des bouteilles (de vin et de champagne) comme on fait aujourd'hui: au disque diamanté (sous arrosage d'eau, bien-sûr), avec une machine faite pour çà (= pour tronçonner le verre).
Prix du disque: 65 à 350 euros suivant le diamètre (de 15cm à 25 cm, en gros) et suivant l'épaisseur de diamant au bord du disque. La qualité n'a rien avoir avec les disques à couper le carrelage de chez Casto.
Prix de la machine entière: 350 à 1500 euros pour les premiers prix. Son avantage (si elle est bien conçu) est un accés sur presque la moitié du disque pour avoir une liberté de mouvement et de travail autour.

Pour percer le verre:
- Le mieux est effectivement un foret diamanté tubulaire avec un adaptateur pour arrosage d'eau (matériel de pro introuvable en magasin de bricolage). C'est facile, sans risque, et résultat impeccable. ( prix autour de 60 euros pour un petit forêt, + 280 euros pour l'adaptateur). Perçeuse à colonne indispensable.
- Et sinon pour beaucoup moins cher et avec un résultat de moins bonne qualité: un "foret spécial verre" de chez Casto ou Leroy Merlin (il faut mouiller ce foret quand même pendant le perçage). Utilisation d'une perceuse à colonne: très utile. Gants anti coupure et lunettes: super conseillés car c'est assez nul comme foret. Petits diamètres uniquement).
- Moi j'ai déjà percé du verre avec une petite fraise diamanté sphèrique (pas chère du tout) montée sur une mini perceuse type Dremwell (il faut toujours mouiller le foret en cours de perçage)

Autre possibilité :  trouver un souffleur de verre pour la verrerie scientifique (de labo) dans ta région, et il aura tout le matos de pro pour te faire çà correctement (normalement).
Ou bien pour la coupe: trouver un vitrailliste que possède une scie à ruban spécial verre (et oui cela existe aussi) exemple photo:


19/ Problèmes de flamme

Lorsque la flamme est déformée: cela est dû à un (ou des) tubes de la buse qui sont:
- Salis et/ou bouchés, soit par du carbone (du "noir de fumé"), soit par de l'oxydation. Il faut gratter légèrement (=dépoussièrer) le bout de la buse (en évitant de faire tomber les poussières à l'intérieur), ou bien curer celle-ci avec un fin fil de métal si le grattage est inefficace.
- Obstrués par une/des saletés qui se baladaient dans les tuyaux (par exemple) et qui sont venues se coller à l'entré d'un tube d'alimentation de la buse (mais à l'intérieur du chalumeau). Là il faut repousser la pousssière en enfonçant un fin fil de métal dans le tube défaillant, et ce, jusqu'au bout. Faire ressortir la poussière par un robiner ouvert du chalumeau si possible (en soufflant à l'envers par la buse). Veillez à plus d'hygiène (= pas de poussière, nul part) la prochaine fois que vous instalerez un chalumeau.

Autre chose:
Lorsque la flamme "décroche": elle devient effectivement bruyante et instable.
Quelques explications possibles:

1/ Le mélange des gaz est correct, mais pour une raison bizarre de dynamique des fluides: la combustion n'arrive pas à se rapprocher de la buse. Solution: perturber la base de la flamme avec un objet quelconque (une tige d'inox par exemple) afin de casser ce phénomène. Résultat immédiat, sinon, le problème ne vient pas de là.
2/ l'un des gaz est impur. Par exemple il y a de l'air dans l'oxygène. Le chalumeau n'étant pas fait pour cela, la flamme sera toujours instable dans ce cas. Vérifier le fonctionnement du concentrateur.
Avant cela vérifier bien que:
3/ le mélange des gaz est incorrect.
4/ la pression des gaz est incorrect.

Laurent


20/ Des baguettes qui éclatent dans la flamme

Le blanc anis (et moretti alabaster 304 et du pastel anis 208) a effectivement la mauvaise habitude d'exploser tout de suite dans la flamme, il faut bien le chauffer avant.
Les couleurs alabaster sont difficiles à utiliser, enfin pour moi qui suis débutante, souvent je les chauffe trop et je les brûle...
Il vaut mieux s'en tenir au pastel blanc classique de Moretti (Effetre)

MIDO

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Effectivement certains alabastres ou opalines, sont des horreurs à chauffer.
A croire que Effetre ne recuit même pas ces baguettes là.
Autre conseil: Préchauffer le bout de ces baguettes au four , T° de recuis (à porte type "trappe")

Laurent
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Je n’ai pas rencontrer de problème particulier avec le blanc standard (204). Quant à mes baguettes d’anis (208), je les recuis ce qui diminue le problème (sans le supprimer, il ne faudrait quand même pas rêver). Et puis, il faut le savoir, il y a des lots qui sont plus « explosifs » que d’autres… Ah la régularité de la production de Moretti…. !
La série de alabastres (304) : ce verre, outre le fait d’exploser dans la flamme, pose un problème de compatibilité. Côté compatibilité, on peut s’en sortir plus ou moins avec les opalinos, mais franchement je laisserais joyeusement de côté les alabastres.

Sylvie D.

21/ Les livres sur le travail des perles au chalumeau

Quel est LE livre de référence ? Cette question est plus compliquée qu’il n’y paraît. A mon sens, si l’on exclut la notion de prix, cela dépend de 3 critères :
• Le niveau du perlier
• La manière d’apprendre qui nous correspond le mieux
• Les connaissances que l’on cherche à acquérir (par exemple : connaissances techniques sur le verre, le matériel, la « meilleure » manière de faire telle ou telle perle, etc.)

D’abord une remarque : j’ai acheté un certain nombre de livres (je suis atteinte de « fièvre acheteuse » et je n’ai pas l’intention de me soigner), mais je n’aurais jamais pu arriver à faire de « belles » perles sans les cours (j’ai eu la chance d’avoir de super profs). J’ai besoin de voir ce qui se passe vraiment, les mots ne me suffisent pas et souvent, si mon cerveau ne sait pas, mes mains elles savent. Tout n’est pas dans les livres et il n’y a pas qu’une seule manière de faire les choses, mais de bonnes bases sont importantes.

Pour un perlier débutant, dont le but premier n’est pas la connaissance technique du matériau, des fours, etc. ma préférence va sans hésitation à « Passing the flame » de Corina Tettinger (même si de temps en temps certains commentaires m’ont semblé superflu). Il reste un bon livre de base même pour un non-débutant. Il est relativement cher, mais l’investissement vaut la peine et si vous le commander chez Anne Londez (vous devriez la trouver dans la rubrique « stage » et la rubrique « les membres se présentent ») vous pouvez obtenir une traduction partielle du livre en français.

Pour un perlier avec un peu d’expérience, je recommanderais volontiers les livres de Cindy Jenkins : Making Glass beads (des techniques de base, des techniques complémentaires + des astuces — pour en profiter pleinement, de bonnes notions d’anglais sont nécessaires) et Beads of glass (livre en 2 partie avec la présentation d’artistes contemporains reconnus et leurs perles et aussi la présentation détaillée de techniques complémentaires).

Pour ceux qui cherchent de l’inspiration ou qui cherchent à voir ce qui s’est fait en matière de perles depuis 2-3 ans, il y a le livre 1000 beads. (que des photos, aucune technique n’est décrite).

Pour ceux qui sont aussi intéressés par les aspects techniques sur le matériau, etc tout en voulant apprendre à faire des perles, il y a « More than you ever wanted to know about glass beadmaking » de Jim Kervin (mais il faut savoir l’anglais).

Pour ceux qui cherchent uniquement à perfectionner un aspect, comme les points, il y a le livre « Dots, the definitive guide » -voir ci-dessus, ce n’est que le premier d’une série. Là aussi, si on veut en tirer le maximum, il vaut mieux avoir de bonnes notions d’anglais, leurs remarques et astuces contiennent plus d’info que les images. Mon avis, tout à fait subjectif, si ce livre présente un certain intérêt, ce n’est pas un livre à acheter en priorité. (Si vous avez une certaine expérience, il me semble même inutile).

Sylvie D.
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Trés bon résumé de Sylvie, merci !
Voici mes appréciations (assez subjectives ...) sur les livres que j'ai lus :
Passing the flame: ****
Making Glass beads: **
1000 glass beads: ***
Beads of glass: ****
The complete book of glass: ***
Spot light sylver: *
Spot light magic color : *
Tonbo Dama Japanese Glass Bead: ***
Te dernier que j'ai acheté : "The complete book of glass beadmaking" de Kimberley Adams (édition Lark Book, ISBN:1.57990.572.2) 176 pages. Sujets:
Le matériel (étalage, explications, conseils), puis diverses techniques au chalumeau bien expliquées en photos (de débutant à "confirmé"), avec des intermèdes: plusieurs pages de galeries photos de belles perles d'artistes.
D'autres critiques perso sur ces livres: http://ceraverre.free.fr/faq_perle.html#q9
Remarque: il n'existe pas de livre qui explique (ou présente) TOUTES les techniques de perle au chalumeau.

Laurent
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Bonjour
Il n’y a pas que des livres intéressants sur le travail du verre au chalumeau, il y a aussi des magazines (et hélas ils sont comme d’habitude en anglais) :
Il y a notamment :
Glass line magazine (c’est un bimestriel) http://www.hotglass.com/
The flow magazine (c’est un trimestriel) : http://www.theflowmagazine.com/

Sylvie D.
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Livre 1 - Tonbo-Dama - Japanese glass beads
En japonais et anglais . 110 pages .
Description de plusieurs techniques japonaises .
ISBN978-4-593-59505-1
US$ 34,95
SUPER !

Livre 2 - 100 Lampworkers Book
En japonais . 90% de perliers japonais et 10% americains .
Photos de perles . Pas de techniques . 208 pages .
ISBN4-9903283-0-2
US$ 36,95

À plus . José .

22/ Perles à l'ancienne et perles africaines

Les perles en pâte de verre:
Elles sont faites avec du verre en poudre (issus de bouteilles cassées et pilées, le plus souvent, dans les pays pauvres). Cette poudre de verre est mise en pâte avec de l'eau et un liant (qui fait colle), puis formée en boule pour faire le corps de la perle, autour d'une paille (ou d'une matière combustible, pour avoir un trou à la fin). Ensuite cette chose est mise au four et surveillé de prés pour que la poudre de verre chauffé se ramollisse suffisament pour que les grains se collent entre eux et forment une masse solidaire. Mais il ne faut pas trop chauffer pour ne pas déformer la perle. Cela s'appelle du frittage, il me semble.
Pour ce qui est des dessins: ils sont dessinés à la surface (de la boule de verre en poudre aggloméré) avant le passage au four.
Pour ce qui est de l'aspect, on reconnait ce genre de perle par un état de surface rugueux ou mat, toujours opaque et des motifs rustiques et simples.

Laurent
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Il ya un article sur les perles africaines qui explique différentes techniques utilisées à l'adresse http://www.ameliedemontard.com/articles/article%20perles%20africaines.pdf ou dans le Bulletin des Perliers d'Art diponible sur http://www.perliers-art.com/vieasso.html .

Amélie
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J'ai trouvé une super vidéo qui présente une démonstration de fabrication de perle "à l'ancienne", dans un four dit "viking" (dont ils montrent d'ailleurs la construction). 
Lien (4.7 Méga, fichier vidéo windows média, Clic droit + "enregistrer la cible" si vous avez un faible débit Internet):
http://will.net.au/lj/2005/oct/11/Imme_perler.wmv

En rapport:
http://www.sloejd-kbh.dk/tema/glas/Perler_mid.htm
Autre page sur le sujet:
http://sui-001.livejournal.com/42627.html

Laurent

23/ Implosions

 Pour la technique, j'utilise un chalumeau qui s'appelle Lynx et les couleurs sont de la marque Glass alchemy, Norhstar et Momkas. Pour l'implosion, il faut d'abord faire une boule au bout de ta baguette ensuite tu l'applatis en forme de disque en gardant bien la baguette perpendiculaire au disque et bien centrée. Il faut être précis et méticuleux sinon tu ne peux pas comprendre tes erreurs. Après avoir fait le disque, il faut le réchauffer un peu sans le déformer afin d'enlever les stries qui se sont formée à cause du refroidissement rapide du verre. Ensuite je conseille d'abord de faire des essais en appliquant différentes couleurs, par exemple des points jaunes au centre, des points verts au milieu et des points rouges sur les bords. Cela permet lorsque tu fais l'implosion de bien comprendre comment les couleurs vont pénétrer à l'intérieur du verre. Car les couleurs qui se trouvent au centre ne pénétrent pas de la même manière que celle qui se trouve sur les extrémités. C'est très important, cela permet de faire par la suite des dessins qui sont cohérents. Après avoir appliqué les points, il faut commencer à chauffer le bord du disque par en dessous, en chauffant il va comme s'affaler de l'extérieur vers l'intérieur, le mieux est de chauffer jusqu'à ce que le disque reforme une balle et puis de l'aplatir à nouveau en évitant d'écraser le dessin avec la baguette qui maintient le disque. Moi, personnellement je recommence l'opération 3 fois, tout dépend du résultat que l'on veut obtenir. Après c'est facile, il faut attacher une baguette au dos pour enlever celle qui maintenait le disque. J'espère que cela te sera utile. Quelques conseils perso: sois précis (e), les points il faut les appliquer de préférence symétriquement, ils doivent être très petits ce qui permet de laisser la place d'en faire beaucoup, quand le travail est terminé, il faut prendre le temps de l'observer dans ces moindres détails sous une lumière forte et se rappeler des gestes que l'on a fait sinon on ne peut pas évoluer et comprendre ce que l'on fait.
Lien de cette méthode, en photo, sur mon site web:
http://sarah.baud.free.fr/howto/howto.html

Sarah
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Quand j'ai commencé à faire du verre, j'ai tout de suite acheté un Lynx et un générateur d'oxygène. Ensuite j'ai acheté du Moretti et du Boro. Quand j'ai essayé le moretti et que je l'ai mis sous la flamme, le verre a explosé, (je ne suis pas patiente) je sais qu'il faut le réchauffer d'abord...j'adore le boro car tu peux mettre la baguette directement dans la flamme sans aucune explosion, il est beaucoup plus résistant au choc thermique et je trouve que les couleurs sont plus intéressantes même si c'est très dur d'obtenir deux fois la même couleur...
Autrement j'utilise la technique de l'implosion pour faire mes pendentifs, je n'utilise pas de tube en verre, uniquement des baguettes de verre transparent de 12mm de diamètre. Je crée un dessin sur la baguette et ensuite je l'écrase en forme de disque

Sarah


24/ Tutorials

Tutorial sur les implosions en anglais mais les photos sont si bien faites que cela se passe de commentaire....Merci Mr Anakin
http://www.anakinsglasseye.com/tutorial-implosion2.htm

Mari-Line
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Et voila un autre tutorial sur les implosions:
http://www.lampworketc.com/forums/showthread.php?t=4608&highlight=Implosion
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Toturials du magazine THE FLOW: 12 démos diverses en photos
http://www.theflowmagazine.com/tutorials.htm

Sylvie D.
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Voici un fichier PDF intéressent sur les réaction des couleurs spéciales "à l'argent"
http://www.envisionsf.com/SilverColorHowTo_sm.pdf
j'èspère que cela va vous plaire
je l'ai trouvé sur le site des perliers allemands
http://www.beadclub.eu/phpBB2/index.php
Bonne lecture
AC
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Il y a beaucoup de roses différentes. Et certaines sont tout sauf faciles à faire...
Voici des exemples, du plus simple (et aussi la plus stylisée) au plus élaboré:


En version sculptée, ça donne en gros ça:

Sylvie D.
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bonjour et bienvenu, j'ai trouvé un tutorial pour les ROSES (désolée, c'est en allemand, masi il y a quand même les photos) avec un tutorial pour faire une coqueliquot. pour la rose, c'est presque la même chose, sauf qu'il y a qu'une couleur et eventuellement plus de petales.
http://www.beadsisters.de/
ensuite il faut cliquer en bas sur "sisters leitfaden"" et ensuite sur "mohnblüte"
Claudia
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et voila un autre sur
les ROSES
http://www.wetcanvas.com/forums/showthread.php?t=458103
et voila un autre
http://www.wetcanvas.com/forums/showthread.php?t=320947

Pinarhakim